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Malgré l'échec de la remontée en National 2, le C'Chartres Football renouvelle sa confiance à Vincent Bordot

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Malgré l'échec de la remontée en National 2, le C'Chartres Football renouvelle sa confiance à Vincent Bordot

Le Parisien

time25 minutes ago

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Malgré l'échec de la remontée en National 2, le C'Chartres Football renouvelle sa confiance à Vincent Bordot

Six mois après son arrivée, à la surprise générale, à la tête de l'équipe première du C'Chartres football (National 3), l'entraîneur Vincent Bordot, dont le contrat courait jusqu'au 30 juin , est reconduit dans ses fonctions. Il sera présent à la reprise de l'entraînement le 17 juillet. La mission du successeur de Laurent Fournier n'a pas varié depuis sa nomination : l'accession en National 2. « C'est une bonne nouvelle. Je plaide pour la stabilité. Autant j'étais un peu désabusé que le club se soit séparé de Laurent Fournier en janvier dernier , autant je souhaitais que Vincent Bordot soit encore là pour relever un challenge totalement à notre portée », estime Philippe, un supporteur. « Le club n'a pas fait une mauvaise saison. L'attaque n'a pas été assez efficace mais la base était solide. Et qui aurait imaginé l'incroyable parcours de Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire), le leader de notre groupe ? », poursuit ce retraité, originaire de la préfecture d'Eure-et-Loir. Le trio formé par Vincent Bordot, Rasim Ozpinar, le président, et Clément Chantôme, le directeur sportif, cherchera en premier lieu à corriger ces lacunes offensives en remaniant l'intégralité de son attaque pendant le mercato. Selon l'Écho républicain , des contacts avec trois joueurs doivent aboutir dans les prochains jours, tandis que Matthieu Geran, Madior Tall ainsi que les milieux offensifs Yanis Bousseaden (Saint-Pryvé/Saint-Hilaire, N 2) et Wissem Bouhadiche, à l'essai à Rouen, sont déjà partis chercher meilleure fortune dans une autre écurie amateur. Apprécié du coach, le solide arrière droit Adrien Pianelli, lui, s'est engagé à Dudelange, en première division du Luxembourg : « Mais, même si l'effectif est incomplet, comme dans la plupart des équipes de cet échelon, Vincent Bordot aura l'avantage de mieux connaître l'environnement. J'ai surtout l'impression que les dirigeants vont lui donner les moyens de ses ambitions », espère Philippe. À 50 ans, l'ex coach de Saint-Pryvé, de l'Entente Sannois-Saint-Gratien, du Red Star et de Paris 13 Atletico , qui connaît par cœur la rudesse des matchs de N 2 et de N 3, sait toutefois qu'il n'aura, cette fois-ci, pas le droit à l'erreur.

Que font les entreprises européennes de leurs montagnes de cash ?

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Que font les entreprises européennes de leurs montagnes de cash ?

Les Echos

time27 minutes ago

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Que font les entreprises européennes de leurs montagnes de cash ?

Guerre commerciale, embrasement du Proche-Orient… les entreprises européennes ne sont pas près de dénouer les cordons de la bourse. Dans un contexte d'instabilité marquée, elles rechignent à puiser dans leur trésorerie, que ce soit pour investir ou rendre de l'argent aux actionnaires. Cette année, les analystes de Goldman Sachs estiment que les dépenses de trésorerie pour la totalité du STOXX 600 (hors secteur financier) ne progresseront que de 1 %, à 1.429 milliards d'euros. Ce volume est quasi stable depuis 2022, en dépit d'une progression de 18 % du bénéfice des entreprises européennes sur cette période, selon des chiffres compilés par Deutsche Bank. Le consensus attend pour 2025 une croissance du bénéfice de 2 %. « Les entreprises européennes demeurent confrontées à une incertitude politique et géopolitique persistante », résument les analystes. Les rachats d'actions plus touchés Les politiques de retour aux actionnaires seront les premières concernées. Depuis 2020, la part de la trésorerie consacrée à des rachats d'actions ou des dividendes est passée de 28 % à 33 % en 2024, selon les chiffres de Goldman Sachs. Elle pourrait reculer à 32 % cette année. A priori les rachats d'actions seront davantage touchés que les dividendes. Le marché sanctionne sévèrement les entreprises contraintes d'abaisser leur dividende, alors qu'il est accepté qu'un plan de rachat d'actions ne soit pas mis en place dans sa totalité. Et les conditions sont moins favorables à ces « buybacks » qu'il y a quelques mois. « Les rachats d'actions sont plus efficaces lorsque la valorisation est faible. Or les valorisations en Europe ont remonté depuis le début de l'année ce qui, en relatif, renforce l'intérêt des entreprises pour d'autres investissements », résume Gilles Guibout, responsable des actions européennes chez AXA IM. Ainsi, UniCredit, qui a bondi de 57 % en un an, a déclaré à l'occasion de ses résultats, début mai, qu'il favoriserait des opérations de fusion-acquisition aux rachats d'action, car le rendement espéré des « buybacks » est devenu plus faible. Reste qu'il demeure compliqué de déployer sa trésorerie dans des dépenses d'investissement. En dépit des besoins importants liés à la transition énergétique, la numérisation ou le renforcement des chaînes d'approvisionnement, les entreprises ont fait preuve de la plus grande prudence sur leurs investissements de l'année, lorsqu'elles ont annoncé leurs résultats du premier trimestre, constate Barclays. Le risque est qu'une trésorerie trop importante ne finisse par peser sur la rentabilité des capitaux. Gilles Guibout, responsable des actions européennes chez AXA IM Quant à la croissance externe, deuxième levier de développement employé par les entreprises, elle demeure contrainte. La dérégulation promise par Donald Trump, qui aurait pu nourrir un rebond de ces opérations, n'a pas eu lieu. L'accumulation de liquidités a toutefois des limites. « Le risque est qu'une trésorerie trop importante ne finisse par peser sur la rentabilité des capitaux. Auquel cas certaines entreprises peuvent procéder à des rachats d'actions ciblés », relève Gilles Guibout. Intérêts sur la dette Ce peut être le cas des banques européennes concernées par la régulation sur la gestion de leurs risques de marché (connu sous l'acronyme FRTB). Le report d'un an de l'application de cette règle libérera du capital qui pourrait être rendu aux actionnaires. La trésorerie excédentaire permet aussi de payer les intérêts sur la dette. Les intérêts versés aux créditeurs représentent 4 % du chiffre d'affaires des entreprises européennes, contre un taux presque nul en 2021, selon des données de Goldman Sachs. Ce ratio est voué à progresser : avec la remontée des taux d'intérêt, les entreprises se refinancent à des coûts plus élevés. A moins qu'elles ne choisissent d'utiliser leur trésorerie pour réduire leur endettement.

Foot (F) : Millie Bright, épuisée, se met en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro 2025

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Foot (F) : Millie Bright, épuisée, se met en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro 2025

Le Figaro

time28 minutes ago

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Foot (F) : Millie Bright, épuisée, se met en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro 2025

Championne d'Europe en 2022 et vice-championne du monde en 2023, la joueuse de 31 ans aux 88 sélections fait l'impasse sur la compétition continentale cet été. La défenseuse centrale de Chelsea, Millie Bright, a annoncé mercredi se mettre en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro-2025, se disant fatiguée physiquement et mentalement. Championne d'Europe en 2022 et vice-championne du monde en 2023, la joueuse de 31 ans aux 88 sélections avait déjà fait l'impasse sur le rassemblement de juin afin de se ressourcer. Elle a annoncé mercredi avoir «décidé de (se) retirer de la sélection» en vue de l'Euro en Suisse, où l'Angleterre défendra son titre à partir du 5 juillet, avec un premier match de groupe contre la France. «Le football m'a énormément apporté et représenter mon pays a toujours été mon plus grand honneur. Ma fierté et mon ego me poussent à participer, mais je pense que l'équipe et les supporters méritent mieux. Pour l'instant, je ne suis pas en mesure de me donner à 100% mentalement ou physiquement», a-t-elle écrit sur son compte Instagram. «La meilleure chose à faire pour ma santé...» Se mettre en retrait «est la meilleure chose à faire pour ma santé, mon avenir dans le football et, surtout, pour l'équipe», a-t-elle affirmé, ajoutant qu'il n'aurait pas été «juste de prendre la place» d'une autre. La capitaine de Chelsea a participé à 36 matches toutes compétitions confondues cette saison avec son club, plus haut total de l'effectif (à égalité avec Johanna Kaneryd). Bright est la deuxième internationale anglaise à se rendre indisponible pour l'Euro après Mary Earps, la gardienne du Paris Saint-Germain, qui a annoncé sa retraite internationale après avoir été rétrogradée au rang de remplaçante chez les Lionesses. L'attaquante Fran Kirby a également annoncé mardi mettre un terme à sa carrière internationale, après avoir appris qu'elle ne serait pas retenue pour l'Euro-2025. La sélectionneuse Sarina Wiegman doit annoncer sa liste jeudi.

Malgré l'échec de la remontée en National 2, le C'Chartres Football renouvelle sa confiance à Vincent Bordot

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Malgré l'échec de la remontée en National 2, le C'Chartres Football renouvelle sa confiance à Vincent Bordot

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Malgré l'échec de la remontée en National 2, le C'Chartres Football renouvelle sa confiance à Vincent Bordot

Six mois après son arrivée, à la surprise générale, à la tête de l'équipe première du C'Chartres football (National 3), l'entraîneur Vincent Bordot, dont le contrat courait jusqu'au 30 juin , est reconduit dans ses fonctions. Il sera présent à la reprise de l'entraînement le 17 juillet. La mission du successeur de Laurent Fournier n'a pas varié depuis sa nomination : l'accession en National 2. « C'est une bonne nouvelle. Je plaide pour la stabilité. Autant j'étais un peu désabusé que le club se soit séparé de Laurent Fournier en janvier dernier , autant je souhaitais que Vincent Bordot soit encore là pour relever un challenge totalement à notre portée », estime Philippe, un supporteur. « Le club n'a pas fait une mauvaise saison. L'attaque n'a pas été assez efficace mais la base était solide. Et qui aurait imaginé l'incroyable parcours de Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire), le leader de notre groupe ? », poursuit ce retraité, originaire de la préfecture d'Eure-et-Loir. Le trio formé par Vincent Bordot, Rasim Ozpinar, le président, et Clément Chantôme, le directeur sportif, cherchera en premier lieu à corriger ces lacunes offensives en remaniant l'intégralité de son attaque pendant le mercato. Selon l'Écho républicain , des contacts avec trois joueurs doivent aboutir dans les prochains jours, tandis que Matthieu Geran, Madior Tall ainsi que les milieux offensifs Yanis Bousseaden (Saint-Pryvé/Saint-Hilaire, N 2) et Wissem Bouhadiche, à l'essai à Rouen, sont déjà partis chercher meilleure fortune dans une autre écurie amateur. Apprécié du coach, le solide arrière droit Adrien Pianelli, lui, s'est engagé à Dudelange, en première division du Luxembourg : « Mais, même si l'effectif est incomplet, comme dans la plupart des équipes de cet échelon, Vincent Bordot aura l'avantage de mieux connaître l'environnement. J'ai surtout l'impression que les dirigeants vont lui donner les moyens de ses ambitions », espère Philippe. À 50 ans, l'ex coach de Saint-Pryvé, de l'Entente Sannois-Saint-Gratien, du Red Star et de Paris 13 Atletico , qui connaît par cœur la rudesse des matchs de N 2 et de N 3, sait toutefois qu'il n'aura, cette fois-ci, pas le droit à l'erreur.

Foot (F) : Millie Bright, épuisée, se met en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro 2025

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Foot (F) : Millie Bright, épuisée, se met en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro 2025

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Foot (F) : Millie Bright, épuisée, se met en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro 2025

Championne d'Europe en 2022 et vice-championne du monde en 2023, la joueuse de 31 ans aux 88 sélections fait l'impasse sur la compétition continentale cet été. La défenseuse centrale de Chelsea, Millie Bright, a annoncé mercredi se mettre en retrait de l'équipe d'Angleterre avant l'Euro-2025, se disant fatiguée physiquement et mentalement. Championne d'Europe en 2022 et vice-championne du monde en 2023, la joueuse de 31 ans aux 88 sélections avait déjà fait l'impasse sur le rassemblement de juin afin de se ressourcer. Elle a annoncé mercredi avoir «décidé de (se) retirer de la sélection» en vue de l'Euro en Suisse, où l'Angleterre défendra son titre à partir du 5 juillet, avec un premier match de groupe contre la France. «Le football m'a énormément apporté et représenter mon pays a toujours été mon plus grand honneur. Ma fierté et mon ego me poussent à participer, mais je pense que l'équipe et les supporters méritent mieux. Pour l'instant, je ne suis pas en mesure de me donner à 100% mentalement ou physiquement», a-t-elle écrit sur son compte Instagram. «La meilleure chose à faire pour ma santé...» Se mettre en retrait «est la meilleure chose à faire pour ma santé, mon avenir dans le football et, surtout, pour l'équipe», a-t-elle affirmé, ajoutant qu'il n'aurait pas été «juste de prendre la place» d'une autre. La capitaine de Chelsea a participé à 36 matches toutes compétitions confondues cette saison avec son club, plus haut total de l'effectif (à égalité avec Johanna Kaneryd). Bright est la deuxième internationale anglaise à se rendre indisponible pour l'Euro après Mary Earps, la gardienne du Paris Saint-Germain, qui a annoncé sa retraite internationale après avoir été rétrogradée au rang de remplaçante chez les Lionesses. L'attaquante Fran Kirby a également annoncé mardi mettre un terme à sa carrière internationale, après avoir appris qu'elle ne serait pas retenue pour l'Euro-2025. La sélectionneuse Sarina Wiegman doit annoncer sa liste jeudi.

Une folle pression repose sur l'équipe de Suisse à l'Euro 2025

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Une folle pression repose sur l'équipe de Suisse à l'Euro 2025

24 Heures

time32 minutes ago

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Une folle pression repose sur l'équipe de Suisse à l'Euro 2025

Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion À la croisée de l'enthousiasme et de la curiosité, les footballeuses ont l'occasion de montrer que les attentes qu'elles suscitent sont légitimes. Éditorial Publié aujourd'hui à 06h39 D'ici quelques heures, les yeux de l'Europe tout entière vont se braquer sur la Suisse. En prime time sur les grandes chaînes nationales, de Rome à Cardiff, de Lisbonne à Reykjavik, les téléspectateurs vont jeter leur impitoyable regard sur le «produit» football féminin, histoire de savoir si ce spectacle dont on leur vante les mérites vaut vraiment le détour. Sur la planète sportive, le ballon rond au féminin est un ovni: aucune autre discipline n'a connu un tel essor au cours de la dernière décennie. D'une compétition anonyme, l'Euro est devenu un véritable catalyseur de ferveur: 600'000 billets ont déjà été écoulés pour la compétition, record absolu. Forcément, le phénomène suscite de la curiosité, de l'emballement mais aussi parfois du dédain, sinon de la jalousie. Pour les joueuses, à commencer par celles de l'équipe de Suisse , il résulte de ce nouvel élan une folle pression. Car durant les prochaines semaines, elles ne représenteront pas que leur pays, mais encore toutes les footballeuses d'ici et d'ailleurs, en quête de crédibilité face au très viril homologue masculin, avec une opportunité rare à saisir: rabattre une quantité jouissive de caquets. Ça fait beaucoup, comme poids sur les épaules. Des attentes comme peu d'athlètes doivent les supporter. Or il faut se rappeler que la pression se mérite, que la considération est à ce prix, et que si l'intérêt est au rendez-vous, qu'il soit poli ou enflammé, c'est une formidable victoire et la plus belle reconnaissance du chemin parcouru. À lire sur l'Euro 2025 Florian Müller est journaliste et chef de la rubrique sports de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Après des études de Lettres à l'Université de Genève, il rejoint les rédactions du groupe Tamedia en 2010. Plus d'infos @FloMul Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Petites éoliennes, grandes ambitions : comment Bonvan a réussi à financer son innovation

Économie

Petites éoliennes, grandes ambitions : comment Bonvan a réussi à financer son innovation

Les Echos

timean hour ago

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Petites éoliennes, grandes ambitions : comment Bonvan a réussi à financer son innovation

Les petites histoires font parfois la grande Histoire. Encore étudiant en classes préparatoires scientifiques, Benjamin Graux s'est retrouvé confronté aux difficultés d'installer de petites éoliennes chez soi. « Mes parents voulaient s'équiper d'une éolienne dans leur jardin pour se tourner vers une électricité verte. Ils réagissaient aussi à l'augmentation du coût de l'électricité et au risque de coupure au début de la guerre en Ukraine. Mais ils n'ont pas trouvé de solution à la fois fiable, accessible et performante », raconte Benjamin Graux. Son projet de première année d'études à Centrale Lyon sera ainsi consacré à ce sujet. Il intègre l'association d'entrepreneuriat et d'innovation de son école d'ingénieurs, Genius, où il rencontre Loris Goyet. Tous deux obtiennent le statut d'étudiant-entrepreneur pour travailler sur leur innovation en parallèle de leurs études. Début 2023, leur projet, encore sur papier, devient lauréat du concours Campus Création du centre d'entrepreneuriat Lyon Saint-Etienne, doté de 1.000 euros. Le coup de pouce nécessaire au lancement effectif de Bonvan. « Nous avons créé la SAS Bonvan à Lyon en juin 2023. Avec 67 % des parts, j'en assure la présidence quand Loris, qui en détient 33 %, est devenu directeur technique », indique Benjamin Graux. En 2025, après deux ans de recherche et un premier prototype, leur éolienne a levé l'ensemble des freins du petit éolien. Elle est éco-conçue, silencieuse, hors-sol, mobile, rétractable, installée en moins d'une heure et maintenue en un temps record. « Elle produit 4.000 kWh à l'année au minimum quand un foyer consomme en moyenne 4.600 kWh par an », explique Benjamin Graux. Cumuler les subventions Les associés ont lancé Bonvan avec seulement 300 euros de capital social. Autant dire très peu. « Mais nous avons complété avec 10.000 euros en compte courant d'associés. C'est important car cet apport est considéré comme des quasi-fonds propres par beaucoup de financeurs », indique Benjamin Graux. Démarre alors la phase de recherche de fonds pour soutenir le développement du projet. Il faut payer les prestations des laboratoires partenaires : le laboratoire Ampère, la plateforme technologique RAO de l'Insa de Lyon ou encore un bureau d'études industriel de la région. Le matériel pour le prototype, les logiciels, la création d'un site web, les services d'un expert-comptable… Les charges s'accumulent. « Sans cash, le projet est impossible. Donc, pas le choix. Même si c'est au détriment de notre R&D, nous avons dû consacrer du temps aux premiers dossiers pour obtenir des subventions », témoigne Benjamin Graux. Les associés se rôdent peu à peu au maniement du logiciel FISY, un prévisionnel financier incontournable dans nombre de candidatures. « Au fur et à mesure, la constitution des dossiers est devenue mécanique », avoue-t-il. Le dispositif de financement Start-Up & Go des entreprises innovantes en Auvergne-Rhône-Alpes leur octroie 10.000 euros fin 2023. La Ville de Lyon abonde aussi de 2.000 euros dans le cadre de son programme de financement Jeunes Lyon 2030. Suivra l'obtention de la bourse French Tech de Bpifrance à hauteur de 20.000 euros à la mi-2024. « Bpifrance ne finance que 70 % de l'assiette de dépenses présentées. L'entreprise doit prouver qu'elle peut assumer les 30 % restants. C'est à cela que nos 10.000 euros de compte courant d'associés ont servi », détaille Benjamin Graux. Pour convaincre Bpifrance, il leur a aussi fallu défendre la rentabilité économique de leur innovation. Leur business model repose sur deux piliers. « Le premier est la vente simple de nos éoliennes. Le second consiste à déployer gratuitement les éoliennes chez nos clients pour leur revendre l'électricité produite à prix réduit. Le surplus éventuel sera valorisé auprès d'acteurs énergétiques », décrit Benjamin Graux. La preuve de marché par des précommandes finit d'emporter la mise auprès de Bpifrance. « Au dépôt de dossier, nous avons pu afficher une cinquantaine de préventes, principalement des particuliers mais aussi des lieux d'hébergement », souligne Benjamin Graux. En septembre 2024, l'obtention d'une subvention Objectif Labo de la SATT Pulsalys leur permet de couvrir une partie des services du Laboratoire Ampère. Concours et levée de fonds à venir Outre les subventions, Bonvan a remporté plusieurs concours dotés de petites enveloppes comme Innov Adira, SBC Challenge ou le prix Enactus. D'autres prix leur donnent une plus grande visibilité, tel le prix BFM Business. Pour être informé de l'ensemble de ces sources potentielles de financement, Benjamin Graux souligne l'importance d'être bien implanté dans son écosystème régional. « Nous sommes en relation permanente via LinkedIn ou par mail avec le Centre d'Entrepreneuriat, le Moovjee, le pôle de compétitivité Tenerrdis, le Noise de l'EM Lyon, Entrepreneurs pour la planète, Go2Innov, la Fabrique de l'Innovation, l'association Impact Us, les écoles Centrale ou l'Insa, la French Tech de Saint Etienne », confirme-t-il. A petite éolienne, grande ambition. Bonvan prépare aujourd'hui un tour de table avec pour objectif une levée de 500.000 euros. « Ce sera un mix de financements en provenance d'investisseurs (des business angels et un fonds), de prêts d'honneur, de prêts bancaires, d'aides de Bpifrance et de subventions de la Région », détaille Benjamin Graux. Bonvan met en avant la traction commerciale du marché, avec aujourd'hui 150 précommandes, pour continuer à avancer sur la partie industrielle. L'objectif est de financer un atelier d'assemblage en interne capable de produire 200 éoliennes en 2026 pour un chiffre d'affaires prévisionnel de 500.000 euros. Une deuxième levée de fonds fin 2026 devrait financer l'outillage de production en série. Cinq moyens de financer une innovation Au-delà de l'exemple Bonvan, voici les conseils de Cédric Chupin, expert en financement de l'innovation, président fondateur de Winbids, plateforme spécialisée des prestataires en innovation. Selon lui, il existe cinq moyens de financer son innovation : - les aides publiques, subventions ou avances remboursables ;- les dispositifs fiscaux de type CIR (crédit d'impôt recherche), CII (crédit d'impôt innovation), le statut ; de JEI (Jeune entreprise innovante) ;- les levées de fonds avec différents niveaux en fonction de la maturité du projet ;- les prêts à taux zéro ou prêts bancaires ;- les préventes c'est-à-dire l'argent de ses futurs clients. « Je recommande de découper son projet en étapes pour adapter son plan de financement aux besoins de ces différentes phases. Commencer par des subventions peut être une bonne idée. Mais attention, une subvention est conditionnée à ses fonds propres. En d'autres termes, il y aura un euro d'aide publique pour un euro de fonds propres. Donc pour activer ces dispositifs, il faut un minimum de fonds propres, en provenance des entrepreneurs eux-mêmes ou du love-money. Il est possible de se lancer avec moins de 30.000 à 50.000 euros de capital, mais cela va réduire l'effet de levier. La bourse French Tech, elle, finance jusqu'à 70 % du budget du projet, à hauteur maximale de 30.000 euros. Régionale, elle est octroyée pour des projets de rupture à fort impact. Près de 10 à 15 % des dossiers sont retenus. Ensuite, les dispositifs fiscaux sont des crédits d'impôts dont l'entreprise bénéficie une fois les dépenses de recherche engagées, c'est-à-dire l'année suivante en déduction de son impôt sur les sociétés. Le CIR et le CII sont plafonnés respectivement à 30 % et 20 % de l'assiette des dépenses. Mais ils sous-entendent des dépenses de personnel donc des salariés. Pour les levées de fonds, pour convaincre les investisseurs, il faut prouver la traction du marché donc l'envie d'acheter un produit technologique qui a montré sa performance. La levée de fonds intervient pour accélérer la commercialisation du produit, non pour aider à lever les risques de R&D, une étape plutôt couverte par les aides publiques. Les prêts à taux zéro de Bpifrance, les prêts d'honneur du réseau Entreprendre ou du réseau Initiative attribués à titre personnel au fondateur, jusqu'à 50.000 euros, permettent de ne pas se lancer dans des financements coûteux. Enfin, les préventes impliquent d'avoir suffisamment avancé dans sa R&D pour demander à ses clients de parier sur son produit et sa start-up. »

Les Bourses d'Asie plombées par les menaces commerciales de Trump sur le Japon

Économie

Les Bourses d'Asie plombées par les menaces commerciales de Trump sur le Japon

Le Figaro

time2 hours ago

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Les Bourses d'Asie plombées par les menaces commerciales de Trump sur le Japon

La Bourse de Tokyo pique à nouveau du nez mercredi 2 juillet, à l'unisson d'autres places asiatiques, après que Donald Trump a jugé improbable un accord commercial avec Tokyo, tandis que le dollar tente de se remettre face aux inquiétudes sur le budget américain. Tokyo recule, des propos de Trump inquiètent Vers 02h15 GMT à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei reculait de 1% à 39.587 points et l'indice élargi Topix de 0,52% à 2.817 points. La Bourse de Séoul abandonnait 1,51%, Taïpei se repliait de 0,36%, Sydney oscillait autour de l'équilibre. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays afin d'éviter l'activation de droits de douane massifs - promis par Donald Trump mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet. Or, des déclarations du président américain ont avivé le pessimisme des investisseurs sur la possibilité pour Tokyo de conclure un accord avec Washington d'ici la semaine prochaine pour échapper à ces surtaxes. «Nous avons négocié avec le Japon. Je ne suis pas certain que l'on va conclure un accord, j'en doute», a-t-il affirmé mardi devant la presse dans l'avion Air Force 1. Pire aux yeux des marchés, Donald Trump n'a pas exclu d'aller au-delà de la surtaxe initiale de 24% imposée au Japon et actuellement suspendue, indiquant que ce taux pourrait s'élever à «30%, 35%, ou tout autre nombre». De quoi assombrir les échanges asiatiques: «alors que la date butoir approche, le président Trump a exprimé son mécontentement concernant» les faibles exportations américaines d'automobiles et de riz vers le Japon, «et l'incertitude continuera probablement de peser sur le marché», insiste le courtier Tokai Tokyo Intelligence. «Les marchés réagissent à cette déclaration sans ambiguïté de Trump: la suspension des droits de douane ne sera pas prolongée. Le répit ressemble désormais davantage à un compte à rebours», abonde Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management. «La stratégie de négociation du Japon, constante, courtoise et méthodique, risque désormais d'être submergée», insiste-t-il. Et «à l'approche d'élections sénatoriales (au Japon), Tokyo rechigne à ouvrir son marché au riz américain, mais sans concessions sur l'automobile, secteur moteur de ses exportations vers les États-Unis, le pays sera fragilisé». «Le Japon sert d'exemple, les marchés guettent le prochain pays» à faire l'objet des foudres de Donald Trump, ajoute-t-il. Bourses chinoises divisées Vers 02h15 GMT, l'indice hongkongais grimpait de 0,56% à 24.206 points, se rattrapant au lendemain d'un jour férié où la Bourse locale était restée fermée. En revanche, l'indice composite à Shenzhen perdait 0,53% et celui de Shanghai 0,13%, pâtissant du regain d'inquiétudes sur l'horizon commercial. Le dollar tente de se stabiliser Toujours sous pression, le dollar tentait de se stabiliser en début d'échanges asiatiques: il grignotait 0,1% face à la devise japonaise, à 143,60 yens pour un dollar. Le dollar a réalisé au premier semestre 2025 sa pire performance depuis plus de 50 ans, plombé par les politiques commerciale et budgétaire de M. Trump qui érodent la confiance des investisseurs. Dans l'immédiat, les cambistes scrutent les développements au Congrès américain de la loi budgétaire de Donald Trump, susceptible d'augmenter massivement l'endettement des États-Unis. Le pétrole stable Le marché pétrolier se stabilisait en Asie, toujours soutenu par la faiblesse persistante du dollar et le retour des inquiétudes géopolitiques, qui contrebalancent la perspective d'une hausse de production d'or noir par les pays de l'Opep+. Vers 02h30 GMT, le baril de WTI nord-américain progressait de 0,08% à 65,50 dollars et celui de Brent de la mer du Nord de 0,12% à 67,19 dollars.

Il reçoit le kit de bienvenue après l'incendie de sa sportive

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Il reçoit le kit de bienvenue après l'incendie de sa sportive

Caradisiac

time7 hours ago

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Il reçoit le kit de bienvenue après l'incendie de sa sportive

Nos confrères de la publication américaine Carscoops partagent sur la toile une histoire pour le moins insolite. Le sujet en question concerne une Ford Mustang en version Dark Horse dont le propriétaire regrette d'avoir reçu une attention habituellement agréable : un kit de bienvenue. Une raison simple fait que cet extra tombe comme un chevaux sur la soupe. Son paquet arrive en effet plus d'un an après une triste histoire au volant de sa Ford Mustang Dark Horse. Sa muscle car finissait en effet à la casse à cause d'un incendie dans la baie moteur. Une mauvaise fixation de la durite du système d'embrayage provoquait une fuite de liquide hydraulique qui se soldait par un feu une fois en contact avec les pièces les plus chaudes. Un problème qui poussait Ford à déclencher un rappel pour plusieurs milliers de Mustang GT et Dark Horse à boîte manuelle. Un kit complet et un SAV à désirer Le propriétaire Dominick Tullo précise qu'après le sinistre, aucune personne de chez Ford ne lui a donné de réponse. Une expérience client catastrophique très contrastée avec les deux posters, livres et clé usb avec 230 photos livrés à son domicile.

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Soldes d'été : c'est le moment idéal pour dénicher l'iPhone 16 à moins de 700 euros

Technologie

Soldes d'été : c'est le moment idéal pour dénicher l'iPhone 16 à moins de 700 euros

Le Figaro

time28 minutes ago

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Soldes d'été : c'est le moment idéal pour dénicher l'iPhone 16 à moins de 700 euros

Voici l'un des meilleurs prix vus sur le dernier smartphone Apple en date. Il se trouve chez Rakuten, qui arrive à proposer l'iPhone 16 avec -19 % de remise pendant les soldes d'été. Même si la sortie du dernier iPhone remonte à la fin de l'année dernière, son tarif a relativement peu baissé. Le succès des téléphones de la marque à la pomme est toujours aussi fort, ce qui crée une demande occasionnant peu de promotions. Les soldes d'été sont heureusement là pour changer ça chez Rakuten, avec une réduction de -19 % sur l'iPhone 16, pour un nouveau prix de 699,99 euros au lieu de 871,99 euros. L'offre va encore plus loin pour les membres du Club R, qui reçoivent 7 euros sur leur cagnotte. En revanche, la livraison rapide reste gratuite pour tous, offerte par l'un des vendeurs les plus populaires du site, avec une note de 4,5 étoiles sur 5 pour plus de 1 000 ventes. VOIR L'OFFRE SUR L'IPHONE 16 ICI Les bons plans smartphones du moment vu le web : L'iPhone 16 au meilleur prix du moment sur Rakuten, avec une réduction de -19 % L'iPhone 16 incorpore les dernières technologies de la firme, ce qui inclut sa nouvelle intelligence artificielle. Longtemps attendue en France, Apple Intelligence est là pour vous offrir de nombreux outils, y compris des fonctionnalités inédites pour l'écriture, la concentration et la communication. L'appareil en lui-même continue de s'améliorer avec sa puce A18, pour assurer des performances fiables dans le temps. Sa caméra se compose désormais d'un capteur ultra grand-angle de 12 Mpx et d'une caméra fusion de 48 Mpx, qui fait office de grand-angle et de téléobjectif de 12 Mpx. En plus d'un stockage de 128 Go, 256 Go ou 512 Go, Rakuten propose l'iPhone 16 dans les coloris noir, blanc, bleu, rose et vert. Cliquez ici pour profiter de l'offre Rakuten sur l'iPhone 16 Contenu conçu et proposé par nos Experts Shopping High-tech. L'équipe Shopping du Figaro est indépendante de la rédaction. Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif. Lorsque vous achetez via nos liens de vente, nous pouvons percevoir une commission d'affiliation.

Guerre en Ukraine : les États-Unis annoncent arrêter des livraisons d'armes à Kiev

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Guerre en Ukraine : les États-Unis annoncent arrêter des livraisons d'armes à Kiev

Le Parisien

time29 minutes ago

  • Le Parisien

Guerre en Ukraine : les États-Unis annoncent arrêter des livraisons d'armes à Kiev

Une décision qui pourrait gravement nuire à la défense ukrainienne. Les États-Unis ont annoncé mardi avoir cessé de livrer certaines armes à Kiev, au moment même où la Russie intensifie ses frappes contre l'Ukraine . Cette décision fait suite, selon des informations de presse, à des inquiétudes du Pentagone quant aux réserves de l'armée américaine, sur lesquelles est directement prélevée l'aide militaire à l'Ukraine. Selon Politico et d'autres médias américains, cet arrêt des livraisons pour Kiev concerne des missiles de défense antiaérienne et des obus . « Cette décision a été prise pour mettre les intérêts de l'Amérique en premier », a déclaré, dans un communiqué transmis à l'AFP, Anna Kelly, une porte-parole adjointe de la Maison Blanche, sans donner plus de précisions. Elle intervient surtout au moment où, après deux séances de négociations infructueuses à Istanbul entre délégations des deux pays, l'Ukraine fait face à une intensification des attaques aériennes russes . Le nombre de drones longue portée lancés par la Russie a connu en juin une hausse de 36,8 % sur un mois, selon une analyse de l'AFP établie mardi. Selon les chiffres de l'armée ukrainienne, la Russie a envoyé 5 438 drones d'attaque longue portée contre son territoire en juin, le nombre le plus élevé depuis février 2022, contre 3 974 en mai. Il s'agit des drones envoyés de nuit et comptabilisés chaque matin par Kiev. Ces chiffres n'incluent pas les attaques d'autres types de drones utilisés massivement sur le front. Ces frappes mettent à rude épreuve les défenses antiaériennes et une population civile épuisée après bientôt deux ans et demi d'invasion russe. De nouvelles attaques ont été rapportées mercredi à l'aube par les autorités ukrainiennes, dont une menée avec des drones contre une ferme du village de Borivske, dans la région de Kharkiv, qui a fait un mort et un blessé. Deux autres attaques dans la même région ont fait des dégâts matériels, mais pas de victime. De son côté, l'armée ukrainienne a revendiqué mercredi une attaque contre une raffinerie de pétrole dans la région de Saratov, en Russie, utilisée selon elle « pour fournir du carburant et des lubrifiants aux unités militaires russes impliquées dans l'agression armée contre l'Ukraine », selon un message de l'état-major publié sur Telegram. Les autorités russes n'ont pas immédiatement confirmé cette attaque. Jusqu'à présent et malgré la relation conflictuelle avec Kiev, le gouvernement de Donald Trump poursuivait, au moins partiellement, l'aide militaire initiée sous Joe Biden . Sous le mandat de ce dernier, les États-Unis ont fourni pour plus de 60 milliards de dollars d'aide militaire à Kiev. « Si cette réduction de l'aide américaine ne provoquera pas l'effondrement des lignes ukrainiennes, elle nuira gravement à la défense de l'Ukraine, en particulier à ses capacités en matière de missiles antibalistiques et de frappes de précision », a estimé John Hardie, spécialiste de la Russie à la Foundation for Defense of Democracies (FDD), un institut indépendant basé à Washington. « Cette décision entraînera la mort d'un plus grand nombre de soldats et de civils ukrainiens, la perte d'un plus grand nombre de territoires et la destruction d'un plus grand nombre d'infrastructures essentielles », a prédit cet expert. Dans une rare conversation téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron mardi, le président russe Vladimir Poutine a prévenu que tout accord de paix en Ukraine devrait être « global et sur le long terme, prévoir l'élimination des causes profondes de la crise ukrainienne et s'appuyer sur de nouvelles réalités territoriales », selon le Kremlin. Moscou a déjà revendiqué l'annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu'elle a envahie en 2014. Pour Vladimir Poutine, le conflit ukrainien est « une conséquence directe de la politique des États occidentaux », qui ont « ignoré les intérêts sécuritaires de la Russie depuis des années » et créé une « tête de pont anti-russe en Ukraine ».

Un éleveur de vaches poursuit son troupeau en fuite avec des drones

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Un éleveur de vaches poursuit son troupeau en fuite avec des drones

La Presse

time8 hours ago

  • La Presse

Un éleveur de vaches poursuit son troupeau en fuite avec des drones

Un producteur laitier dit recevoir l'aide de sa famille et de ses voisins, y compris d'une personne qui a utilisé un drone, pour l'aider à retrouver ses vaches qui se sont échappées de leur enclos. Un éleveur de vaches poursuit son troupeau en fuite avec des drones (Montréal) Un producteur laitier québécois fait appel à des drones et à l'aide de sa famille et de ses amis pour tenter de retrouver un troupeau de vaches Holstein qui s'est échappé de son enclos au cours de la fin de semaine. La Presse Canadienne François Morissette explique que 24 jeunes animaux ont franchi une clôture samedi soir après avoir été effrayés par des feux d'artifice. Depuis, ils se sont dispersés en petits groupes et ont parcouru plusieurs kilomètres autour de Saint-Gabriel-de-Rimouski, à environ 300 kilomètres au nord-est de la ville de Québec. M. Morrissette indique qu'il a réussi à rassembler 15 de ces animaux craintifs, mais que neuf d'entre eux sont toujours portés disparus. Il dit recevoir l'aide de sa famille et de ses voisins, y compris d'une personne qui a utilisé un drone pour aider à les retrouver. Il affirme qu'il ne renonce pas à l'idée de retrouver le reste du troupeau, même s'il s'est enfui dans les bois où il est beaucoup plus difficile de le retrouver.

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L'autopartage a plus que jamais le vent en poupe

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L'autopartage a plus que jamais le vent en poupe

24 Heures

time05-06-2025

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L'autopartage a plus que jamais le vent en poupe

Mobility et Codhality ont trouvé leur public à Genève et à Lausanne, où désormais près de la moitié des ménages ne possède pas de voiture. Julien Crevoisier - Large Network Publié aujourd'hui à 09h01 Véhicule de Mobility rouge garé à la Riedtli Siedlung. 05.03.2021 (URS JAUDAS/TAMEDIA AG) Urs Jaudas En Suisse, plus de 3,1 millions de personnes ont opté pour un service d'autopartage. Un chiffre en constante progression, qui a connu une hausse de 28% en 2024. Le modèle séduit de plus en plus, mais les offres varient et ne répondent pas toutes aux mêmes besoins. Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter

Le GP Explorer 3 sera diffusé en direct sur France 2

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Le GP Explorer 3 sera diffusé en direct sur France 2

L'Équipe

time05-06-2025

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Le GP Explorer 3 sera diffusé en direct sur France 2

Le GP Explorer, épreuve disputée sur des F4 par des créateurs et créatrices de contenus, ne sera pas uniquement diffusé sur Twitch. France Télévisions a annoncé que les qualifications et la course seront diffusées respectivement sur France 4 et France 2, du 3 au 5 octobre. Annoncé au début du mois dernier, le GP Explorer 3 ne sera pas uniquement diffusé sur Twitch. Cet événement associant associant course automobile, créateurs et créatrices de contenus et artistes, qui aura lieu du 3 au 5 octobre sur le circuit Bugatti du Mans, fait son arrivée en direct à la télévision. Le dimanche, les qualifications seront diffusées en différé sur France 4, tandis que la course et la cérémonie du podium seront à suivre en direct sur France 2. Un dispositif qui sera accompagné de contenus additionnels sur la plateforme avec notamment un on-board des 24 pilotes et les essais. Énorme succès en ligne (plus d'un million de spectateurs sur Twitch pour le premier volet, 1,3 million pour le deuxième), le GP Explorer verra sur la ligne de départ des figures bien connues sur internet, dont Squeezie organisateur et youtubeur français parmi les plus suivis, mais aussi des artistes, notamment les rappeurs SCH et PLK.

La future Alpine A390 aura-t-elle droit à une déclinaison cabriolet ?

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La future Alpine A390 aura-t-elle droit à une déclinaison cabriolet ?

Caradisiac

time04-06-2025

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La future Alpine A390 aura-t-elle droit à une déclinaison cabriolet ?

Alpine est en plein chantier. Après avoir présenté il y a quelques jours son SUV coupé A390 qui promet un comportement routier particulièrement joueur, la marque a aussi pour objectif de convaincre avec sa récente A290 tout en travaillant sur un autre SUV, la remplaçante de l'actuelle A110 et un futur coupé GT 2+2. C'est cette dernière qui nous intéresse, car selon le journal Les Echos , une version cabriolet avec un toit amovible serait en gestation. Une déclinaison qui ne figurait pourtant pas au programme initial sur les sept projets prévus d'ici 2030, dont l'A290 et l'A390. Cette nouvelle auto aurait pour but de faciliter la rentabilisation de la plateforme APP (Alpine Performance Platform). Pour le moment, les éléments manquent concernant cette prochaine A310. Elle fera bien sûr écho à la version à deux portes et quatre places apparue dans les 70. Ce coupé électrique pourrait tout à fait proposer une version à toit amovible, à l'image d'une certaine Renault Wind ou d'une Ferrari Superamerica. Seulement, les ingénieurs n'auront certainement pas le dernier mot. C'est avant tout le coup qui dictera la faisabilité d'un tel projet. Une solution moins coûteuse consisterait à utiliser une toile souple repliable comme une DS 3 Cabrio, une option moins en accord avec l'image de la marque. D'ici 2028, l'imaginaire a de quoi faire allusion à de multiples solutions, en espérant qu'une Alpine A310 découvrable voit le jour.

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La Brosse & Dupont déménage à Beauvais

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La Brosse & Dupont déménage à Beauvais

Les Echos

time05-06-2025

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La Brosse & Dupont déménage à Beauvais

La Brosse & Dupont (dont LVMH, propriétaire des « Echos », est actionnaire minoritaire) revient à Beauvais, dans l'Oise, où l'entreprise est née en 1845. Le spécialiste des produits de beauté et d'entretien pour la maison va installer son plus grand site logistique et financier à Allonne, aux portes de la préfecture de l'Oise. La Brosse & Dupont, qui a réalisé 200 millions de chiffre d'affaires l'an dernier, se trouve à l'étroit dans ses locaux actuels basés à Hermes, à une trentaine de kilomètres. « Nous manquons de place à Hermes. A tel point que nous avons été obligés d'externaliser une partie du stockage. Notre bâtiment principal a quasiment cinquante ans. II a été bien entretenu mais il ne correspond plus aux normes environnementales, ni à notre activité : il manque de hauteur pour le stockage et nous ne disposons pas de quais de chargement/déchargement sans rupture de charge », détaille François Carayol, le directeur général de La Brosse & Dupont. 10.000 références Le groupe vient donc d'investir 20 millions d'euros, sans aide publique, pour construire son nouveau site sur la ZAC Saint-Mathurin à Allonne, avec une surface totale s'étendra sur 18.000 m2. Les travaux, qui viennent de commencer, consistent à fabriquer trois entrepôts de 6.000 m2 chacun et de plus dix mètres de hauteur pour améliorer les flux logistiques. La mise en service est prévue pour début 2026. « C'est le premier projet qui a été validé par les élus pour lancer le développement de la ZAC Saint-Mathurin avec cet objectif de rapatrier cette entreprise historique à Beauvais. L'ambition de cette ZAC est de consolider le tissu artisanal et industriel du territoire en complémentarité avec l'autre ZAC, baptisée Novaparc, qui est, elle, tournée vers les projets d'innovation », explique Matthieu Alaime, le directeur de l'économie de l'agglomération de Beauvais. La Brosse & Dupont possède une vingtaine de marques dans l'hygiène du corps et la beauté (Steripan pour les premiers soins, Miss Den pour le maquillage), la coiffure (Dessange, Glamour), les accessoires de ménage (Elephant, Viledia), la mercerie (Bergère de France) et l'entretien des chaussures (les semelles Baranne). Le groupe revendique au total plus de 10.000 références disponibles à travers une trentaine de pays. En France, 98 % des produits du groupe sont distribués en grande et moyenne surface. Quatre sites en France La Brosse & Dupont, qui possède quatre sites en France (trois dans l'Oise et son siège social à Villepinte, en Seine-Saint-Denis), se charge principalement de la logistique. Seul son site de Béthisy-Saint-Pierre, dans l'Oise, abrite son activité historique de brosserie consistant à fabriquer des brosses à dents, des brosses à cheveux et des accessoires de ménage comme les balais-brosses. Le groupe, qui possède également des filiales en Belgique, au Portugal, en Espagne, en Pologne et en Slovaquie, emploie au total 900 salariés dans le monde. Les 175 employés qui travaillent actuellement à Hermes vont être transférés à Allonne d'ici à 2026. Sans communiquer de calendrier précis, La Brosse & Dupont indique seulement qu'un recrutement aura lieu « en fonction de l'évolution de l'activité » dans les prochaines années.

Gaza : Israël a rapatrié les corps de deux otages détenus par le Hamas lors d'une opération spéciale

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Gaza : Israël a rapatrié les corps de deux otages détenus par le Hamas lors d'une opération spéciale

Le Figaro

time05-06-2025

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Gaza : Israël a rapatrié les corps de deux otages détenus par le Hamas lors d'une opération spéciale

«Que leur mémoire soit bénie», a déclaré ce jeudi le premier ministre Benyamin Netanyahou dans un communiqué. Les deux otages avaient été assassinés le 7 octobre et leurs corps enlevés vers l'enclave palestinienne. Israël a mené une opération spéciale pour ramener les corps de deux otages israélo-américains enlevés au kibboutz Nir lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, a annoncé jeudi le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International «Au cours d'une opération spéciale du Shin Bet (l'agence de la sécurité intérieure, NDLR) et de l'armée dans la bande de Gaza, les corps de deux de nos otages détenus par l'organisation terroriste meurtrière Hamas ont été ramenés en Israël : Judy Weinstein-Haggai et Gad Haggai du kibboutz Nir Oz, que leur mémoire soit bénie», a-t-il déclaré dans un communiqué. «Judy et Gad ont été assassinés le 7 octobre et enlevés vers la bande de Gaza», a-t-il ajouté. Plus d'informations à suivre...

L'Assemblée vote sur les retraites, deux ans après la promulgation de la réforme ; journée de grève et de manifestation à l'appel de la CGT

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L'Assemblée vote sur les retraites, deux ans après la promulgation de la réforme ; journée de grève et de manifestation à l'appel de la CGT

LeMonde

time05-06-2025

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L'Assemblée vote sur les retraites, deux ans après la promulgation de la réforme ; journée de grève et de manifestation à l'appel de la CGT

Plus de deux ans après la promulgation de la réforme des retraites, et à quelques jours de la fin des travaux du « conclave » de partenaires sociaux censés y réfléchir à nouveau, les députés votent sur le sujet, jeudi 5 juin, à la faveur d'une résolution déposée par le groupe GDR (communistes et ultra-marins). Cette résolution, qui a de fortes chances d'être adoptée, avec le soutien de l'ensemble de la gauche et du Rassemblement national, n'aura aucune valeur normative. Mais les communistes espèrent en faire un levier politique pour ranimer la contestation, alors qu'une journée de manifestation et de grèves est justement organisée jeudi, à l'appel de la CGT. Quelque 165 points de rassemblement sont prévus dans toute la France. A Paris, le cortège s'élancera à 14 heures depuis l'Ecole militaire et doit passer à proximité du lieu où la concertation sur les retraites se poursuit. Aucun vote n'a pu avoir lieu au Palais Bourbon sur la réforme La proposition de résolution sera examinée dès 9 heures, à l'entame de la niche parlementaire du groupe GDR. Elle « affirme l'impérieuse nécessité d'aboutir à l'abrogation des mesures les plus régressives » de la loi du 14 avril 2023, à savoir « le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans et l'augmentation de la durée de cotisation portée à 43 annuités dès 2027 ». « Enfin l'Assemblée nationale pour la première fois s'exprimera sur le sujet », s'enthousiasmait fin avril le président du groupe, le député de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu. Aucun vote n'a jusqu'à présent pu avoir lieu au Palais Bourbon sur la réforme, adoptée via l'article 49 alinéa 3 de la Constitution. La première ministre d'alors, Elisabeth Borne, avait engagé sa responsabilité sur le texte sans être renversée. Par la suite, plusieurs tentatives menées par différents groupes ont échoué, la dernière en date étant celle de La France insoumise, dans sa niche parlementaire fin novembre. La proposition de loi des « insoumis » n'avait pu aboutir, victime de l'obstruction du camp gouvernemental. Une tactique que les communistes entendent déjouer avec sa proposition de résolution, qui ne donne pas lieu à l'examen d'amendements. « Un peu de carburant pour une remobilisation sociale » Si le texte n'aura pas force de loi, Stéphane Peu en attend des « effets (…) très puissants ». « Et éventuellement un peu de carburant pour une remobilisation sociale sur le sujet, et peut-être aussi un raffermissement ou une relance de l'intersyndicale très large qu'on avait connue en 2023 », a-t-il espéré devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP) mercredi. Le sujet a retrouvé une actualité en janvier, à la faveur du compromis noué entre le premier ministre, François Bayrou, et le groupe socialiste à l'Assemblée nationale. Ces derniers ont accepté de ne pas censurer son gouvernement, contre un ensemble de promesses, dont la remise en chantier de la réforme des retraites. Mais après l'enthousiasme a rapidement point la déception. Après avoir appelé à des discussions « sans totem ni tabou », le premier ministre a successivement imposé l'objectif d'un équilibre financier en 2030, puis fermé la porte à un retour aux 62 ans. Les syndicats FO et CGT ont claqué la porte dès le début des discussions. Les organisations restant autour de la table prévoient de clore leurs travaux le 17 juin. Le Medef n'a exprimé aucune ouverture quant aux demandes des syndicats de salariés, qui veulent notamment obtenir des possibilités de partir plus tôt pour les femmes qui ont eu des enfants, ou pour les personnes ayant travaillé dans des conditions pénibles ou usantes. Quant aux députés socialistes, ils agitent de nouveau la menace d'une censure du gouvernement Bayrou, si ce dernier ne soumet pas au Parlement un éventuel accord entre les partenaires sociaux. Du côté de la coalition gouvernementale, la proposition de résolution GDR est accueillie avec une certaine indifférence. « Avant, toutes les niches de la gauche avaient un texte pour abolir la réforme des retraites, maintenant on chemine vers 'peut-être qu'il faudrait qu'on se pose la question d'avoir un vote'. Je crois qu'ils n'y croient pas vraiment non plus », a ironisé mardi le porte-parole du groupe MoDem, Erwan Balanant.

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