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Facebook est un terrain miné et toxique pour les activistes écologistes

Facebook est un terrain miné et toxique pour les activistes écologistes

24 Heures28-07-2025
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Menaces, harcèlement: le réseau social de Meta est le plus «toxique» pour les défenseurs de l'environnement, selon une enquête, devant X ou Instagram. Publié aujourd'hui à 17h38
62% des défenseuses et défenseurs du climat ont été victimes d'abus en ligne sur Facebook (image d'illustration).
KEYSTONE/Alicia Windzio
Bien loin des innocentes demandes d'amitié et des groupes d'anciens camarades d'école, Facebook semble être aussi une arène de cyberviolences pour les activistes écologistes. C'est ce que montre une enquête de Global Witness publiée mi-juillet, relayée par BFMTV .
D'après l'ONG spécialisée dans les violations des droits humains et des abus environnementaux, plus de 90% des quelque 200 défenseuses et défenseurs du climat interrogés dans six pays différents ont dénoncé des cyberviolences à leur encontre, liées à leur engagement climatique.
Chiffre tout aussi inquiétant, 63% d'entre eux ont confié craindre pour leur sécurité. «Ils ont même menacé de me battre et de me tuer, confie Jörg, un activiste allemand. J'ai aussi reçu des messages anonymes qui disaient des choses comme «la prochaine fois que je te vois sur la route, j'utiliserai ma voiture pour te rouler dessus.» Facebook, pire plateforme pour les écolos
Selon les personnes interrogées, les menaces et le harcèlement en ligne seraient plus présents et décomplexés sur Facebook. En effet, 62% des défenseuses et défenseurs du climat ont été victimes de harcèlement sur ce réseau social , contre 37% sur X, 36% sur WhatsApp et 26% sur Instagram.
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Comment expliquer ce résultat? Global Witness met en cause la popularité des plateformes de Meta. Facebook est en effet le réseau social avec le plus d'utilisateurs actifs, plus de 3 milliards par mois, selon Statista .
Des sondés regrettent le manque de soutien de la part des plateformes. Quant à l'organisation Global Witness, elle prône une modération des contenus plus efficace. Sauf que les réseaux sociaux de Meta ou même X s'orientent au contraire vers une politique plus libertaire , laissant ainsi la place à davantage de désinformation et de cyberviolence .
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Laurène Ischi est journaliste au sein de l'équipe digitale de Tamedia. Après un bachelor en lettres à Lausanne, elle a obtenu son master à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel en 2021. Elle se passionne pour les sujets de société et a travaillé pour «Femina» pendant 4 ans.­ Plus d'infos
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