logo
« Jouer par ces températures est très dangereux »  : le milieu de terrain de Chelsea Enzo Fernandez s'oppose aux matches en cas de fortes chaleurs avant la finale face au PSG

« Jouer par ces températures est très dangereux » : le milieu de terrain de Chelsea Enzo Fernandez s'oppose aux matches en cas de fortes chaleurs avant la finale face au PSG

L'Équipe12-07-2025
Le milieu de terrain de Chelsea Enzo Fernandez a estimé vendredi que jouer par fortes chaleurs, comme c'est le cas depuis le début de la Coupe du monde des clubs aux États-Unis, était « très dangereux » et nuisait également au spectacle, deux jours avant la finale contre le PSG (dimanche, 21 heures).
Cette Coupe du monde des clubs restera marquée par le carton du PSG face au Real Madrid (4-0) en demi-finales et plus globalement par le climat tout au long de la compétition. Orages et canicules se sont entremêlés lors de ce mois de compétition et le joueur de Chelsea Enzo Fernandez, adversaire des Parisiens en finale dimanche (21 heures), est monté au créneau vendredi pour se plaindre des fortes chaleurs.
« La chaleur est incroyable. L'autre jour, j'ai eu un léger vertige et j'ai dû m'asseoir par terre. Jouer par ces températures est très dangereux, et évidemment, pour le spectacle, pour ceux qui viennent au stade pour en profiter et pour ceux qui regardent à la maison, le rythme n'est pas le même, ça ralentit tout », a déclaré le champion du monde à deux jours de la finale de la Coupe du monde des clubs à East Rutherford (New Jersey).
Depuis le début du tournoi, la plupart des matches se sont déroulés sous des températures caniculaires, obligeant les organisateurs à instaurer deux pauses par période pour permettre aux joueurs de se rafraîchir. Ce phénomène de chaleur est accentué par les horaires des rencontres, le plus souvent programmées à midi ou dans l'après-midi pour satisfaire les téléspectateurs européens.
La finale de dimanche au MetLife Stadium est ainsi prévue à 15 heures (heure locale) et la température attendue devrait dépasser les 31°C. « Espérons qu'ils changeront les heures de coup d'envoi pour que le spectacle soit meilleur », a ajouté Fernandez à propos de la Coupe du monde 2026, qui aura lieu dans onze mois aux États-Unis, au Mexique et au Canada.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

« Savoir entretenir la flamme » : Thomas Sénécal, directeur des sports de Canal+, détaille les contours de la saison à venir
« Savoir entretenir la flamme » : Thomas Sénécal, directeur des sports de Canal+, détaille les contours de la saison à venir

L'Équipe

time4 hours ago

  • L'Équipe

« Savoir entretenir la flamme » : Thomas Sénécal, directeur des sports de Canal+, détaille les contours de la saison à venir

Le directeur du service des sports de Canal+, Thomas Sénécal, prépare activement la rentrée de la chaîne où la Ligue des champions aura encore une place de choix. Aux commandes du service des sports de Canal+ depuis le 1er juillet 2022, Thomas Sénécal a vécu une saison forcément particulière. La Ligue des champions, conclue par la victoire du PSG, a notamment offert à la chaîne un scénario inédit et exaltant. Mais l'affaire de sexisme au sein du service rugby a marqué aussi les esprits. « La Ligue des champions, avec sa nouvelle formule et la victoire du PSG, vous a été très favorable ?Nous avions au total 546 matches à mettre à l'antenne. Et le succès a été immédiat avec + 15 % par rapport à la saison précédente. La saison régulière a rassemblé un grand nombre de fidèles, le multiplex, à la fin de la phase de groupes, a aussi crevé l'écran. Avec 40 ans d'expérience dans le foot, nous n'en avions jamais diffusé un avec 18 matches simultanés. Ça nous a donné un spectacle dingue avec 60 buts, du suspense... Nous avons aussi battu le record historique sur Canal d'un programme et pas seulement de sport, avec 4,14 millions d'abonnés pour la demi-finale retour Arsenal- PSG (2-1). Donc le parcours du PSG est venu sublimer une saison déjà très bien engagée avec de belles histoires, l'épopée brestoise, Lille classé dans les huit premiers. La saison a été très riche sportivement et éditorialement. Allez-vous modifier des choses ?On veut garder cette dynamique, cet élan. C'est vraiment le mot que j'aime retenir pour cette rentrée, savoir entretenir la flamme. On aura aussi en plus l'OM cette saison, et on sait que nos abonnés adorent ce club. L'architecture ne change pas avec un match le mardi sur Canal+ Foot et un le mercredi sur Canal+, et le Canal Champions Club avant et après. Et on est ravi de compter sur Samir Nasri qui a résigné pour quatre ans. « On a créé des émotions, des souvenirs finalement pour les gens qui nous regardaient » Pourquoi le garder était-il important ?Il est l'archétype du consultant moderne, expert et espiègle aussi. C'est une voix qui porte, et il a l'oeil partout. Même sur le plateau. Et il a la vivacité d'esprit, le sens de la formule, de l'humour et un sourire communicatif. Et on est tellement attaché à lui qu'on a produit un documentaire Rebelle, qu'on diffusera le 31 août en prime-time sur Canal, qui raconte sa trajectoire hors norme avec des témoignages inédits, notamment familiaux. La rumeur a laissé entendre que Bertrand Latour, recruté l'an passé, pouvait partir ?Si nos talents sont courtisés, ça veut dire qu'on ne s'est pas trompé. Il a fait une super saison, il aime le débat, la contradiction. Il a apporté à nos plateaux, du nerf, du dynamisme. Nous renforçons d'ailleurs notre proposition sur les débats en déclinant Jour de foot avec une quotidienne sur le foot français ou étranger, présentée par Nicolas Tourriol, sur Canal+ Foot à 23h. Bertrand fera partie du tour de table avec Laurent Paganelli, Margot Dumont. Les soirs de Coupe d'Europe, l'émission sera remplacée par le débrief des matchs. Cette saison était aussi la première année sans la Ligue 1 ?Cela n'a pas été un sujet. Depuis plus de dix ans maintenant, Maxime Saada (le président de la chaîne) a entamé une démarche de diversification et, aujourd'hui, notre offre est pléthorique et très qualitative. Cette richesse a séduit en linéaire comme en digital où on a doublé le nombre de vues pour atteindre 3 milliards en 2024. On le doit à la qualité des scénarii sportifs incroyables - la Ligue des champions, la victoire historique de Zarco au GP de France, McIl Roy et sa veste verte à Augusta - et notre manière de les accompagner. On a créé des émotions, des souvenirs finalement pour les gens qui nous regardaient. Ce package global a été plus important que les droits qu'on n'avait pas. Et le service des sports travaille à partir des droits qui sont acquis. En matière de football, quelles seront les nouveautés ?On va décliner le multiplex (4 matches) sur la Premier League sur Canal+ Sport le samedi à 16 heures. On a la volonté de la réenchanter, la remettre là où elle le mérite, c'est-à-dire à la place de premier Championnat de clubs au monde. Et nous n'avons pas renouvelé notre contrat avec la Saudi Pro League. « On veut travailler beaucoup sur la pédagogie » À votre arrivée, vous insistiez beaucoup sur l'importance de l'inside ?C'est notre marque de fabrique aussi bien sur les Grands Prix de F1 que sur le rugby. La semaine dernière à Bayonne, avec Maxime Saada, nous avons rencontré les présidents de Top 14 et de Pro D2 et les responsables de la Ligue pour échanger sur les manières futures de filmer le rugby, de continuer à innover. Cette année, on a eu aussi une belle saison avec notre meilleur score depuis 2014 : un million d'abonnés devant Canal, le soir de la finale (le 28 juin entre Toulouse et l'UBB). Une affaire de sexisme a été révélée au service rugby. Allez-vous le modifier ?Il ne faut pas tout mélanger. Nous avons été saisis de comportements inappropriés, de sexisme. Après une enquête interne, des sanctions ont été prises. Mais je ne veux pas stigmatiser une de nos rédactions. Nous avons une grande équipe au service des sports de 150 journalistes et nous traitons cette situation à l'échelle du service dans son ensemble. Mais on va de l'avant et je fais le distingo avec ce qu'on voit à l'antenne. Le travail de l'équipe d'Éric Bayle, qui dirige le service depuis une trentaine d'années, est plébiscité par nos abonnés, année après année. Les audiences progressent et on pense avoir encore une marge de progression. On veut travailler beaucoup sur la pédagogie. En raison des règles complexes du rugby, on va faire des modules qui apprennent aux gens, moins avertis peut-être, à décoder la gestion des arbitres. Vous devez aussi réintégrer, sur décision de justice, Stéphane Guy ?Nous exécuterons bien sûr cette décision. Mais nous n'avons pas encore échangé de manière précise sur ses missions. Hors football, quelles seront les autres nouveautés ?Nous créons une émission mensuelle « sport et santé », dont la programmation reste à déterminer. Je veux qu'on crée en quelque sorte la "clinique du sport idéale" avec les plus grands spécialistes, médecins du sport, kinés, préparateurs physiques, psychologues pour aborder en profondeur ces sujets de préparation physique, préparation mentale plus que jamais d'actualité. Lyes Houhou la présentera. Nous poursuivons aussi notre offre de documentaires. Celui sur Platini interviendra au cours de la saison 2025-2026, il y en aura aussi un sur Thomas Ramos à la rentrée et un autre sur Romain Ntamack. On suit également Amandine Buchard, cette judoka qui se met au rugby et qui vise ces deux sports aux Jeux de Los Angeles. Ainsi que Sakina Karchaoui et plusieurs de ses coéquipières pour 2026. Nous avons aussi des projets en digital avec Laure Boulleau qui proposera Retour aux sources où elle revient avec des sportifs sur le terrain de leurs débuts. Ces programmes seront diffusés à la fois sur nos antennes et nos comptes sociaux... Pour toucher un public de jeunes, et aller chercher les abonnés de demain. » À lire aussi Comment les Bleues se sont donné des ailes Pourquoi Mbeumo vaut 81 M€ Rennes accélère sur Merlin Un changement de dimension à confirmer

Combien de temps pour accéder au nouveau stade du PSG ? Voici les gagnants et les perdants du possible déménagement
Combien de temps pour accéder au nouveau stade du PSG ? Voici les gagnants et les perdants du possible déménagement

Le Parisien

time5 hours ago

  • Le Parisien

Combien de temps pour accéder au nouveau stade du PSG ? Voici les gagnants et les perdants du possible déménagement

Le PSG et le Parc des Princes , une histoire d'amour qui pourrait « bientôt » appartenir au passé. Irrité de ne pas pouvoir racheter son enceinte historique à la Ville de Paris , le club de la capitale a décidé de déménager. Ce que certains pensaient n'être qu'une menace est devenue une envie très concrète, début juin. Le nouveau champion d'Europe a dévoilé les deux sites sur lesquels il a jeté son dévolu , d'abord pour y mener des études plus poussées avant de n'en retenir qu'un pour y bâtir l'enceinte de ses rêves. Deux terrains assez éloignés de Paris, à Poissy (Yvelines) et Massy (Essonne) , mais qui cochent de nombreux critères.

Comme Koundé ou Thuram : de défenseuse centrale à latérale, la reconversion réussie d'Elisa De Almeida
Comme Koundé ou Thuram : de défenseuse centrale à latérale, la reconversion réussie d'Elisa De Almeida

L'Équipe

time5 hours ago

  • L'Équipe

Comme Koundé ou Thuram : de défenseuse centrale à latérale, la reconversion réussie d'Elisa De Almeida

Défenseuse centrale au PSG, Elisa De Almeida s'épanouit en tant que latérale droite avec l'équipe de France. Un poste qu'elle a dû appréhender. L'image a deux ans mais elle est encore très présente sur les réseaux sociaux. On y voit Elisa De Almeida sauver sur sa ligne un tir de Mary Fowler, lors du quart de finale de la Coupe du monde (0-0, 7-6 aux tirs au but pour l'Australie). La Française hurle sa rage, poing serré : « J'ai eu beaucoup d'émotions dans ma carrière, mais celle-là... On était 11 contre 50 000 et j'ai eu l'impression d'éteindre le stade. » La joueuse du PSG, cadre des Bleues depuis 2020, évoluait déjà latérale droite en sélection. Un poste où cette défenseuse centrale s'est installée, un peu à contrecoeur. « J'espère que le coach se souvient que je joue dans l'axe au PSG », glissait-elle malicieusement deux jours avant d'affronter les Pays-Bas (5-2, dimanche), un match qu'elle a terminé... dans l'axe, à la suite de la sortie d'Alice Sombath. Mais c'est bel et bien sur le côté que Laurent Bonadei l'utilise constamment, pour « sa qualité de relance, son énergie, sa puissance ». « On y avait pensé avec Hervé Renard parce qu'on n'avait pas de joueuses avec un profil qui correspondait à ce qu'on cherchait, a-t-il raconté. Elle a fait preuve de beaucoup d'humilité et beaucoup travaillé. Elle a mis sa fierté de côté pour la sélection. » « Elle a pris la pleine mesure de son nouveau poste en Bleues. Elle prend plus de plaisir qu'au début » Griedge Mbock, défenseuse de l'équipe de France Son amie Sakina Karchaoui, qu'elle a connue à Montpellier et avec qui elle évolue aussi à Paris, a vécu de près son adaptation : « Elle aime bien être latérale désormais. Elle a beaucoup progressé à ce poste-là. Elle l'a enfin accepté et cela l'a libérée. Au début, elle était plus défensive, mais désormais elle apporte beaucoup offensivement. » Sandie Toletti, également membre du trio formé par le MHSC, abonde : « À ce poste, elle est elle-même désormais. Elle prend son couloir droit et suit son instinct. » On a notamment pu l'apprécier lors de la première journée de la phase de groupes. Face à l'Angleterre (2-1, le 5 juillet), elle avait été une des meilleures et avait notamment démarré l'action qui avait mené à l'ouverture du score de Marie-Antoinette Katoto. Mais au PSG, donc, elle joue le plus souvent dans l'axe, dans une charnière comme lors de la réception de l'OL (0-2, le 18 janvier) ou axe droit d'une défense à trois. Cela avait été le cas lors de la demi-finale de play-offs face au Paris FC (3-0, le 11 mai) et en finale des play-offs au Groupama Stadium (0-3, le 16 mai). « Elle est intelligente, technique et peut s'adapter, apprécie la Parisienne Griedge Mbock. Elle a pris la pleine mesure de son nouveau poste en Bleues. Elle prend plus de plaisir qu'au début. » Jean-Louis Saez, directeur sportif de Montpellier quand elle a été recrutée en 2019, s'étonne un peu de ce débat : « Elle a commencé sa carrière dans le couloir droit, à Juvisy. Après, elle a été utilisée dans l'axe. Comme on recherchait une centrale qui se déplaçait vite, on avait opté pour elle. » Mais à la manière d'un Jules Koundé, d'un Benjamin Pavard ou « même d'un Lilian Thuram qui a quand même marqué un doublé en demi-finales de Coupe du monde », comme le rappelle Saez, De Almeida met sa polyvalence au service de l'équipe de France.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store