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12 morts dans des frappes de l'armée israélienne, qui dit avoir ciblé le Hezbollah

12 morts dans des frappes de l'armée israélienne, qui dit avoir ciblé le Hezbollah

La Presse5 days ago
Malgré un accord de cessez-le-feu, Israël mène régulièrement des frappes sur le Liban, principalement dans le sud.
12 morts dans des frappes de l'armée israélienne, qui dit avoir ciblé le Hezbollah
(Jérusalem) Des frappes israéliennes dans la région de la Békaa, dans l'est du Liban, ont fait 12 morts mardi, selon l'agence de presse officielle libanaise (ANI), l'armée israélienne disant avoir visé des cibles du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le secteur.
Agence France-Presse
« Des avions de chasse ennemis ont mené des raids sur la zone de Wadi Fara, dans le nord de la vallée de la Békaa, dont l'un a visé un camp de déplacés syriens, causant la mort de 12 martyrs parmi lesquels sept Syriens, et faisant huit blessés », a rapporté l'ANI.
« Les complexes militaires qui ont été frappés étaient utilisés par l'organisation terroriste du Hezbollah pour former et entraîner des terroristes à planifier et à mener des attaques terroristes contre les troupes [israéliennes] et l'État d'Israël », a affirmé l'armée.
Le communiqué précise qu'une opération militaire israélienne menée en septembre 2024 a entraîné la mort des commandants de la force Radwan à Beyrouth et dans le sud du Liban, mais que « depuis lors, l'unité s'efforce de rétablir ses capacités ».
« Le stockage d'armes et les activités de l'organisation terroriste Hezbollah sur ces sites constituent une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban et représentent une menace future pour l'État d'Israël », ajoute encore le communiqué militaire.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que ces dernières frappes constituaient « un message clair » adressé au Hezbollah et au gouvernement libanais « qui est responsable du respect de l'accord » de cessez-le-feu.
« Nous frapperons tous les terroristes et contrecarrerons toute menace pesant sur les habitants du nord et sur l'État d'Israël, et nous riposterons avec une force maximale contre toute tentative de reconstruction », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Un accord de cessez-le-feu a mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre 2024.
Malgré cet accord, entré en vigueur après plus d'un an d'hostilités et deux mois de guerre ouverte ayant fortement affaibli le mouvement soutenu par l'Iran, Israël mène régulièrement des frappes sur le Liban, principalement dans le sud.
L'armée israélienne affirme viser le Hezbollah dans ses bombardements et accuse les autorités libanaises de ne pas agir suffisamment pour le désarmer.
En vertu de l'accord de trêve, le Hezbollah devait retirer ses combattants au nord du fleuve Litani, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne, seules l'armée libanaise et les forces de maintien de la paix des Nations unies devant être déployées dans le secteur.
Israël, qui devait de son côté retirer complètement ses troupes du Liban, les maintient toutefois dans cinq positions du sud du pays, qu'il juge stratégiques.
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La République démocratique du Congo et le M23 signent une trêve élargie
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La Presse

time18 hours ago

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La République démocratique du Congo et le M23 signent une trêve élargie

La République démocratique du Congo et le M23 signent une trêve élargie (Doha) Le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, et Kinshasa ont signé samedi au Qatar une déclaration de principes comprenant un engagement pour un cessez-le-feu permanent, saluée comme une « avancée significative » pour la paix dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Agence France-Presse Cette région riche en minerais est en proie aux conflits depuis plus de 30 ans et de précédents accords de paix et cessez-le-feu ont été conclus puis violés ces dernières années. Le M23, qui s'est emparé de villes stratégiques lors d'une offensive éclair en janvier et février, avait insisté pour négocier son propre accord de cessez-le-feu avec Kinshasa, après que son allié rwandais a signé un accord de paix à Washington le mois dernier. « Les parties s'engagent à respecter leur engagement en faveur d'un cessez-le-feu permanent », et « s'abstenir de toute action susceptible d'entraver le déroulement normal du processus de cessez-le-feu », indique une déclaration de principes signée par des hauts responsables du M23 et de la RDC à Doha après trois mois de discussions dans l'émirat du Golfe. PHOTO KARIM JAAFAR, AGENCE FRANCE-PRESSE Le médiateur de paix Sumbu Sita Mambu, haut représentant du chef de l'État en République démocratique du Congo, et le secrétaire exécutif du groupe armé M23 soutenu par le Rwanda, Benjamin Mbonimpa. La déclaration énonce l'engagement d'entamer prochainement des négociations formelles en vue d'un accord de paix global. Elle prévoit également une feuille de route pour le rétablissement de l'autorité de l'État dans l'est de la RDC une fois un accord de paix signé. « Avancée significative » « Cette déclaration tient compte des lignes rouges que nous avons toujours défendues notamment le retrait non négociable de l'AFC/M23 des parties occupées suivi du déploiement de nos institutions », s'est félicité sur X le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya. « L'une des clauses les plus importantes de la déclaration d'intention est l'accent mis sur l'extension du contrôle et de l'autorité de l'État sur l'ensemble de son territoire », a souligné l'envoyé spécial des États-Unis pour l'Afrique, Massad Boulos, présent lors de la signature. PHOTO IBRAHEEM ABU MUSTAFA, REUTERS Massad Boulos Les violences se sont intensifiées au cours des derniers mois dans cette région frontalière du Rwanda, avec une offensive éclair du M23 et des troupes rwandaises (FDR) sur Goma et Bukavu, face à une armée congolaise dépassée. Elles ont fait des milliers de morts, selon le gouvernement congolais et l'ONU, et aggravé une crise humanitaire pour des centaines de milliers de déplacés. Depuis février, le front dans l'est de la RDC s'est stabilisé. Mais des violences se poursuivent entre le M23 et une myriade de milices pro-Kinshasa qui mènent des actions de guérilla. Par le passé, ni le M23, ni les milices locales n'ont reconnu les accords de cessation des combats. « Cette avancée significative marque une étape majeure dans les efforts déployés pour instaurer une paix, une sécurité et une stabilité durables dans l'est de la RDC et dans la région des Grands Lacs », a salué dans un communiqué le président de la Commission de l'Union africaine, Mahamoud Ali Youssouf. « Rôle déterminant » du Rwanda Les parties se sont engagées à mettre en œuvre les dispositions de la déclaration « au plus tard le 29 juillet 2025 », et se sont engagées à « entamer des négociations directes […] au plus tard le 8 août 2025 », et de parvenir à un consensus et de « signer l'accord au plus tard le 18 août 2025 », précise le texte signé samedi. La déclaration précise que les négociations pour un accord de paix s'aligneront sur l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda signé fin juin à Washington. Ce texte vise à mettre fin aux conflits qui ont fait des milliers de morts dans l'est du Congo ces dernières décennies, mais ses dispositions doivent encore être mises en œuvre. Le Rwanda nie soutenir militairement le groupe armé qui a repris ses opérations dans la région en 2021, mais début juillet, des experts de l'ONU ont pointé le « rôle déterminant » joué par son armée dans l'offensive de janvier et février. Une rencontre entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame doit avoir lieu dans les prochains mois.

L'ex-président Yoon inculpé d'abus de pouvoir
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La Presse

time19 hours ago

  • La Presse

L'ex-président Yoon inculpé d'abus de pouvoir

(Séoul) L'ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol, poursuivi pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale en décembre 2024, a été inculpé samedi pour abus de pouvoir. Agence France-Presse M. Yoon a plongé la Corée du Sud dans une crise politique lorsqu'il a tenté de renverser le pouvoir civil le 3 décembre 2024, en envoyant des soldats armés au parlement afin d'empêcher les élus de voter contre sa déclaration de loi martiale. M. Yoon, destitué en avril, avait déjà effectué un séjour en détention de janvier à mars, devenant le premier chef d'État en titre à être arrêté dans l'histoire de la Corée du Sud. Il avait fini par être remis en liberté pour vice de procédure. Le 10 juillet, il a été de nouveau placé en détention sur ordre d'un juge qui avait dit craindre une destruction de preuves. Samedi, la procureure Park Ji-young a dit à la presse que le parquet a « inculpé l'ancien président Yoon Suk Yeol pour abus de pouvoir et obstruction à l'exercice de fonctions officielles spéciales ». Selon Mme Park, l'ex-président n'avait pas suivi les procédures requises pour déclarer la loi martiale, notamment en organisant une réunion avec tous les membres du cabinet du gouvernement. Il est également accusé d'avoir « rédigé et jeté un faux document qui indiquait que le premier ministre et le ministre de la Défense avaient approuvé la loi martiale ». M. Yoon refuse de se rendre aux interrogatoires depuis qu'il a été placé en détention et a comparu devant le tribunal vendredi lors d'une audience pour demander l'annulation de son mandat d'arrêt. L'équipe juridique de l'ex-président a indiqué aux journalistes que ce dernier s'était défendu pendant plus de 30 minutes et avait déploré sa « mobilité physique limitée et les difficultés auxquelles il était confronté ». Le tribunal a néanmoins rejeté la demande. L'ancien chef de l'État est détenu seul dans une cellule équipée d'un ventilateur, alors que la Corée du Sud est écrasée par la canicule.

La communauté druze, minorité religieuse au cœur de la crise
La communauté druze, minorité religieuse au cœur de la crise

La Presse

timea day ago

  • La Presse

La communauté druze, minorité religieuse au cœur de la crise

Un Syrien druze est accueilli par la communauté druze à son arrivée dans les hauteurs du Golan, occupées par Israël, mercredi. (Beyrouth) Les récents combats à Souweïda, dans le sud de la Syrie, ont fait des centaines de morts, ébranlé le nouveau gouvernement du pays et impliqué son voisin israélien. Euan Ward The New York Times Au cœur de la crise se trouvent les Druzes, une minorité religieuse hermétique qui a su garder son identité en Syrie, au Liban et en Israël, préservant des traditions strictes tout en s'adaptant aux puissances régionales. Cet équilibre, autrefois essentiel à leur survie, est aujourd'hui menacé par les bouleversements en Syrie et l'attitude de plus en plus affirmée d'Israël dans la région. PHOTO LEO CORREA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Femmes druzes s'apprêtant à rentrer en Syrie près d'un point de contrôle israélien sur les hauteurs du Golan, jeudi. Fermée aux étrangers et souvent mal comprise, la religion druze remonte au XIe siècle. C'est une branche de l'ismaélisme, un courant chiite de l'islam. Les Druzes partagent des racines historiques avec l'islam, mais ne sont pas musulmans. Leur religion monothéiste mêle des éléments de la philosophie grecque, de l'hindouisme et du néoplatonisme, avec des textes sacrés accessibles uniquement à quelques privilégiés. Ce mysticisme a longtemps suscité à la fois fascination et suspicion, et conduit certains érudits musulmans à les qualifier d'hérétiques au fil des siècles. Plus de la moitié du million de Druzes vit en Syrie, où ils représentent environ 3 % de la population. Les autres foyers druzes sont au Liban, en Israël, ainsi que dans les hauteurs du Golan, occupées par Israël depuis 1967. Loyauté, allégeance et compromis Les Druzes sont loyaux envers l'État dans lequel ils vivent, une tradition ancrée dans leur doctrine religieuse, qui privilégie pragmatisme et autopréservation et évite la confrontation politique. Cette approche a conduit les Druzes de Syrie, du Liban et d'Israël sur des voies politiques divergentes, mais un lien transnational fort perdure, fait de parenté, de mémoire commune et de protection mutuelle. « Ce qui est étrange, c'est que cette communauté a survécu jusqu'à aujourd'hui dans l'un des endroits les plus violents du monde, mais nous avons une philosophie, et je crois sincèrement que c'est cette philosophie qui nous a sauvés », affirme Fadi Azzam, romancier et poète druze syrien originaire de Souweïda, qui a fui pendant la guerre civile. Sous l'ancien dirigeant syrien Bachar al-Assad, les Druzes ont su naviguer entre rébellion et intégration profonde au régime. Beaucoup ont servi dans l'armée syrienne, mais les milices locales ont conservé une certaine indépendance, assurant l'ordre dans leurs zones, notamment à Souweïda, principal foyer druze. Cet équilibre a été bousculé récemment, quand le nouveau gouvernement syrien du président Ahmad al-Charaa a voulu imposer une mesure d'autorité sur les multiples groupes armés issus de la guerre civile. La situation a explosé cette semaine avec des affrontements meurtriers à Souweïda entre des combattants druzes et des membres de tribus bédouines. Les forces gouvernementales ont été envoyées pour rétablir l'ordre, mais elles se sont heurtées à des hommes armés druzes méfiants envers le nouveau pouvoir syrien. PHOTO BAKR ALKASEM, AGENCE FRANCE-PRESSE Des combattants bédouins et tribaux se déploient alors qu'une voiture brûle à l'entrée ouest du cœur druze de Souweïda, en Syrie, jeudi. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, un organisme établi en Angleterre, ces troubles ont fait plus de 500 victimes. Israël, qui se pose en protecteur du groupe contre les vœux de nombreux Druzes syriens, est intervenu militairement. « Entre le marteau et l'enclume » En Israël, ces violences ont agité la petite, mais influente communauté druze du pays. Certains ont manifesté, bloqué des routes et, dans certains cas, forcé l'entrée en Syrie. L'armée israélienne a réagi en frappant le cœur de Damas, la capitale syrienne. Or, pour de nombreux Druzes syriens, ces attaques ont accentué leur isolement face au nouveau gouvernement. PHOTO LEO CORREA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Druzes syriens et israéliens lors d'une manifestation de soutien mutuel près de la ligne de démarcation entre la Syrie et les hauteurs du Golan occupé par Israël près de Majdal Chams, mercredi « En ce moment, les Druzes sont entre le marteau et l'enclume », constate Reda Mansour, historien druze israélien et professeur à l'Université Reichman de Tel-Aviv. Pour l'heure, un cessez-le-feu fragile semble tenir. Mais le conflit a rouvert des plaies profondes, évoquant des persécutions sur plusieurs siècles, à l'époque de l'Empire ottoman et des régimes nationalistes arabes du XXe siècle. Dans les années 1950, une campagne brutale du président syrien Adib Chichakli a fait des centaines de morts parmi les Druzes et leurs villes ont été bombardées. Ce traumatisme a façonné la doctrine d'autosuffisance druze en Syrie. « Si on classait les sociétés du Proche-Orient, il y aurait les agriculteurs et les bergers, puis ceux qui font du commerce et ceux qui se battent. Les Druzes sont des combattants », explique M. Azzam. « Ça fait partie du mystère qui les entoure. » PHOTO SHADI AL-DUBAISI, AGENCE FRANCE-PRESSE Des soldats syriens druzes font un signe de victoire après le retrait, jeudi, des forces armées syriennes du gouvernorat de Souweïda. Hors de Syrie, les Druzes se sont taillé une place, exerçant leur influence dans certains pays et prêtant allégeance dans d'autres. Au Liban, où ils représentent 5 % de la population, de puissantes familles druzes agissent depuis longtemps comme médiateurs, équilibrant les alliances avec les factions chrétiennes, sunnites et chiites à travers guerres et crises. Ils servent dans l'armée israélienne En Israël et sur le plateau du Golan contrôlé par Israël, où vivent 145 000 Druzes, ils occupent une place unique : contrairement aux autres minorités arabes, les hommes druzes sont enrôlés dans l'armée israélienne et beaucoup occupent des postes militaires ou politiques de haut rang. Les citoyens druzes ont néanmoins exprimé leur frustration face à l'inégalité de traitement et à une loi de 2018 qui a sapé leur statut de citoyens à part entière. « L'approche druze pour survivre a toujours été, quel que soit le pays, d'être le groupe le plus patriotique », résume M. Mansour. Cette stratégie a servi les Druzes pendant des siècles, mais à Souweïda, ses limites ont été mises à nu. PHOTO SHADI AL-DUBAISI, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Des Syriens constatent les dégât après le retrait des troupes gouvernementales, jeudi, à Souweïda. Jeudi, de nombreux habitants sont sortis après s'être terrés chez eux pendant des jours, découvrant un carnage, des devantures de magasins saccagées, des rues jonchées de débris et des chars encore fumants. À des centaines de kilomètres de là, M. Azzam est sous le choc de la perte de sa tante, qui a péri dans le bain de sang. Il s'interroge sur l'avenir. « Je ne suis pas optimiste, mais je ne suis pas pessimiste non plus », dit-il. « C'est une journée difficile et mes sentiments sont à vif. » Cet article a été publié dans le New York Times. Lisez la version originale (en anglais ; abonnement requis).

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