
Le pétrole plombé par un emploi américain atone
La santé du marché de l'emploi aux États-Unis s'est en effet dégradée en juillet, notamment à cause de l'incertitude causée par les guerres commerciales lancées par Donald Trump, avec un taux de chômage en progression à 4,2%, contre 4,1% en juin. Les créations d'emplois se sont, elles, établies à 73.000 le mois précédent, et celles du mois de mai et juin ont été fortement révisées à la baisse, à des niveaux plus vus depuis la pandémie de Covid-19.
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Décision de l'Opep+
L'inquiétude sur l'économie des États-Unis, de loin le premier consommateur d'or noir au monde, a directement fait chuter les cours du brut, les opérateurs craignant de voir une baisse de la demande. D'un point de vue plus technique, «les investisseurs ont beaucoup acheté en début de semaine», poussés par les risques de sanctions américaines sur le brut russe si Moscou ne met pas fin à la guerre en Ukraine avant la date du 8 août, rappelle M. Schork. Donald Trump avait précédemment évoqué une surtaxe indirecte de 100% sur les pays qui achètent des produits russes, notamment des hydrocarbures. «Désormais, les opérateurs tentent (...) d'atténuer leurs pertes», commente Stephen Schork.
Le marché attend par ailleurs la décision à venir de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) qui «pourrait bien donner le ton aux marchés pétroliers pour le reste du mois d'août», affirme Han Tan de Nemo.Money, filiale du groupe Exinity. Le cartel devrait augmenter sa limite de production de 548.000 barils par jour pour le mois de septembre, comme attendu. Cela est «considéré comme une affaire réglée», écrit toutefois Barbara Lambrecht, de Commerzbank, «il est donc peu probable que les prix y réagissent beaucoup».
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La chaîne Claire's se déclare en faillite aux États-Unis ainsi qu'au Canada prochainement
Le groupe de bijoux fantaisies Claire's a annoncé mercredi avoir placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites, dite Chapter 11, ses activités américaines et plusieurs de ses filiales opérant des magasins sous enseigne Claire's et Icing. Il a précisé qu'une procédure en ce sens allait également être initiée au Canada, sans donner de précision sur le calendrier. Les magasins vont rester ouverts et les employés vont continuer d'être payés, a-t-il relevé. Sa filiale française a déjà été placée en redressement judiciaire en juillet, a indiqué l'avocat des représentants du personnel. La décision d'engager une procédure de faillite aux États-Unis «est difficile mais nécessaire», a affirmé Chris Cramer, patron de Claire's depuis juin 2024, cité dans un communiqué. «Une concurrence accrue, les tendances de dépenses des consommateurs et la prise de distance continue avec le commerce de rue, associés à nos obligations actuelles en matière d'endettement et les facteurs macroéconomiques, nécessitent cette mesure», a-t-il poursuivi. Publicité «Nous continuons de mener des discussions actives avec de potentiels partenaires stratégiques et financiers», a-t-il assuré, évoquant la détermination des dirigeants à mener à bien une «revue des alternatives stratégiques». C'est la seconde fois que Claire's se place sous la protection du Chapter 11. En 2018, elle avait déjà utilisé ce dispositif pour réduire une dette colossale de 2,1 milliards de dollars. Créée en 1961, Claire's avait été racheté en 2007 par la société d'investissements Apollo Global Management. Une procédure de redressement judiciaire engagée en France D'après les documents déposés mercredi auprès d'un tribunal des faillites de l'État du Delaware, la société d'investissements Elliott Management est désormais son plus gros actionnaire avec une participation cumulée d'au moins 39,61%. Selon le site internet de Claire's, le groupe opère plus de 2.750 magasins à son effigie dans dix-sept pays d'Amérique du Nord et d'Europe ainsi que 190 magasins Icing en Amérique du Nord. Il dispose aussi de plus de 300 magasins franchisés au Moyen-Orient et en Afrique du Sud et vend ses produits dans des milliers de concessions dans le monde. Les derniers résultats disponibles sur son site portaient sur l'exercice fiscal 2021, il s'agissait alors de données préliminaires non auditées : le groupe prévoyait des ventes nettes de 1,39 milliard de dollars et un résultat opérationnel à données comparables entre 273 et 277 millions. Sollicité concernant notamment des données plus récentes, il n'a pas répondu dans l'immédiat. En France, le tribunal des activités économiques de Paris a ouvert le 24 juillet une procédure de redressement judiciaire, avec une période d'observation de six mois, selon l'avocat interrogé quelques jours plus tard. À l'issue de cette période d'observation, le tribunal décidera si un plan de continuation est possible, avec un éventuel repreneur, ou si une liquidation judiciaire, synonyme de cessation d'activité, doit être prononcée.


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