
L'hospitalité doit être écoresponsable
Le tourisme d'affaires de l'arc lémanique est en concurrence avec les villes du nord qui font de la durabilité un avantage concurrentiel. Éditorial Publié aujourd'hui à 06h35
Le petit écriteau qui incite à ne pas changer sa serviette de bain tous les jours, chaque client d'hôtel l'a aperçu au moins une fois dans sa vie. Les secteurs de l'hospitalité et du tourisme sont généralement de gros consommateurs de ressources, en eau et en électricité, mais aussi en denrées alimentaires.
C'est devenu désormais une préoccupation majeure pour les hôteliers et les chaînes d'hôtels de gaspiller moins, pour leur image et pour d'évidentes raisons économiques. Selon notre enquête, les pays du Nord, notamment le Danemark, feraient de la protection de l'environnement un argument de vente pour attirer les conférences et les congrès.
L'arc lémanique, dont le tourisme d'affaires se chiffre en millions de francs, n'est pas en reste. Selon l'Association des hôteliers lausannois, le changement de pratiques en matière de durabilité s'opère depuis une quinzaine d'années déjà.
À Genève, un trophée de la Chambre de commerce et d'industrie France-Suisse décerné par le public vient de récompenser le Hilton de l'aéroport pour sa responsabilité sociale. L'établissement a mis en place toute une série d'actions qui ont séduit ceux qui ont voté pour lui. Preuve que la durabilité concerne les touristes, d'affaires ou de loisirs.
Chaque client un tant soit peu doté d'une conscience écologique sait ce que coûte le lavage journalier des draps et des serviettes de bain, la confection de savonnettes à peine utilisées ou un buffet alimentaire non consommé. Et désormais, chaque hôtelier qui fait ses comptes, aussi…
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Judith Monfrini est journaliste à la rubrique locale. De formation juridique, elle a obtenu son diplôme au Centre de formation au Journalisme et aux Médias (CFJM) en 2015. Elle a travaillé plus de dix ans pour le groupe Médiaone. (Radio Lac, One fm) Plus d'infos
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24 Heures
4 hours ago
- 24 Heures
Cette route du Lavaux se pare de couleurs pour ralentir le trafic
Des marquages inspirés des murs de vigne et une limitation à 60 km/h visent à pacifier la circulation. Le dispositif pourrait s'étendre dans le canton. Publié aujourd'hui à 18h06 Des marquages colorés, associés à une vitesse réduite, visent à améliorer la sécurité routière sur la Petite-Corniche à Lavaux. Canton de Vaud/DR Un projet pilote de sensibilisation au partage de la route est déployé en Lavaux dès ce mois d'août. Cette initiative vise à améliorer la cohabitation entre les différents usagers et à renforcer la sécurité sur la route cantonale de la Petite-Corniche, entre les villages d'Aran, de Grandvaux et le «carrefour du Nez». Face à la diversité croissante des modes de déplacement sur les routes vaudoises (piétons, vélos, voitures, motos, trottinettes), le Canton de Vaud cherche à encourager le respect mutuel et à apaiser la circulation, particulièrement dans les zones où l'espace est contraint. «Cette initiative s'inscrit dans la Stratégie cantonale vélo 2035, qui promeut la mobilité cyclable par la planification d'infrastructures mieux séparées du trafic motorisé», précise l'État dans un communiqué diffusé ce mercredi 6 août. «Ayez du nez, levez le pied!» Des marquages au sol colorés, inspirés des murs de vigne, seront appliqués à treize endroits stratégiques du tracé (belvédères, carrefours, débouchés de chemins pédestres). Ces aménagements, réalisés dans le cadre de récents travaux d'entretien routier, seront complétés par un abaissement de la vitesse à 60 km/h pour modérer le trafic et préserver la qualité de vie des riverains. La campagne de sensibilisation, dont le slogan est «Ayez du nez, levez le pied!», s'adresse à tous les publics: randonneurs, cyclistes et conducteurs de véhicules motorisés. Elle s'appuie sur une dizaine de messages faisant référence au contexte local, appelant à la vigilance, à la courtoisie et au respect mutuel. Un monitorage sera mis en place sous forme de comptages, d'interviews et d'un questionnaire en ligne pour évaluer l'efficacité de ces mesures. Les résultats permettront d'envisager une éventuelle pérennisation du dispositif et son déploiement sur d'autres axes similaires du réseau routier cantonal. Ce projet est mené par le Canton de Vaud, en collaboration avec les communes de Bourg-en-Lavaux et de Lutry, ainsi que l'association Lavaux Patrimoine mondial et Police Lavaux. La circulation dans Lavaux Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 hours ago
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Enterrer son animal avec soi? Un droit qui inquiète les défenseurs des animaux
Berne veut permettre l'inhumation commune des humains et de leurs animaux. Une décision qui fait craindre des euthanasies abusives. Publié aujourd'hui à 17h26 Dans la ville de Berne, les cendres d'animaux domestiques pourraient à l'avenir être inhumées avec des humains en tant qu'offrandes funéraires. Thierry Gachon/Keystone Dans l'Égypte antique , non seulement les humains, mais aussi les chats et les chiens étaient momifiés et déposés dans les tombes. À l'avenir, cela pourra également être possible dans la ville de Berne. Toutefois, les animaux devront être incinérés plutôt que momifiés, et le volume de leurs cendres ne pourra pas dépasser 5 litres. Sur le plan juridique, les animaux ou leurs cendres sont considérés comme des offrandes funéraires. L'organisation bernoise de protection animale, Tier im Fokus , exprime des sentiments partagés face à la révision totale envisagée du règlement sur les cimetières. «Sur le fond, nous saluons le fait que Berne veuille permettre l'inhumation commune de l'homme et de l'animal», déclare le porte-parole de l'association, Tobias Sennhauser, qui siège également au Conseil municipal de Berne depuis le début de l'année. Mais la nouvelle loi comporte aussi des risques: «Nous craignons que des animaux en bonne santé soient tués.» Le conseiller municipal et militant pour les droits des animaux Tobias Sennhauser craint que des animaux en bonne santé ne soient tués. Raphael Moser/Tamedia D'après Tobias Sennhauser, la possibilité d'enterrements communs pourrait, sans le vouloir, encourager l'euthanasie prématurée d'animaux en bonne santé pour garantir une inhumation conjointe. Il rapporte un cas concret: «Une personne a fait euthanasier ses chats pour les faire enterrer avec elle.» La Ville de Berne ne doit en aucun cas encourager l'abattage d'animaux en bonne santé, affirme Tobias Sennhauser. C'est pourquoi l'organisation Tier im Fokus demande l'introduction d'une clause explicite dans le règlement des cimetières, excluant de la sépulture les animaux euthanasiés uniquement dans le but d'une inhumation conjointe. Au cimetière de Nordheim à Zurich, il existe depuis 2021 une offre de sépulture collective. Andrea Zahler Interrogé sur les modalités de contrôle, Tobias Sennhauser explique qu'une solution pragmatique existe. Lorsque des personnes réservent une tombe pour elles-mêmes et leur animal de compagnie, elles doivent signer une déclaration sur l'honneur attestant que leur animal n'a pas été euthanasié spécialement pour une inhumation conjointe. Par ailleurs, à la suite de la révision du règlement, tous les vétérinaires seront informés que les animaux euthanasiés uniquement en vue d'une inhumation commune ne seront pas admis dans les cimetières communaux. Ils seront ainsi encouragés à ne pas procéder à ce type d'euthanasie. Les euthanasies d'animaux en bonne santé sont légales En principe, la loi autorise l'euthanasie d'animaux domestiques en bonne santé, même sans raison valable. Le Conseil national a récemment rejeté une proposition d'interdiction dans ce sens. Le risque de telles mises à mort prématurées demeure toutefois incertain. Il est impossible de vérifier si le cas mentionné précédemment, dans lequel une personne aurait fait abattre son chat avant sa propre inhumation, s'est réellement produit. «Malheureusement, la source ne peut pas être divulguée», explique Tobias Sennhauser. Animaux défunts Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Andres Marti est journaliste basé à Berne. Il a étudié l'histoire ainsi que la langue et la littérature allemande à Berne et à Berlin. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
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Un prisonnier français n'aura pas droit à sa semaine de surf thérapeutique
Le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, a tranché après la protestation d'un syndicat pénitentiaire contre cette initiative prévue à Saint-Malo. Publié aujourd'hui à 16h41 Le ministre Darmanin annule le projet de surf thérapeutique pour un détenu à Saint-Malo. AFP En France, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, a mis un terme au projet de «surf thérapeutique» prévu pour un détenu de la prison de Rennes-Vezin, rapporte le journal « Ouest-France» . Cette décision intervient après la vive protestation d'un syndicat pénitentiaire qui avait dénoncé cette initiative prévue pour septembre à Saint-Malo. Le service médico-psychologique de l'établissement avait initialement proposé ce séjour d'une semaine, provoquant l'indignation d'Eric Toxé, secrétaire local du syndicat UFAP. Dans un communiqué publié le 31 juillet, il dénonçait cette initiative qu'il jugeait inappropriée: «Le SMPR (ndlr: Service médico-psychologique régional) est totalement aux abonnés absents pour soigner ces détenus dangereux! Mais lorsqu'il s'agit de dépenser des crédits, ils sont aux anges.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Dans une déclaration à RMC, le syndicaliste a poursuivi sa critique en qualifiant le projet d'«insultant» pour le personnel pénitentiaire, les victimes et les Français «à qui on demande de se serrer la ceinture». Cette polémique a rapidement pris une dimension politique lorsque le député RN Thomas Ménagé s'est emparé du sujet sur les réseaux sociaux, interpellant directement Gérald Darmanin. Face à la controverse, le Ministère de la justice a réagi en affirmant que le projet n'avait pas encore été validé par la commission pluridisciplinaire requise. Une version contestée par Eric Toxé, qui maintient auprès d'«Ouest-France» qu'«[il] est bel et bien passé en commission» et que l'activité «était programmée pour mi-septembre». Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de restrictions concernant les activités en milieu carcéral. En février, Gérald Darmanin avait déjà ordonné l'arrêt de toutes les «activités ludiques ou provocantes» en prison ne relevant pas de l'éducation, de l'apprentissage du français ou du sport. Une décision que le Conseil d'État avait pourtant annulée en mai, estimant que le ministre ne pouvait interdire des activités conformes au code pénitentiaire uniquement en raison de leur caractère ludique. Les activités carcérales Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.