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Nicolas Pouvreau-Monti : «Au moins 580 millions de personnes à travers le monde sont aujourd'hui éligibles à l'asile en France»

Nicolas Pouvreau-Monti : «Au moins 580 millions de personnes à travers le monde sont aujourd'hui éligibles à l'asile en France»

Le Figaro2 days ago
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TRIBUNE - La décision rendue par la Cour nationale du droit d'asile le 11 juillet dernier, ayant établi que les Palestiniens pouvaient « bénéficier du statut de réfugié » en France, est une nouvelle preuve de l'avancée du programme « d'accueil inconditionnel » souhaitée par les associations, pointe le directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie.
Stupeur et inquiétude. La décision rendue par la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) le vendredi 11 juillet, ayant établi que les « ressortissants palestiniens originaires de la bande de Gaza » pouvaient « bénéficier du statut de réfugié » en France, apparaît avoir suscité ces deux sentiments conjoints, dans un pays où l'importation du conflit proche-oriental est un spectre qui plane depuis plus de deux décennies.
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Comme toujours en pareille circonstance, la CNDA a fondé cette nouvelle jurisprudence à l'occasion d'un cas particulier : une femme et son fils venus du nord de la bande de Gaza, qu'ils ont fuie dans la foulée des attaques terroristes du 7 Octobre et de l'offensive menée par Israël. Ayant atteint l'Égypte, les deux Gazaouis ont été pris en charge par l'ambassade de France au Caire et ont reçu deux laissez-passer consulaires pour rejoindre le territoire français.
Cette mère a alors déposé une demande d'asile auprès de l'Office français de protection des réfugiés…
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Béziers: nuit de violences, un appartement incendié par un tir de mortier
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Le Figaro

time19 minutes ago

  • Le Figaro

Béziers: nuit de violences, un appartement incendié par un tir de mortier

Une cinquantaine de jeunes ont tendu un guet-apens à la police, à la suite de plusieurs interpellations et saisies pour lutter contre le narcotrafic. Dans la nuit de samedi à dimanche dans un quartier sensible de Béziers, une cinquantaine d'individus ont tenu un guet-apens à la police, indique des sources policières. Un appartement a été incendié en présence de son occupante après un tir de mortier d'artifice. À lire aussi L'éditorial de Vincent Trémolet de Villers : « Ce que dit le narcotrafic de l'affaissement de la France » «Guet-apens» Les faits se sont déroulés dans le quartier de La Devèze, aux alentours d'une heure du matin. Selon le commissaire Eric Agniel, de la direction interdépartementale de la police nationale, «un guet-apens» a été organisé par les narcotrafiquants en réaction à «plusieurs interpellations et saisies de drogues depuis quelques jours dans ce quartier de la Devèze». «Ils ont contacté eux-mêmes les pompiers pour un feu de poubelle (et) ils étaient près d'une cinquantaine, dont certains sur les toits des immeubles», à leur arrivée. À l'appel des pompiers, plusieurs membres de la brigade anticriminalité se sont alors rendus sur place «avant de se faire piéger par des individus», a expliqué le commissaire Agniel, selon qui «l'émeute a finalement été stoppée suite à l'embrasement de l'appartement». Publicité Un policier légèrement blessé L'un des mortiers d'artifice tiré «a embrasé un appartement et a nécessité le sauvetage au moyen de l'échelle d'une personne bloquée au 4e et d'autres personnes réfugiées sur le toit. Les secours ont dû intervenir dans une situation tendue, sous protection des forces de sécurité intérieure», ont précisé les sapeurs-pompiers de l'Hérault. Le sinistre a totalement détruit l'appartement de 130 m2, qui appartenait à une personne âgée, sans faire d'autre victime que le chat de l'occupante. Toujours selon le commissaire Agniel, un policier a été légèrement blessé au mollet par un tir de mortier. Onze personnes ont été évacuées de l'immeuble mais aucune interpellation n'a eu lieu.

Retailleau, Dati, Barnier : une réunion de conciliation avant la commission fatidique du 28 juillet est-elle possible ?
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time19 minutes ago

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Retailleau, Dati, Barnier : une réunion de conciliation avant la commission fatidique du 28 juillet est-elle possible ?

Si le télescopage des ambitions pour la 2e circonscription de Paris entre l'ex-premier ministre et la ministre de la Culture menace l'unité de la droite parisienne, certains chez LR veulent croire à la possibilité d'une entente cordiale cette semaine. Ils sont nombreux chez Les Républicains à espérer une entente cordiale entre Datistes et Barniéristes à Paris autour de la brûlante législative partielle de la 2e circonscription, dont le député macroniste sortant Jean Laussucq a été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel. Pour cette élection prévue en octobre, le choix de la candidature LR sera fixé lundi 28 juillet, par la commission nationale d'investiture (CNI), comme nous l'annoncions dans nos colonnes vendredi et comme l'a confirmé Bruno Retailleau le lendemain dans Le Figaro. Pour autant, si ce calendrier semble gravé dans le marbre, beaucoup veulent croire qu'une réunion préalable de conciliation resterait souhaitable pour déminer la bombe d'une guerre interne qui menace l'unité de la droite parisienne et risque de brouiller les messages des Républicains à huit mois des municipales. À lire aussi « Il y a un problème de méthode » : à Paris, les ambitions de Barnier et de Dati se percutent en vue de la législative partielle Avant ce rendez-vous électoral jugé crucial pour la droite, qui rêve d'une vague bleue aux municipales en mars prochain, les tensions ne cessent d'agiter le microcosme parisien depuis l'annonce par Michel Barnier de sa volonté de participer à cette législative partielle. Le président du Conseil national, soupçonné par les proches de Rachida Dati d'être animé par d'autres desseins qu'un siège parlementaire à l'Assemblée, a publié une lettre aux Parisiens vendredi dans laquelle il assure n'avoir « aucune ambition municipale ». Promettant un engagement «loyal», il ajoute: «Ma démarche est une démarche de rassemblement. Je ne me présente contre personne, dans le respect de chacun et au service de tous». Un message qui laisse transparaître une volonté d'apaisement et la volonté de LR de tout faire pour tuer dans l'œuf une guerre dont tout le monde mesure les conséquences potentiellement désastreuses pour la droite. À lire aussi «Un passage en force brutal» : après la candidature de Barnier à Paris, le camp Wauquiez exige de travailler «en bonne intelligence» avec Dati Publicité Car si la droite se déchire à Paris, cela ne facilitera pas les appels à la mobilisation déjà lancés par les fédérations en vue des municipales. À peine ces bisbilles internes lâchées sur la place publique, aussitôt la concurrence se frottait les mains, y voyant une occasion inespérée de conquérir la 2e circonscription, réputée en or pour la droite et décidément très convoitée. Même si les LR ne la croient pas très sérieuse, l'hypothèse d'une candidature de Clara Chappaz, jeune ministre Renaissance de l'Intelligence artificielle et du numérique excite les commentaires. On a vu également le RN Thierry Mariani s'inviter dans la danse, considérant subitement ce territoire politique comme un terrain de jeu à ne pas manquer pour la rentrée. Feuilleton risqué Dans l'hypothèse où cet échange à trois serait possible avant la CNI du 28 juillet, le premier défi pour Bruno Retailleau sera de faire comprendre que personne, et encore moins Rachida Dati, qui croit en ses chances pour gagner Paris en mars 2026, n'a intérêt à laisser durer le feuilleton. Après avoir encouragé publiquement l'ex-premier ministre à s'engager aux législatives, avec le soutien affirmé de la première fédération LR de France, on voit mal comment le président des Républicains pourrait désormais reculer face à la colère de la ministre de la Culture. Pour sa part, l'entourage de Rachida Dati assure qu'elle défendra bec et ongles son territoire au nom du respect des électeurs de la deuxième circonscription (qui comprend les 5e, 6e et 7e arrondissements). Ce week-end, il n'y avait aucune intention de participer à la moindre réunion de conciliation avant la CNI. Mais du côté de la présidence LR comme des proches de l'ex-premier ministre on veut croire que l'élue parisienne monte le ton pour obtenir un large soutien de la droite derrière sa candidature municipale. Comme si, derrière ses menaces à peine voilées d'une crise, il fallait surtout voir une pression tactique dans le but d'obtenir des garanties. Depuis le départ de Rachida Dati vers le gouvernement de Gabriel Attal en janvier 2024, la droite parisienne a explosé en trois blocs. Critiquée pour son ralliement à la macronie, l'ex-présidente du Conseil national LR (poste occupé aujourd'hui par Michel Barnier), avait suscité l'exaspération au sein des Républicains. Nombre d'entre eux n'avaient pas compris comment l'élue parisienne, considérée comme l'une des figures féminines les plus visibles de la droite, pouvait s'engager derrière le parti présidentiel aux Européennes plutôt que de soutenir la candidature du Républicain François-Xavier Bellamy. Le mot « trahison » avait été prononcé. Pagaille Dans cette pagaille, rappelant d'autres crises passées, Rachida Dati n'a jamais cessé de garder la conquête de Paris dans son viseur. Et si elle a pu compter sur la fidélité de nombreux élus à droite, elle a également constaté un scepticisme naissant au sein de sa famille politique, nourri en partie par ses démêlés judiciaires dans l'affaire Carlos Ghosn et son potentiel risque d'inéligibilité (l'élue a engagé un recours en cassation après sa mise en examen depuis 2021 pour corruption et trafic d'influence). Publicité Proche du couple présidentiel, Rachida Dati a su conserver la confiance de l'ex-premier ministre, contre lequel elle affirme ne pas être en guerre même aujourd'hui mais elle sait que l'unité de la droite parisienne derrière son pari 2026 n'est plus aussi soudée qu'elle le fut. Au final, ce contexte pousse Bruno Retailleau et Michel Barnier à croire à la possibilité d'une issue concertée. Les portes continueront-elles de claquer ou un accord sera-t-il trouvé, apte à enterrer la hache de guerre ? Une réunion de la troïka LR le dira peut-être avant la CNI dans huit jours. Chez Les Républicains, où les psychodrames ne sont pas une nouveauté, on parie sur les tempéraments du président des Républicains et du président du conseil national LR pour trouver les moyens d'une entente cordiale. Le premier n'a pas la réputation d'un sanguin incontrôlable, le second fut un négociateur reconnu du Brexit, doublé d'un animateur éprouvé du fragile socle commun à Matignon. Il n'en faudra sans doute pas moins pour rassurer Rachida Dati et canaliser son énergie légendaire vers l'objectif 2026 d'une vague bleue aux municipales. À Paris, comme ailleurs.

Gaza : l'armée demande aux civils d'évacuer une partie de l'exclave avant une nouvelle offensive
Gaza : l'armée demande aux civils d'évacuer une partie de l'exclave avant une nouvelle offensive

Le Figaro

time19 minutes ago

  • Le Figaro

Gaza : l'armée demande aux civils d'évacuer une partie de l'exclave avant une nouvelle offensive

L'armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer le centre de la bande de Gaza, annonçant une opération contre les combattants du Hamas dans un secteur du territoire palestinien «où elle n'avait encore jamais opéré». Dans un message sur X , le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé les habitants et des déplacés gazaouis réfugiés dans la région de Deir al-Balah à évacuer le secteur dans l'immédiat. Israël «étend ses activités» autour de Deir al-Balah, «y compris dans une zone où elle n'avait encore jamais opéré», a-t-il dit. Il a exhorté les civils à «se diriger vers le sud, vers la zone d'al-Mawasi» sur la côte «pour leur sécurité». En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Gazaouis ont été déplacés au moins une fois. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) avait rapporté en janvier que plus de 80% du territoire palestinien ravagé et affamé par la guerre était couvert par des ordres d'évacuation israéliens toujours en vigueur. Publicité Inquiétude des familles d'otages En Israël, les familles des otages retenus à Gaza se sont inquiétées des conséquences de l'expansion de l'offensive, une association de proches appelant les autorités israéliennes à «expliquer de toute urgence aux citoyens et aux familles le plan de combat et comment celui-ci protège les otages». Sur le terrain, la Défense civile a indiqué dimanche à l'AFP que sept personnes avaient été tuées dans la nuit par de nouvelles attaques israéliennes à Gaza-ville (nord) et dans le sud du territoire palestinien. L'armée israélienne a dit avoir intensifié ses opérations terrestres à Jabalia (nord), où elle affirme avoir tué «des dizaines de terroristes» et démantelé «des centaines d'infrastructures terroristes», notamment des tunnels s'étendant sur 2,7 kilomètres à une profondeur de 20 mètres. Alors qu'Israël et le Hamas poursuivent leurs pourparlers indirects en vue d'une trêve, des centaines de personnes se sont rassemblées samedi soir à Tel-Aviv appelant le premier ministre Benyamin Netanyahou et le président américain Donald Trump à faire libérer les otages et mettre fin à la guerre. À lire aussi L'armée israélienne frappe l'église de la paroisse catholique de Gaza, le bilan monte à trois morts Sur les 251 personnes enlevées en Israël lors de l'attaque du Hamas ayant déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Dans la bande de Gaza, les représailles israéliennes ont fait au moins 58.765 morts, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas.

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