
« Des sirènes de tous les côtés et une fumée très épaisse » : Marseille touchée par un violent feu de forêt
Marseille et sa région
vivent ce mardi une journée sous très haute tension avec plusieurs gros incendies de forêt qui se sont déclarés en lisière des habitations.
La préfecture des
Bouches-du-Rhône
, le département le plus exposé au risque de feu de forêt en France métropolitaine, avait classé la journée en « risque d'incendie très sévère » et a multiplié les interdictions d'accès aux massifs.
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Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Dermatose des bovins : les premiers vaccins sont arrivés plus tôt que prévu d'Afrique du Sud
Vingt jours après la confirmation de premiers cas de dermatose nodulaire contagieuse détectés chez des vaches de Savoie et Haute-Savoie, les premiers vaccins issus de laboratoires sud-africains sont enfin arrivés pour endiguer l'épidémie qui ne cesse de s'étendre. Près d'une trentaine de foyers ont été identifiés cette fin de semaine, le périmètre de contamination s'élargissant chaque jour de 10 km. « On est soulagés. Ça fait trois semaines qu'on ne dort pas bien en voyant d'autres exploitations euthanasier toutes leurs vaches », souffle Margot Dumollard, éleveuse de plus de 300 bovins à Traize (Savoie). Elle redoutait l'abattage de tout son troupeau , comme l'État l'impose si un animal est touché par la dermatose nodulaire. La maladie, très contagieuse mais inoffensive pour l'homme, est véhiculée par les taons et les croûtes des bêtes contaminées. Quelque 285 000 bovins doivent être vaccinés en quinze jours dans un rayon de 50 km dans les deux Savoie, l'Isère et l'Ain. Les éleveurs n'auront rien à payer. Le cauchemar n'est pas pour autant terminé pour les fermes visées par l'abattage de leurs cheptels. La vaccination n'est pas suffisante et « vient compléter le dispositif sanitaire en place, qui repose sur l'interdiction des mouvements de troupeaux et l'euthanasie des animaux dans les foyers infectés », rappelle la préfecture de Savoie. « Ils ne veulent pas nous vacciner, ça ne change donc rien à la situation », regrette Pierre-Jean Duchêne, jeune agriculteur d'Entrelacs (Savoie), qui bloque depuis dix jours l'entrée de sa ferme pour empêcher les services vétérinaires d'abattre 90 de ses vaches. « Il faut privilégier l'abattage sélectif en testant les animaux », insiste Fanny Metrat, porte-parole de la Confédération paysanne. « Pierre-Jean Duchêne a mis en quarantaine ses vaches saines. Il vérifie leur température, ventile les bâtiments pour éviter la présence de taons, etc. S'il n'a pas de nouveaux cas à la fin du mois, ça montrera que cette méthode fonctionne. » En attendant, l'éleveur poursuit son combat pour sauver ses vaches.


Le Figaro
10 hours ago
- Le Figaro
«Sans cet endroit, je ne sais pas comment j'aurais fini» : un centre d'urgences pour maux de tête à Paris, bouffée d'espoir pour les malades
Recroquevillé sur sa chaise, Dinesh* grimace. Résolument mutique, le visage figé par un rictus de douleur, le petit homme enserre d'une main sa tête sur laquelle ses doigts martèlent à intervalle régulier. Une toux étouffée rompt le silence engourdi de la salle d'attente : au bruit, Dinesh se crispe. Sa jambe tressaille, il souffle fort, agrippe le bras de la jeune fille assise à ses côtés qui se lève et accoste — en chuchotant — la secrétaire médicale. «Madame, excusez-moi, mais mon père, là, il n'est vraiment pas bien, il me dit de vous dire que son mal de tête empire, je pense qu'il faut faire quelque chose...», avise-t-elle en pointant du doigt le quinquagénaire, qui ne parle certes pas français mais s'évertue à mimer d'une main tremblante un couteau qui se plante dans son œil. Ils sont plusieurs, l'air aussi vaincu que Dinesh, à patienter ce matin dans la salle d'attente du centre d'urgence des céphalées, au troisième étage de l'hôpital Lariboisière AP-HP, dans le 10e arrondissement de Paris. Sur quelques dizaines de mètres carrés tamisés d'éclairage vert, s'étend ici le seul centre de France spécialisé dans le traitement des maux de tête. Peu connu des médecins généralistes et des malades eux-mêmes, ce petit centre accueille chaque jour quelque 35 malades en crise, pour lesquels il constitue un formidable espoir d'obtenir, enfin, un diagnostic. «Céphalée suicidaire»


Le Parisien
11 hours ago
- Le Parisien
Ces plantes ressemblent à de véritables bijoux, pourtant elles sont parfaitement naturelles !
À mi-chemin entre l'art minéral et le végétal, ces plantes curieuses sont appréciées autant des collectionneurs passionnés que des amateurs de déco. Petites, graphiques, et souvent ultra-résistantes, elles demandent peu de soins. Dans cette sélection, on vous embarque à la découverte de ces 'plantes-bijoux' : discrètes, surprenantes, mais toujours élégantes ! Parmi les succulentes qui font tourner les têtes, Echeveria 'Perle von Nürnberg' joue clairement dans la cour des modèles de podium. Sa rosette parfaitement symétrique , poudrée de reflets pastel (du rose dragée au violet fumé) donne l'impression d'avoir été sculptée dans une pierre précieuse ou givrée à la rosée du matin. Et elle n'est pas la seule ! Toute la famille des Echeveria regorge de petites merveilles graphiques, certaines aux feuilles bleutées, d'autres teintées de cuivre ou bordées de rouge. Ces beautés aiment le soleil, la chaleur et la tranquillité. Installez-les dans un mini-jardin de succulentes sur votre balcon ou en vedette d'un mur végétal en plein soleil, et elles feront merveille. On entre ici dans le monde des feuillages qui font de l'ombre aux fleurs. Peperomia caperata , et sa version plus flashy 'Rosso', sont de véritables mini-sculptures végétales. Leurs feuilles plissées, nervurées comme du cuir patiné ou du métal oxydé, captent la lumière comme des bijoux anciens . Vert bouteille, pourpre profond, reflets bronze… on est clairement sur du haut niveau décoratif. De petite taille, ces plantes d'intérieur se plaisent à l'ombre claire, là où d'autres font grise mine. Elles adorent les coins un peu oubliés, tant qu'il ne fait pas trop froid ni trop sec. Parfaites en solo dans un joli pot texturé ou dans une composition de feuillages contrastés, elles demandent très peu d'entretien. Un petit arrosage quand la terre est sèche, un peu de douceur… et c'est tout. On les appelle affectueusement 'plantes cailloux' ou encore 'pierres vivantes', et pour cause : ces mini-succulentes venues d'Afrique australe ont poussé le mimétisme à l'extrême. Leur forme ? Celle d'un galet fendu en deux . Leur couleur ? Celle du sol qui les entoure. Le but ? Passer incognito dans les zones désertiques où elles poussent naturellement, pour ne pas finir en snack pour herbivore affamé. Mais sous cette allure de caillou inerte se cache une vraie vie végétale. À l'automne, surprise ! Une fleur fine, souvent blanche ou jaune, jaillit discrètement de la fente centrale. Pour les cultiver chez vous, misez sur un pot minuscule, mais très drainant (substrat pour cactées et gravillons), une lumière vive et surtout… une main légère sur l'arrosoir. Trop d'eau, et la 'pierre vivante' meurt noyée. Chez les Lithops, la sécheresse est une question de survie. Derrière ce nom un peu barbare ( Pleiospilos nelii) se cache un surprenant trompe-l'œil végétal. Aussi surnommée 'plante fendue' ou split rock , elle ressemble à s'y méprendre à un caillou fissuré, posé là par hasard… sauf qu'il est bien vivant, lui aussi. Sa peau, marbrée de petits grains sombres, imite les roches désertiques au point de semer le doute même chez un œil averti. Mais le clou du spectacle arrive au printemps ou à l'automne, selon l'humeur de la plante : une énorme fleur orange surgit d'entre les deux lobes, façon marguerite sous stéroïdes. Pour la mettre en valeur, installez-la dans un mini-pot en céramique ou un terrarium désertique stylé. Si les Lithops sont les stars du mimétisme, les Conophytum sont leurs petits cousins discrets, tout en rondeur et en tendresse. Parfois en forme de bille, parfois carrément en cœur (si, si !), ces adorables succulentes sud-africaines pourraient presque passer pour des bonbons posés sur le rebord d'une fenêtre. Mais ne vous fiez pas à leur look de douceurs sucrées : ce sont de vraies dures à cuire du désert, avec un mode de vie bien à elles. Leur originalité ? Une période de dormance inversée . Alors que tout le monde roupille en hiver, elles, elles se réveillent, poussent, et parfois fleurissent, avant de se recroqueviller pendant l'été pour se protéger du soleil de plomb. Les collectionneurs les adorent pour la diversité de leurs formes et couleurs. En pot, offrez-leur un substrat très drainant, un peu d'eau… mais seulement quand elles sont en activité. Et surtout, ne les embêtez pas l'été : c'est leur pause bien méritée. Comme tout droit d'un atelier de verrerie… Voilà Haworthia cooperi , alias la plante bulle , ou 'plante cristal'. Avec ses petites rosettes compactes et ses feuilles gorgées d'eau, terminées par des pointes translucides, elle donne l'impression d'avoir été taillée dans du verre poli. Pas plus grosse qu'un bouchon de liège, l'Haworthia se contente d'un mini-pot, d'un coin lumineux (sans soleil brûlant) et de quelques arrosages bien espacés. Une plante idéale pour les étagères d'intérieur, les bureaux en manque de verdure ou les jardiniers… un peu distraits. Elle porte bien ses surnoms : 'plante tortue' ou 'pied d'éléphant', Dioscorea elephantipes est l'un des spécimens les plus étonnants du règne végétal. Son caudex (base renflée) qui ressemble à une carapace craquelée semble tout droit sorti d'un sol volcanique. Une vraie sculpture vivante, figée dans le temps… ou presque. Parce que oui, elle pousse. Lentement. Très lentement. Mais quand elle décide de se réveiller, un feuillage délicat en forme de vigne s'élance, grimpant avec élégance. C'est une plante qui se mérite. Un vrai bijou de patience et de contemplation, pour ceux qui aiment observer la nature au ralenti. Installez-la dans un pot bien drainé, au chaud, avec une bonne lumière indirecte, et respectez sa période de repos (le feuillage sec indique sa pause végétative). Moins on la bouscule, plus elle impressionne. Cette petite vivace originaire des Rocheuses américaines affiche une élégance de joaillerie. Son feuillage, vert lustré, épais et disposé en rosette, ne laisse déjà pas indifférent… mais c'est surtout sa floraison qui fait tourner les têtes. Au printemps ou en été (elle choisit selon son humeur et le climat), le Lewisia déploie des fleurs étoilées aux teintes féeriques : rose tendre, orange brûlé, saumon nacré… parfois même rayées comme une sucette acidulée. En potée, auge alpine ou rocaille en plein soleil, elle fait sensation. Mais attention : en hiver, elle craint par-dessus tout l'humidité stagnante. Offrez-lui un substrat minéral, bien drainé, et couvrez la base de gravier pour éviter les excès d'eau.