Un homme se tue en wingsuit aux Diablerets
Un homme de 50 ans est décédé alors qu'il faisait du wingsuit aux Diablerets mercredi 16 juillet, vers midi.
KEYSTONE/Jean-Christophe Bott
Un homme de 50 ans est décédé alors qu'il faisait du wingsuit aux Diablerets mercredi, vers midi. Selon les premiers éléments de l'enquête, «un groupe de trois adeptes de wingsuit s'est rendu au sommet du Sex Rouge pour pratiquer ce sport», rapporte la police cantonale vaudoise dans un communiqué diffusé ce jeudi.
Pendant le vol, «un des participants a heurté violemment une barre rocheuse», pour une raison encore indéterminée. L'homme, un ressortissant italien domicilié dans le Valais, est mort sur place. Affaire transmise au MPC
L'accident a nécessité «l'engagement des gendarmes du peloton de montagne, du personnel de la colonne de secours des Diablerets et d'un hélicoptère de la Rega», détaillent les forces de l'ordre.
L'affaire a été transmise au Ministère public de la Confédération (MPC). «Les investigations ont été confiées aux intervenants judiciaires spécialisés du peloton de montagne de la gendarmerie vaudoise», ajoute la police cantonale vaudoise.
D'autres accidents en wingsuit ont déjà eu lieu Newsletter
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Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos
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Le coup de sifflet de la locomotive s'entend loin à la ronde. «Tchou-houuu-ouuuuuuu!» Une signature sonore reconnaissable entre toutes dans la région. Puis le bruit du roulement prend progressivement le dessus. La Todtnau 105 de Karlsruhe entre avec prestance dans la petite gare de Blonay en faisant crisser ses rouages. De quoi concurrencer les trains modernes des MVR (Montreux-Vevey-Riviera) qui assurent la liaison Vevey-Les Pléiades, juste à côté. Ni une ni deux, les visiteurs dégainent leurs téléphones portables pour capturer l'instant. Il faut faire vite, le nuage de vapeur projeté dans les airs par cette locomotive de 1918 grandit rapidement. Sur les quais de Blonay, les visiteurs s'apprêtent à monter dans la Todtnau 105 de Karlsruhe. ©Laurent de Senarclens Sur les quais, l'heure de départ est arrêtée à 11 h 10, et le petit panneau suspendu sous l'horloge souhaite une belle journée aux passagers. Ils sont plusieurs grappes à avoir choisi de tenter l'aventure Blonay-Chamby en ce dimanche matin de juillet. Et bien leur en a pris, car les gros orages du matin ont laissé place à un soleil éclatant. Un chemin de fer-musée La Société du chemin de fer-musée Blonay-Chamby est une coopérative active depuis 1968. Composée uniquement de bénévoles, elle accueille près de 30'000 visiteurs à l'année sur la ligne. Dont 80% de Suisses et 20% d'étrangers, principalement d'Europe. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos Ce qu'ils viennent voir avant tout, ce sont les locomotives, ces monstres à vapeur capables d'avaler les 2,9 km de la ligne en une quinzaine de minutes. La société en compte quatre, ainsi que quelques tramways électriques qui assurent également les cadences, mais qui sont évidemment moins prisés. C'est parti pour un moment de pur plaisir, les touristes grimpent avec entrain dans les anciennes voitures et leurs bancs en bois. Dans l'habitacle, on entend du français, de l'anglais, de l'allemand. Un couple de Parisiens vient par exemple pour la première fois en Suisse. Alors qu'ils viennent de se filmer avec le Léman et le Grammont en arrière-fond, Oumaima et Abderrahim, tous deux âgés de 28 ans, ne cachent pas leur enthousiasme. «On a vu une vidéo sur les réseaux sociaux, ça nous a donné envie. 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