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Vingt ans après les attentats de Londres, Starmer et Charles III commémorent «l'esprit d'unité»

Vingt ans après les attentats de Londres, Starmer et Charles III commémorent «l'esprit d'unité»

Le Figaro07-07-2025
Plusieurs évènements sont organisés dans la capitale britannique pour l'anniversaire de ce que les Britanniques appellent «7/7», et qui s'inscrit dans la série d'attentats à grande échelle des années 2000.
Le Royaume-Uni commémore lundi les attentats du 7 juillet 2005 à Londres, traumatisme national qui a mis en lumière «l'esprit d'unité» des Britanniques face à la terreur, ont souligné le roi Charles III et le Premier ministre Keir Starmer. Le matin du 7 juillet 2005, quatre islamistes britanniques inspirés par Al-Qaïda se sont fait exploser dans trois rames de métro et un autobus circulant à l'heure de pointe dans le centre de Londres, faisant 52 morts et des centaines de blessés.
Vingt ans après le drame, «nous pensons avec une profonde tristesse aux 52 innocents tués dans ces actes d'un mal insensé, et au chagrin persistant de leurs proches», a déclaré Charles III dans un communiqué.
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C'est «l'esprit d'unité qui a aidé Londres et notre nation à guérir», a poursuivi le roi, qui a voulu rappeler l'importance de «bâtir une société où les personnes de toutes confessions et tous les horizons peuvent vivre ensemble». «Ceux qui ont tenté de nous diviser ont échoué. Nous étions unis à l'époque, et nous sommes unis aujourd'hui, contre la haine et pour les valeurs qui nous définissent: liberté, démocratie et État de droit», a déclaré de son côté le Premier ministre Keir Starmer, cité dans un communiqué.
La série d'attentats à grande échelle des années 2000
Ce dernier a rendu hommage «à la bravoure des services d'urgence, à la force des survivants, et à l'unité des Londoniens face à la terreur». Plusieurs évènements sont organisés dans la capitale pour l'anniversaire de ce que les Britanniques appellent «7/7», et qui s'inscrit dans la série d'attentats à grande échelle des années 2000 dont le 11 septembre 2001 à New York ou le 11 mars 2004 à Madrid. Une cérémonie nationale aura notamment lieu à la cathédrale Saint Paul.
La ministre de l'Intérieur Yvette Cooper a souligné dimanche dans le Sunday Mirror que l'islamisme et l'extrémisme de droite restaient aujourd'hui les «plus grandes menaces» visant le Royaume-Uni. À l'occasion de cet anniversaire, plusieurs documentaires et une série Netflix ont été récemment diffusés, retraçant notamment la traque des coupables qui a suivi les attentats.
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Certes, le 16 juillet au matin, les ministres de tous bords ont assuré le service après-vente. Gérald Darmanin a défendu la suppression des jours fériés … tout en estimant qu'il ne s'agissait pas de la mesure prioritaire et avant de sous-entendre que cette piste n'était guère différente de la fin des 35 heures que lui-même prônait. « Le Premier ministre a ses mots », a par exemple lâché le garde des Sceaux Gérald Darmanin. On l'a connu plus solidaire en défense. Service après-vente minimum Mais c'était presque laudatif, à la lumière des réactions d'Edouard Philippe et de Gabriel Attal. Le maire du Havre et président d'Horizons est le premier à sortir - brutalement - du silence. Dans une interview au Parisien, il charge : « Quasiment rien dans ce qu'il propose ne règle le problème. Ça permet juste de limiter les conséquences ». L'année blanche ? Un cache-misère temporaire, estime-t-il en substance. Le lundi de Pâques et le 8 mai ? 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