
L'espérance de vie en Californie n'a pas rebondi depuis la pandémie
L'espérance de vie en Californie était plus élevée avant la pandémie qu'après, mais principalement pour des causes autres que la COVID-19, révèle une nouvelle étude.
Non seulement l'espérance de vie dans le plus grand état américain a-t-elle baissé de manière importante en 2020 et en 2021 - au pic de la pandémie - mais elle est restée plus basse en 2024 qu'en 2019, révèle une analyse publiée mercredi dans le journal médical JAMA.
Or, les causes principales de cette baisse ne sont pas liées à la COVID-19. Les surdoses et les maladies cardiovasculaires, notamment, représentent une plus grande proportion des causes de décès que le virus.
Le constat étonne un des auteurs de l'article. Les chercheurs s'attendent généralement à voir une hausse de l'espérance de vie après une pandémie, voire à ce qu'elle « dépasse parfois la moyenne pour quelques années », a dit Hannes Schwandt, un économiste de la santé à l'université Northwestern et co-auteur de l'étude, au New York Times.
Avec The New York Times
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La Presse
4 hours ago
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Docteur, j'ai peur… de tout !
Lorsqu'on pense à la multitude des épreuves que l'être humain a dû surmonter au cours de sa longue évolution pour survivre, domestiquer les forces de la nature et occuper le territoire, on ne peut qu'admirer ses capacités d'adaptation et d'invention, son sens de la coopération et, surtout, son courage ! On se dit, ma foi, ce drôle d'animal n'avait peur de rien ! Réjean Bergeron Philosophe, auteur de Je veux être un esclave ! (2016), de L'école amnésique ou Les enfants de Rousseau (2018) et de Homère, la vie et rien d'autre ! (2022) Aujourd'hui, c'est une tout autre histoire. Nos valeureux ancêtres qui parcouraient monts et vallées se sont métamorphosés en êtres fragiles et craintifs qui sursautent à la vue de leur ombre ou d'un titre de livre qui les indispose. Portrait de l'homme moderne L'été, on a peur des piqûres d'insectes, des coups de soleil et de la chaleur, tout particulièrement du terrifiant facteur humidex que tous les « señor météo » de ce monde agitent comme un épouvantail. L'hiver, on a peur du froid et du terrible facteur éolien, ce nouveau visage du Bonhomme Sept Heures qui jadis faisait si peur aux enfants. En cas de tempête de neige, pas de risque à prendre, on s'empresse de fermer les écoles. Tous aux abris avant que le ciel nous tombe sur la tête ! Et on a peur aussi que nos enfants se blessent, se fassent bobo ! Action-réaction : on leur impose alors le port du casque, de la ceinture, des bretelles et du gilet pare-balles avec interdiction de courir, de grimper, de se chamailler – presque de respirer ! Et les adultes ne sont pas en reste. Une enseignante me racontait que chaque année, la direction de son école recommandait fortement à tous les membres du personnel de tenir la rampe lorsqu'ils descendaient l'escalier et, l'hiver, de mettre des crampons à leurs bottes lorsqu'ils allaient marcher dans la cour de récréation. Que voulez-vous, il faut minimiser les risques… de poursuite contre l'employeur ! Il y a aussi cette peur des allergies alimentaires, du sel, du sucre, du gluten ou du mauvais cholestérol. Peur des microbes aussi, des germes, des infections de toutes sortes. « Lavez, lavez », chantait Martine St-Clair, sans oublier de frotter, de désinfecter, d'aseptiser l'intérieur de nos maisons tout comme l'intérieur de notre petit moi qu'il faut cajoler, rassurer, protéger. Allez, encore un effort ! L'être humain est un animal social, fait pour vivre en société, nous ont raconté bien des philosophes depuis plus de 2000 ans. Mais mon dieu que c'est devenu difficile et compliqué de vivre ensemble de nos jours – et surtout tellement menaçant ! Barricadés derrière nos écrans, on s'empresse de virtualiser nos rapports sociaux pour éviter le face-à-face et les contacts physiques. La vie en présentiel est tellement hasardeuse, pleine de surprises et dangereuse ! Comment interpréter le timbre de la voix qui sort de cette bouche ? Comment ne pas voir une intention malveillante dans le regard oblique de cette personne ? Comment se prémunir contre les non-dits, les allusions, les sous-entendus ? Mieux vaut alors se mettre à l'abri, bien emmitouflés dans nos cocons numériques. Oui, pour les êtres fragiles que nous sommes devenus, la vie en société est pleine de menaces qui peuvent se jeter sur nous sans crier gare. Une statue dans un parc, un conférencier, une représentation théâtrale, le titre d'un livre, la présence de celui-ci dans une bibliothèque ou encore le simple fait qu'un mot nouvellement déclaré tabou soit prononcé : voilà autant de manifestations culturelles qui ont désormais le potentiel d'être pointées du doigt par quiconque se sent agressé dans son ressenti. D'où cette ribambelle de traumavertissements diffusés à la télévision, au théâtre ou au cinéma pour nous prévenir qu'on pourrait être heurté non pas par une chute de glace, mais par une scène de violence ou de nudité, un langage vulgaire, la présence de produits du tabac, certains préjugés ou stéréotypes qui ne cadrent plus avec les valeurs de bienveillance, d'ouverture et d'inclusion qui sont dorénavant les nôtres. Y'a pas à dire, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ! Au bout du compte, c'est à se demander si les progrès de la science, les exploits de la technologie et le développement de notre civilisation en général n'ont pas eu pour effet de nous fragiliser, de faire de nous des êtres craintifs et anxieux toujours prêts à invoquer mille et une causes pour camoufler notre peur devant la vie, jusqu'à cette peur d'avoir peur. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


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a day ago
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Qu'est-ce que l'insuffisance veineuse ?
La Maison-Blanche a annoncé jeudi que le président Donald Trump souffrait d'insuffisance veineuse. Qu'est-ce que cette affection, qui touche principalement les personnes plus âgées ? Qu'est-ce que l'insuffisance veineuse ? Un problème de fonctionnement du système veineux est à l'origine de ce malaise, qui empêche le sang de retourner au cœur en quantité suffisante. Cet ennui de santé touche principalement les femmes âgées de 80 ans et plus. L'hérédité peut également contribuer à augmenter les risques d'en être atteint. On note aussi d'autres facteurs de risque : La grossesse ; L'obésité ; L'exposition prolongée à la chaleur ; Le port de talons hauts et de vêtements trop ajustés ; La consommation d'hormones ; La position debout ou assise sur une longue période ; La sédentarité ; Le tabac ; Le taux de cholestérol élevé. Quels sont les symptômes ? Une personne qui souffre d'insuffisance veineuse peut observer plusieurs symptômes : Des crampes nocturnes ; Des ecchymoses ; Des varices ; Une lourdeur aux jambes ; De l'œdème ; Des fourmillements ; Des tressautements dans les membres inférieurs. De 10 à 20 % de la population âgée de 30 à 70 ans serait touchée par les varices, ces petites veines bleuâtres, déformées, présentes notamment sur les mollets. Une photo prise jeudi à la Maison-Blanche montre la main du président américain avec une tache qui ressemble à une ecchymose. Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a répondu aux spéculations sur l'état de santé de M. Trump, en justifiant qu'il s'agissait d'une conséquence « des fréquentes poignées de main », ainsi que d'une consommation d'aspirine « dans le cadre d'une prescription préventive cardiovasculaire standard ». PHOTO ANDREW CABALLERO-REYNOLDS, AGENCE FRANCE-PRESSE Une photo prise jeudi à la Maison-Blanche montre la main du président américain avec une tache qui ressemble à une ecchymose. Existe-t-il des complications ? Dans les cas les plus sérieux, un caillot sanguin peut se former dans une veine et mener à une phlébite. Si le caillot circule dans le sang et se loge dans les poumons, on parle désormais d'embolie pulmonaire. Enfin, des ulcères peuvent également apparaître sur les jambes. Comment peut-on traiter l'insuffisance veineuse ? On suggère de porter des bas de compression et de bouger régulièrement afin d'activer la circulation sanguine. Des médicaments peuvent également être prescrits, de même qu'un traitement de sclérothérapie, qui consiste notamment à injecter des solutions salines concentrées dans les varices. Que faire en prévention ? Afin d'éviter l'apparition de varices et l'insuffisance veineuse, il est recommandé de dormir les jambes surélevées, de se baigner en eau fraîche et de garder un poids santé. On suggère également de réduire la quantité de sel dans l'alimentation et de pratiquer régulièrement une activité physique. Enfin, le port de talons hauts et la consommation de tabac sont déconseillés. Sources : Proxim, es manuels grand public de la pharmaceutique Merck et AFP


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a day ago
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L'analyse par le gouvernement des phénomènes aériens non identifiés recommandée
Les incidents liés aux ballons ont suscité d'intenses spéculations publiques avant de disparaître des manchettes. (Ottawa) La collecte et l'analyse systématiques par le gouvernement de données sur les observations mystérieuses dans le ciel pourraient aider le Canada à mieux se préparer à des incidents, comme l'apparition soudaine de plusieurs ballons à haute altitude au-dessus de l'Amérique du Nord il y a deux ans, selon un rapport de la Conseillère scientifique en chef du Canada. Jim Bronskill La Presse Canadienne L'un des ballons, qui a survolé l'ouest du Canada au début de 2023 avant d'être abattu au large des côtes américaines, provenait apparemment de Chine et transportait du matériel sophistiqué. Les incidents liés aux ballons ont suscité d'intenses spéculations publiques avant de disparaître des manchettes. Le rapport final du projet Ciel Canada, de la Conseillère scientifique, indique que ces incidents soulignent l'importance d'une enquête gouvernementale sur ce qui apparaît dans le ciel, et sur la difficulté de distinguer les phénomènes naturels des dispositifs technologiques courants et des problèmes de sécurité potentiels. Le rapport, publié cette semaine, recommande qu'Ottawa désigne un ministère ou un organisme fédéral pour gérer les données publiques sur les observations célestes et mettre en place un service chargé de recueillir des témoignages, d'enquêter sur les cas et de publier des analyses. Le rapport explore la fascination du public pour les objets volants non identifiés et leur association à la vie extraterrestre, depuis des décennies, et souligne une évolution récente vers un concept plus nuancé de phénomènes aériens non identifiés (PANI). Le document souligne que l'évolution de la terminologie pourrait atténuer le scepticisme et le ridicule qui ont parfois entouré les observations d'ovni. « La stigmatisation peut avoir des conséquences importantes, comme décourager les témoins de se manifester et entraver la recherche scientifique », affirme le rapport. « L'adoption de la nouvelle expression plus globale 'PANI' contribue à promouvoir une transparence, une crédibilité et une acceptation accrues en ce qui a trait à la recherche au sein des milieux professionnels et scientifiques et du grand public. » Le rapport révèle que si de nombreuses observations peuvent être attribuées à des illusions d'optique, à des phénomènes atmosphériques ou à l'activité humaine, une minorité reste inexpliquée pour une multitude de raisons, notamment le manque de données fiables qui empêche une analyse scientifique rigoureuse. Les observations inexpliquées suscitent l'intérêt et peuvent être source de désinformation, ce qui mine la confiance du public, ajoute le document. Lorsque les gens sont exposés à plusieurs reprises à de faux récits, ils peuvent devenir sceptiques à l'égard des sources crédibles, y compris les scientifiques, les journalistes et les institutions gouvernementales. Extrait du rapport Depuis le début de la guerre froide, les observations inhabituelles ont attiré l'attention de divers organismes fédéraux. Le Conseil de recherches pour la défense a d'ailleurs créé en 1952 un comité appelé « Projet Second Storey » pour examiner les observations de « soucoupes volantes » au-dessus du Canada. Le rapport souligne que Transports Canada gère actuellement le système de compte rendu quotidien des évènements de l'aviation civile (SCRQEAC), pour les incidents affectant la sécurité aérienne, y compris les observations de PANI, tandis que l'Aviation royale canadienne et le ministère de la Défense nationale peuvent également recevoir des rapports par l'intermédiaire de leurs réseaux opérationnels. De plus, les forces policières entendent parfois des témoins, et des organisations de la société civile, comme Ufology Research of Manitoba et MUFON Canada, compilent et analysent les données des citoyens, selon le rapport. Cependant, il n'existe pas de « système cohérent et normalisé » de signalement et de suivi au Canada. Le rapport cite les États-Unis, la France et le Chili comme exemples intéressants d'approches coordonnées, transparentes et scientifiques en matière de signalement des PANI. Il indique que le gouvernement fédéral devrait choisir une organisation scientifique fiable et reconnue, comme l'Agence spatiale canadienne, pour gérer les données publiques sur les observations. Le rapport recommande également que l'organisation responsable joue un rôle important dans la lutte à la désinformation en répondant aux demandes de renseignements du public et des médias concernant les observations, ainsi qu'en documentant et en communiquant les interprétations erronées courantes des observations. De plus, les données devraient être mises à la disposition du public par souci de transparence et pour soutenir la recherche. L'agence spatiale n'a pas répondu à une question concernant le rapport à temps pour la publication de ces lignes, et le ministère de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique a déclaré que les PANI ne relèvent pas de son mandat. « L'adoption de communications plus transparentes et de méthodes scientifiques robustes constituera un pas important vers l'éduction du public et la lutte contre la désinformation », soutient le rapport.