
Le Paris Basketball, le cyclisme africain, la perle française du tennis-fauteuil... Les documentaires de la semaine à ne pas manquer
Paris en capitale du basket, sur Prime Video
Exceptionnel, magique, époustouflant, ces trois adjectifs collent parfaitement à la saison à peine écoulée du Paris Basketball. Un exercice 2024-2025 à couper le souffle, entre Euroligue, Coupe et Championnat de France, que fait revivre le documentaire Tout éteindre, disponible depuis mercredi sur Prime Video après une projection en avant-première, la veille, à l'Adidas Arena, son fief.
Il est évidemment beaucoup question du brillant parcours des Parisiens dans la plus importante des compétitions européennes, cette Euroligue où le club de la capitale a fait ses débuts. « Un saut dans l'inconnu, on était tous des bleus à ce niveau-là », rappelle l'arrière germano-chilien Sebastian Herrera.
Des bleus qui apprennent vite, comme le montre le film produit et réalisé par Manuel Herrero, où les joueurs coachés par le Brésilien Tiago Splitter, ancien pivot des Spurs et champion NBA 2014, défient les cadors du continent. Une série de dix succès de rang les aidera notamment à se hisser en barrages face au Real Madrid, avant de tomber avec les honneurs en quarts face au Fenerbahçe.
Et l'Hexagone ? Après Nancy en Coupe de France, le Paris Basketball vient à bout de l'AS Monaco en finale du Championnat, pour sa quatrième année en Betclic Elite. Tout éteindre met en avant les principaux talents d'une équipe soudée mais appelée à se renouveler - « c'est notre dernière danse », glisse Splitter avant le dernier match contre Monaco.
La parole est donnée aux co-propriétaires David Kahn et Eric Schwartz, qui répètent être partis de rien en 2018 (« pas d'équipe pro dans la plus belle ville du monde, ça n'avait pas de sens ! ») et ont « sauté sur l'opportunité de créer quelque chose de grand », avec l'implication d'Adidas. Quant au titre du doc, il est inspiré par Nadir Hifi. « Ça me stimule quand le public adverse est contre moi : j'ai envie de tout éteindre, que mes paniers provoquent le silence dans la salle ! »R. N.
L'Afrique du cyclisme au centre du monde, sur Eurosport
Du 21 au 28 septembre, le Rwanda entrera dans l'histoire du sport. Pour la première fois depuis la création en 1921 des Championnats du monde de cyclisme sur route, le continent africain accueillera le rendez-vous planétaire. « Ce n'est pas une simple course, c'est le début d'une nouvelle ère », clame dans Cycling Africa le quadruple vainqueur du Tour de France, le Britannique Chris Froome, né au Kenya.
Ce dimanche à 17h45 sur Eurosport 1, le documentaire d'une heure mixe des informations sur le développement du cyclisme en Afrique (son implantation remonte à l'époque coloniale) et un état des lieux. De 14 Fédérations nationales, le continent en compte désormais 54. « Une centaine d'hommes et femmes courent aujourd'hui à différents niveaux professionnels », précise Xylon Van Eyck, expert du cyclisme africain.
Dont le champion qui les inspire tous : l'Érythréen Biniam Girmay, premier noir africain à remporter une étape du Tour ainsi que le maillot vert, l'année dernière. Dans une Afrique où la voix des femmes n'est pas respectée partout, Cycling africa met en lumière les parcours de deux coureuses que l'on retrouve en fil rouge tout au long du film : une des pionnières, la Sud-Africaine Ashleigh Moolman Pasio, 39 ans, venue s'installer en Europe pour faire carrière ; la jeune Ougandaise Miria Nantume, 18 ans. Deux générations qui se retrouveront, dans deux mois, sur la ligne de départ du Mondial de Kigali. De quoi adhérer à la déclaration de Froome : « L'avenir du cyclisme africain n'est plus une promesse, c'est une réalité ». B. R.
Ksenia Chasteau, perle du tennis-fauteuil, sur Canal+
Le 8 juillet, Ksenia Chasteau, 19 ans, a été la première Française à remporter un match de tennis-fauteuil en simple au tournoi de Wimbledon avant de s'incliner en quarts (elle a aussi disputé la finale du double). L'occasion de se replonger dans Rebonds, le documentaire que lui a consacré Canal+ cette année dans Intérieur sport, et disponible sur sa plateforme. Le tournage a débuté à l'automne 2024.
Amputée de la jambe gauche après un accident de moto avec son père en 2021 (il a lui aussi perdu sa jambe gauche), la jeune femme s'apprête alors à subir une seconde opération afin de pouvoir porter une prothèse et se retrouver de nouveau debout. Car Ksenia, qui joue au tennis depuis l'âge de 4 ans, a hâte de « chercher le pain à la boulangerie, envie de prendre le métro, marcher avec un verre à la main ». Ce format court (28 minutes) nous fait découvrir une joueuse talentueuse - « elle joue incroyablement bien », dixit Yannick Noah -, qui a débuté le tennis-fauteuil fin 2021 pour devenir numéro 1 mondiale juniors deux ans plus tard et disputer les Jeux Paralympiques de Paris.
En dépit d'une douleur physique immense - « j'ai rarement eu mal comme ça », reconnaît-elle -, on est impressionné par sa volonté de fer et l'énergie qu'elle met lors des séances de rééducation. Après le moulage d'un fauteuil sur-mesure fin 2024, elle a repris les tournois mi-février. « On a beau lui dire qu'il s'agit d'un tournoi de reprise, elle ne l'entend pas comme ça », raconte l'entraîneur national, Hervé Tassaro, soulignant qu'elle a une soixantaine de matches derrière elle contre plus de 800 pour certaines adversaires. Quatre mois plus tard, la voilà qui performe à Wimbledon... Vous avez dit douée ? B. R.
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