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L'Éducation nationale prise en étau entre la défiance des familles et le découragement des personnels

L'Éducation nationale prise en étau entre la défiance des familles et le découragement des personnels

Le Figaro09-07-2025
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Le médiateur de l'Éducation nationale publie son rapport annuel ce 9 juillet. Les trois quarts de 23 700 saisines reçues en 2024 émanent des parents et des élèves.
«Nous sommes en octobre et mon fils n'est toujours pas scolarisé. Il n'a pas d'affectation. Je ne sais plus quoi faire. Il est toujours à la maison et est complètement démotivé». Pour le médiateur de l'Éducation nationale, ce type d'appel à l'aide est un grand classique des semaines qui suivent la rentrée scolaire. Il fait partie des 23 700 saisines reçues en 2024 par l'instance de médiation. Excellent indicateur des tensions du moment, son rapport annuel, publié ce 9 juillet, constate une progression des réclamations «encore plus rapide que les années précédentes» (+16%, contre +6% en 2022). Le reflet d'une contestation plus vive des familles ou d'une administration dépassée ?
Mise en place en 1998, l'instance a su se faire connaître au fil des années. Ses 90 médiateurs académiques font figure de derniers interlocuteurs humains dans une institution désincarnée. Auprès d'eux, les familles peuvent formuler leur défiance croissante à l'égard de l'Éducation nationale. Les trois quarts…
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REPORTAGE - Avec une nouvelle génération de vignerons, le développement d'un accueil haut de gamme et un cépage local qui a la cote, les vins de Sartène, la «plus corse des villes corses», n'ont jamais été aussi excitants. Visite guidée. Lorsqu'il regarde la route qui passe en contrebas de ses vignes, Jean-Paul Phelip envoie ce genre de regard qui raconte le temps qui passe, et qu'on ne maîtrise pas. «Avant, il y avait deux voitures qui passaient dans l'année», se souvient le propriétaire du domaine San Micheli, 76 ans, mémoire vivante de la viticulture du coin. Dans l'Ortolo, l'une des quatre vallées de la région de Sartène, le trafic a effectivement un peu changé. Notamment car on a goudronné le chemin qui mène aux domaines installés dans cette zone de moyenne montagne, depuis laquelle s'exprime toujours, malgré tout, l'idée d'un certain isolement. L'aéroport le plus proche est à une heure, les plages ne sont pas à portée de claquettes et la capitale locale a cette réputation d'être la «plus corse des villes corses». La formule est de Prosper Mérimée, qui n'a rien d'un insulaire, mais qui avait fait de l'île de Beauté l'un de ses sujets d'études à la suite d'un voyage en 1839. Elle dit aussi la singularité d'une cité privée de la mer, ravie par les Génois au XVIe siècle, devenue plus tard noyau de la résistance en Corse pendant la guerre. Et, depuis toujours, accrochée sur des flancs granitiques, typiques de la Corse-du-Sud, qui dessinent la typicité des vins. À découvrir Découvrez toutes les dates des foires aux vins d'automne 2025 Paul Mondoloni, la trentaine fringante – silhouette affûtée et barbe de trois jours –, était développeur web à Paris. Mais il est revenu à Sartène. Avec son phrasé vertical, il explique comment il a repris un domaine né dans les années 1960, à l'époque où les rapatriés d'Algérie furent chargés de relancer la viticulture locale. Lui s'inscrit pleinement dans l'héritage du «Riacquistu», soit la reconquête de l'identité corse, à partir des années 1990, avec la replantation de cépages identitaires et la fin d'un modèle productiviste qui a durement entaché l'image des vins…

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Le spot urbain de l'Eisbach, réservé aux surfeurs aguerris pour dompter une vague réputée, vient de rouvrir après deux mois de fermeture suite à un drame. À la saison où beaucoup rêvent de rivages exotiques, des amateurs de surf savourent le plaisir de retrouver la vague parfaite qui se forme sur une rivière en plein cœur de Munich, donnant à la métropole allemande des airs de Californie. Célèbre dans la communauté des surfeurs du monde entier, le spot urbain de l'Eisbach a été endeuillé en avril par la mort d'une femme de 33 ans qui s'est noyée lors d'une session nocturne. Après une fermeture de deux mois et un débat sur les conditions de sécurité, la vague, située dans un jardin public à deux pas d'un musée d'art et de rues commerçantes, est de nouveau accessible depuis fin juin. Publicité Courant puissant Enfiler sa combinaison, sortir une planche de sa housse après une journée de travail, rien de plus naturel pour Moritz, 43 ans, un habitué des lieux. «C'est génial. Une vague en plein centre-ville, c'est quelque chose de très spécial. Ça m'a manqué pendant la fermeture», commente cet amateur. Derrière lui, les surfeurs enchaînent les figures avec virtuosité : le courant est puissant, la vague, formée grâce à la présence de roches situées à la sortie d'un pont, n'est pas réservée aux débutants. «C'est complètement différent de la mer. Même si on sait très bien surfer en mer, on ne sait pas forcément le faire ici où l'eau vient de devant et non de derrière», décrit Moritz. Irina, une surfeuse de 34 ans, essaie de venir trois fois par semaine, «avant le travail, car ça donne de l'énergie». Elle trouve que «la pression sur la vague est bonne» et dit se sentir en sécurité sur ce spot à la configuration particulière, même si «s'il y a des rochers en bas et qu'il faut faire un peu attention quand on tombe». Publicité Fin des sessions nocturnes En avril, une pratiquante allemande expérimentée a perdu la vie en surfant de nuit. Elle est restée coincée sous l'eau durant près de trente minutes, son leash - le cordon qui la reliait à son surf - ou sa planche accroché à un objet non identifié dans le lit de la rivière. Malgré l'intervention de ses amis et des secours, elle n'a pas survécu, décédant une semaine après son accident. Une enquête a été ouverte sans mettre en évidence de manquement aux obligations de sécurité de la part de la ville ou de la région, les surfeurs étant prévenus qu'ils pratiquent à «leurs propres risques». De nouvelles consignes ont cependant été édictées: plus de session nocturne entre 22 heures et 5h30, interdiction de braver la vague pour les moins de 14 ans, utilisation d'un système qui permet de détacher le leash en cas d'urgence. Des règles «largement raisonnables», selon Franz Fasel, président de l'IGSM, une association de surfeurs locale. Il estime entre 3.000 et 5.000 le nombre de pratiquants actifs sur l'Eisbach. «Le surf fait tout simplement partie du mode de vie à Munich. Pas seulement pour les surfeurs eux-mêmes, mais aussi pour l'image de la ville», dit-il. Améliorer la vague Il n'en a pas toujours été ainsi. Autrefois, la vague de l'Eisbach était entièrement naturelle et surfable de façon irrégulière, lorsque, par exemple, du gravier s'accumulait dans le lit de la rivière et bloquait le courant. Publicité Puis les surfeurs ont pris les choses en main dans les années 1980, installant une traverse de chemin de fer dans le cours d'eau et multipliant les aménagements pour améliorer la vague, pas toujours bien vus des autorités. Le site est aujourd'hui mis avant par l'office du tourisme comme l'une des principales attractions de la ville. Le président de la région de Bavière a célébré la réouverture du spot: «Munich est le paradis des surfeurs», a vanté Markus Söder, pour qui la Bavière n'est autre que «la Californie de l'Allemagne».

Tirs de policiers sur une voiture en fuite à Arcueil : le conducteur et son passager activement recherchés
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Le Parisien

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Tirs de policiers sur une voiture en fuite à Arcueil : le conducteur et son passager activement recherchés

La scène n'a pas duré plus de quelques secondes. Deux policiers ont tiré sur une voiture, après que le conducteur a refusé le contrôle durant la nuit de vendredi à samedi, dans une rue d' Arcueil . L'homme n'a pas hésité à foncer sur l'un des fonctionnaires qui se rapprochait pour effectuer le contrôle. « Une enquête pour une tentative d'homicide volontaire et refus d'obtempérer a été ouverte et confiée à la sous-direction de la police judiciaire du Val-de-Marne », précise le parquet de Créteil qui confirme également « l'ouverture d'une enquête de l'inspection générale de la police nationale (IGPN). » Une procédure classique dès lors qu'un policier a fait usage de son arme de service. Peu de temps après 4 heures, un véhicule de la direction de l'ordre public de la circulation (DOPC) de Paris repart de la prison de Fresnes. Ils viennent de transférer un homme récupéré au tribunal de Paris un peu plus tôt dans la nuit. Ils remontent vers la capitale lorsqu'une voiture, circulant à contresens, leur arrive dessus. Ils cherchent immédiatement à les contrôler. Le contrevenant fait alors mine de s'arrêter. Les fonctionnaires descendent de leur voiture et se rapprochent. L'un d'eux, arme au poing, se place devant la voiture alors que les autres se déploient derrière. D'un coup, le conducteur démarre en trombe. Le policier devant la voiture tire une fois en direction de la roue avant droite avant de se décaler pour éviter d'être renversé. L'un de ses collègues qui se rapprochait par l'arrière tire également à trois reprises dans le coffre pour protéger son collègue en danger. Finalement, la voiture repart. Le conducteur et son passager l'abandonneront un peu plus loin. Plusieurs impacts ont été retrouvés sur le véhicule, dont deux dans le coffre et un dans le pare-chocs arrière. Selon les premiers éléments, personne n'a été blessé. « Aucune trace de sang n'a été découverte dans la voiture », détaille une proche de l'affaire. Les deux fuyards sont activement recherchés.

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