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Délais de paiement: Bercy veut augmenter les amendes des mauvais payeurs à 1% du chiffre d'affaires

Délais de paiement: Bercy veut augmenter les amendes des mauvais payeurs à 1% du chiffre d'affaires

Le Figaro11-07-2025
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Les retards de paiement à l'encontre des fournisseurs atteignent 18 jours dans les grandes entreprises françaises. Cette mesure pourrait avoir un véritable effet dissuasif.
C'est un fléau tristement connu des petites entreprises : les retards de paiement ont encore augmenté - comme toujours en temps de crise. La dynamique positive qui s'était enclenchée en la matière après le Covid s'est arrêtée net en 2023. Il en est allé de même en 2024, année noire marquée par un recul de la France dans le classement européen, avec un retard moyen qui s'établit à 13,6 jours au quatrième trimestre selon les données publiées par l'Observatoire des délais de paiement ce jeudi 10 juillet.
À lire aussi Alerte sur les retards de paiement, première source de conflits entre entreprises
Une dérive qui n'a rien de surprenant en période de tensions économiques. Si bien souvent le retard est dû à des «défaillances d'organisation comptable (…) ou encore de la méconnaissance du code du commerce», explique la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans son rapport d'activité 2024, le délai de paiement peut aussi représenter une combine pour des entreprises un peu canailles. Ces dernières l'utilisant comme variable d'ajustement…
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« Ça me fait des frissons » : à la rencontre de Marinette et du public du Tour de France dans le village de Dourgne
« Ça me fait des frissons » : à la rencontre de Marinette et du public du Tour de France dans le village de Dourgne

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

« Ça me fait des frissons » : à la rencontre de Marinette et du public du Tour de France dans le village de Dourgne

Pour raconter ce que le Tour fait à la France, on a passé la journée à Dourgne, un village tarnais qui s'était fait beau pour l'occasion. Et on a rencontré Marinette, une enfant de 95 ans quand passent la caravane et le peloton. Marinette a 95 ans et la beauté de l'allégresse. Derrière elle, il y a de la place à l'ombre, mais elle a demandé qu'on mette sa chaise en plein soleil. « Je veux bien voir les coureurs et la caravane », dit-elle de sa voix guillerette. Le Tour ne va passer que dans une heure, elle nous montre son bras avec un sourire complice : « Ça me fait des frissons. » On voulait passer une journée dans un village traversé par le peloton, raconter ce que la Tour fait à la France, les chaises sur les trottoirs, les tonnelles partout, les gens qui font des choses ensemble. Et on est tombés sur Dourgne et Marinette. Au départ, on n'a pas vu l'élégante dame, mais les immenses tables posées sur la place du village. Ils étaient bien trois cents à être assis là, à l'ombre des platanes, une assiette devant eux, un oeil sur l'écran géant au fond, et la tête à la joie. Pas de musique d'ambiance, pas de jeux, rien que des amis qui discutent et qui rient. Dourgne et ses 1 300 habitants ont appris que le Tour passerait au centre du village dans le courant du mois de janvier. Immédiatement, madame la maire, Dominique Cougnaud, a convoqué une sorte d'états généraux des associations locales pour décider que faire de ce « cadeau ». Certes, Dourgne avait déjà vu passer le Maillot Jaune, mais plus bas, sur la RD85. Jamais face aux Promenades, où la fête du Romarin et la fête votive sont organisées chaque année. Lors de la réunion, on s'est dit que c'était l'occasion de mettre le village en valeur. La MJC a proposé des « mini-Romarin », et c'était décidé, le Tour serait la troisième fête de l'année. Vénus de Milo, banderoles et Annie Cordy Il est un peu plus de 13 heures. Au milieu des tables, Luis, 77 ans et amoureux des « ambiances de village comme ça », raconte des souvenirs de Tour en passionné d'art. « J'ai perdu ma maman très jeune, mes oncles et tantes m'emmenaient voir le Tour passer, c'était comme voir la Vénus de Milo. » Pour l'instant, la « Vénus de Milo » est encore à Muret, ville-départ. Sur un coin de la place de Dourgne, des « jeunes » aux cheveux grisonnants, comme elles s'amusent à se décrire, ont dressé un stand avec quelques chaises et une simple table. Elles sont membres des « Amis des Arcades », une des associations qui ont décidé que le Tour ne passerait pas sans que l'on soit ensemble. Ici, on vend des confitures et curbelets faits maison. L'argent servira à payer des sorties aux pensionnaires de l'EHPAD situé quelques mètres plus haut, face à la route du Tour. « Ça égaye leur journée », explique Monique, qui ajoute en souriant : « Et puis ça sera peut-être à notre tour d'y aller plus tard. » Comme tout le village est là, ou presque, le directeur de l'EHPAD vient se mêler à la discussion. Cédrik Decavelle a quelque chose à nous montrer. Avec lui, on remonte la rue jusqu'aux arcades qui donnent son nom à l'établissement. Là, une vingtaine de pensionnaires patientent, à l'ombre et sous une banderole qu'ils ont confectionnée eux-mêmes : « Les Arcades aiment le Tour », avec un coeur dessiné à la place du « aime ». Il y a là M. Raymond, qui a vu le Tour et Annie Cordy à Revel, dans les années 1960, et qui dit d'une voix un peu lourde : « Ça fait du bien, mentalement, de le voir passer ici. » Et devant M. Raymond, seule pensionnaire sous le soleil, avec une longue robe à fleurs, un collier de perles et un bob publicitaire rouge qu'elle arrive à rendre gracieux, il y a Marinette. Un soleil. Une joie dans la joie du Tour. « Ca me fait encore plus d'effets que lorsque j'étais enfant » Marinette, spectatrice du Tour de France Il est 14 heures, la caravane est encore loin, mais Marinette est déjà traversée d'émotions. « Je crois que je vais en rêver toute la nuit », pouffe-t-elle. Dans sa jeunesse, « papa et maman » l'ont emmenée sur la route du Tour, « dans la côte de Lafontasse », près de Castres. C'est comme si ce moment lui avait inoculé une dose de bonheur pour toute la vie, et la sienne est très longue. « J'en ai encore un souvenir... C'est inexplicable. Et je crois qu'aujourd'hui, j'ai l'impression de revivre ça. Oui, ça me rappelle ma jeunesse », souffle-t-elle avec un regard qui plonge loin dans sa mémoire. Après ça, elle a revu le Tour avec son mari à Carcassonne - « On s'était perdus dans la foule », rit-elle -, elle a adoré Luis Ocaña, parce qu'il était Espagnol comme elle, elle a vu « l'Américain lever le bras avec Hinault » (« Ah oui, Greg LeMond ! »), et on en passe, parce que Marinette n'a pas oublié grand-chose à part quelques noms. Et voilà donc qu'en ce 20 juillet 2025, alors que les années ont un peu tordu ses doigts et affaibli ses jambes, le Tour vient lui rendre visite, devant « chez elle ». « Je suis époustouflée, peine-t-elle à décrire. Et les gens de l'EHPAD qui nous ont organisé cette sortie, je leur dois quelque chose de beau. » Quand la caravane arrive, « madame Massip », comme elle n'aime pas qu'on l'appelle, se met debout. D'une main, elle tient la cordelette qui sépare le trottoir de la route ; de l'autre, elle fait coucou à toutes les voitures. Longuement, avec le sourire de ses 10 ans. « Ça me fait encore plus d'effets que lorsque j'étais enfant, s'étonne-t-elle. Je suis peut-être devenue plus sensible. » Une heure plus tard, quand le peloton passe à toute allure, les larmes lui montent. Toute chamboulée, elle se retourne en montrant l'endroit des tripes : « Il y a quelque chose là-dedans, ça ne partira pas. » Et ça fait plus de quatre-vingts ans que c'est en elle. On voulait voir ce que le Tour fait à la France, et Marinette est apparue. À lire aussi La folle journée d'Alaphilippe Et si la file indienne était une erreur ? «On se bat avec nos armes» : les équipes françaises impuissantes Lipowitz, la révélation

Pénurie d'eau en Iran : le gouvernement demande un effort aux habitants
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Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Pénurie d'eau en Iran : le gouvernement demande un effort aux habitants

« Les réserves des barrages alimentant Téhéran en eau sont actuellement à leur plus bas niveau depuis un siècle », c'est ainsi que la société provinciale de gestion de l'eau de Téhéran a annoncé dans un communiqué via l'agence officielle Irna, que les habitants étaient appelés à réduire leur consommation d'eau . La société a déclaré que cette réduction devait d'être d'« au moins 20 % « , afin d'atténuer la crise. « Les gens doivent économiser l'eau pour éviter les chutes de pression », a ajouté dimanche le président du conseil municipal de Téhéran, Mehdi Chamran, selon l'agence Isna. Ces mesures concernent la population de plusieurs autres provinces, notamment celle du Fars (sud), du Khorassan Razavi (nord-ouest), du Khouzestan (sud-ouest) et de l'Azerbaïdjan occidental (nord-ouest). Pays aride, l'Iran est confronté à la semaine la plus chaude de l'année avec des températures qui dépassent localement les 50 °C, selon la météo nationale. Les températures à Téhéran devraient atteindre 40 degrés dimanche, et 41 lundi, selon le bulletin météorologique. La porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, a annoncé dans un message publié sur X que mercredi serait un jour férié dans la province de Téhéran , en raison d'une vague de chaleur persistante. « Compte tenu de la chaleur extrême qui persiste et de la nécessité d'économiser l'eau et l'électricité, mercredi (…) a été déclaré jour férié dans la province de Téhéran ». Dimanche, le journal conservateur Javan a annoncé « des coupures d'eau fréquentes et prolongées » dans les provinces de Téhéran et d'Alborz, à l'ouest de la capitale. « Une baisse de pression entraîne une coupure d'eau de 12 à 18 heures, ce qui est difficile à supporter pour les familles pendant les journées chaudes de l'été », a-t-il rajouté. Le ministre de l'Énergie, Abbas Aliabadi , s'est excusé dimanche après ces coupures, affirmant que la baisse de pression de l'eau visait à « mieux gérer les ressources ».

L'installation de ce Carrefour City à Paris prend des proportions démesurées
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Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

L'installation de ce Carrefour City à Paris prend des proportions démesurées

PARIS - Un problème de riches ? Dans un article intitulé « À Paris, les très chics opposants à une future supérette », Le Monde signalait l'existence ce samedi 19 juillet d'une pétition, signée par des riverains des rues de Vavin et Bréa, dans le VIe arrondissement, s'opposant à l'ouverture d'un Carrefour City. Très vite, la pétition a fait parler d'elle, dans la presse française et sur les réseaux sociaux. Raison première de cette forte médiatisation : le pedigree des signataires, issus des milieux de la musique, du cinéma, de la politique ou encore de la littérature. D'après les informations du média d'investigation La Lettre, le chanteur Alain Souchon et sa famille, l'actrice Catherine Frot, l'essayiste Alain Finkielkraut, la journaliste Ruth Elkrief, l'ancien homme politique Jacques Toubon ou le dirigeant de médias Denis Olivennes, ont notamment paraphé le texte. Un dénommé Pierre Richard figure aussi dans cette liste, mais il s'agirait d'un banquier homonyme, d'après l'auteur de la pétition, Bruno Segré, au Parisien. « C'est un village d'enfants gâtés » C'est à deux pas du jardin du Luxembourg que l'enseigne doit ouvrir fin août, remplaçant un magasin de jouets qui a fermé ses portes. Les contestataires craignent les nuisances sonores liées aux livraisons au petit matin de ce Carrefour City, ainsi que celles engendrées par sa fermeture tardive. Ils estiment également que les « cinq supérettes sur un rayon de 250 mètres » disponibles dans leur quartier sont suffisantes. Les signataires accusent également Jean-Paul Lecoq, le maire LR de l'arrondissement, d'avoir signé la demande de travaux de Carrefour. Ils assurent que l'édile leur avait pourtant apporté leur soutien contre l'arrivée du petit supermarché. « Une grande partie des pétitionnaires ont bossé ou bossent dans la finance », tacle désormais le maire, interrogé par Le Monde. Avant d'asséner : « C'est un village d'enfants gâtés qui croient que tout leur appartient. » Des remarques que le philosophe Alain Finkielkraut balaie dans Le Parisien: « C'est totalement absurde, les gens à l'origine de cette pétition ne sont pas des riches. Nous voulons juste préserver la beauté et la tranquillité de ce quartier. » « Quand mon nom est apparu, je suis tombée des nues » Si Alain Finkielkraut assume avoir signé la pétition, d'autres signataires démentent. À l'instar de la journaliste Ruth Elkrief, qui raconte sur X (ex-Twitter) : « J'ai juste répondu dans la rue à l'initiateur que je ne connaissais pas. Cela n'était en aucun cas un soutien. Je regrette qu'il ait ainsi utilisé mon nom. » Et assure : « Quand mon nom est apparu, je suis tombée des nues. » « Moi j'habite le 14e pas à Vavin », a de son côté tancé le chef d'entreprise Denis Olivennes, qui a été cité dans l'article du Monde. « Mais oui, je suis pour protéger autant que faire se peut l'esthétique des villes et l'équilibre entre petit commerce et grandes surfaces », concède-t-il toutefois. Quant à l'auteur de la pétition, Bruno Segré, un ex-journaliste selon nos confrères, il réfute avoir forcé la main aux signataires : « Certains font aujourd'hui machine arrière mais nous n'avons tordu le bras à personne pour signer cette pétition. » Il y a trente ans, il était déjà la figure de proue d'un combat de taille : celui d'empêcher l'arrivée de McDonald's dans le VIe arrondissement. Une première bataille qui avait été remportée par les riches riverains.

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