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Après la frappe sur une église à Gaza, Netanyahu dit « regretter profondément » cette « tragédie »

Après la frappe sur une église à Gaza, Netanyahu dit « regretter profondément » cette « tragédie »

GAZA - Mea culpa. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël « regrette profondément » la frappe menée ce jeudi 17 juillet dans la matinée sur une église à Gaza et qui a fait trois morts, selon un communiqué de son bureau.
« Israël regrette profondément qu'un tir perdu ait atteint l'église de la Sainte Famille à Gaza. Chaque vie innocente perdue est une tragédie. Nous partageons la douleur des familles et des fidèles », lit-on dans ce communiqué.
Plus tôt ce jeudi, le Premier ministre israélien s'est entretenu avec le président américain Donald Trump. « C'était une erreur des Israéliens de frapper cette église catholique, c'est ce qu'a dit le Premier ministre au Président », a déclaré à la presse la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt.
Trois morts
Le patriarcat latin de Jérusalem a annoncé jeudi la mort de trois personnes dans une frappe israélienne sur la seule église catholique de la bande de Gaza, refuge pour cette petite communauté depuis le début de la guerre il y a 21 mois.
Israël, en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, a affirmé ne « jamais cibler » de sites religieux dans le territoire palestinien, ajoutant « examiner » les circonstances dans lesquelles l'église a été endommagée.
Le pape Léon XIV s'est dit « profondément attristé » et a renouvelé son appel « à un cessez-le-feu immédiat ». Le ministère français des Affaires étrangères a également dénoncé un acte « inadmissible ».
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Ils ont pu pénétrer dans Gaza. C'est déjà, en soi, un miracle tant l'enclave est verrouillée par les troupes israéliennes depuis près de deux ans. Les deux plus hauts dignitaires chrétiens de la Terre Sainte ont effectué une rare visite vendredi à Gaza, après des tirs israéliens meurtriers sur une église catholique dans le territoire palestinien, qui ont provoqué des condamnations internationales. Cette visite dans la bande de Gaza ravagée par plus de 21 mois de guerre entre Israël et le Hamas, intervient au lendemain des « profonds » regrets exprimés par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou , après selon lui un « tir indirect » qui a touché l'église de la Sainte famille à Gaza ville. C'est la seule église catholique de la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Israël contrôle strictement l'accès à la bande de Gaza assiégée, où la Défense civile a fait état d'au moins 33 morts dans de nouveaux bombardements israéliens, notamment à Khan Younès. Dans cette ville du sud, des habitants ont fouillé à mains nues les décombres à la recherche de survivants. « Des familles entières sont ensevelies sous les gravats », a déclaré à l'AFP Louai Abou Sahloul, un proche des victimes. « Les gens sont comme des morts-vivants, épuisés par la faim, la douleur et la destruction », a-t-il ajouté. Interrogée à propos de la frappe à Khan Younès, l'armée israélienne a déclaré à l'AFP avoir frappé une « infrastructure terroriste appartenant au Hamas » et assuré avoir pris des mesures pour limiter les risques pour les civils. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a en outre fait état de la mort de 10 personnes en quête d'aide humanitaire, dont neuf près d'un centre d'aide américain, tués selon lui par des tirs israéliens près de Rafah, dans le sud du territoire. Dans la ville de Gaza, le patriarche latin catholique de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, qui fut un « papabile » et son homologue grec orthodoxe, Théophilos III, ont visité l'église de la Sainte Famille. « Les patriarches ont rencontré des familles ayant trouvé refuge sur place. Ils ont présenté leurs condoléances (…) ont constaté personnellement les dégâts subis par l'église lors de la récente frappe », a indiqué le Patriarcat latin de Jérusalem. Ils ont également récité des prières et allumé des bougies dans l'église grecque orthodoxe Saint-Porphyre. Le patriarcat latin de Jérusalem avait plus tôt exprimé « la préoccupation des églises de la Terre Sainte pour la communauté de Gaza ». Les deux responsables religieux ont déclaré que des agences humanitaires avaient facilité leur visite qui a par ailleurs permis la livraison de vivres et de matériel médical d'urgence à la population civile au bord de la famine selon l'ONU. « Nous alertons sur le fait que des centaines de personnes, dont le corps est complètement décharné, sont désormais en danger de mort imminente », a déclaré vendredi le médecin Sohaib al-Hums, directeur de l'hôpital de campagne koweïtien situé dans la zone d'Al-Mawassi, à Khan Younès. Vendredi, le pape Léon XIV, lors d'une conversation téléphonique avec Benyamin Netanyahou, a appelé à « redynamiser les négociations » en vue d'un cessez-le-feu et exprimé « sa préoccupation face à la situation humanitaire dramatique » à Gaza. Mais les négociations indirectes entre le Hamas et Israël sont dans l'impasse, la branche armée du Hamas accusant Israël de les bloquer . Jeudi, le patriarcat latin avait affirmé qu'une « frappe de l'armée israélienne » avait touché le complexe de l'église, où sont réfugiées des centaines de déplacés palestiniens, faisant trois morts et 10 blessés parmi lesquels le père Gabriel Romanelli. « Israël regrette profondément qu'un tir indirect ait atteint l'église de la Sainte Famille », avait réagi Benyamin Netanyahou jeudi. L'armée israélienne a suggéré « que des éclats d'un obus tiré lors d'une opération dans le secteur ont touché par erreur l'église ». Pour le patriarcat latin, « viser un site sacré qui abrite environ 600 déplacés, en majorité des enfants, est une violation flagrante (…) du caractère sacré des sites religieux, supposés fournir un abri sûr en temps de guerre ». Jeudi, Pierbattista Pizzaballa a déclaré à Vatican News : « ce que nous savons avec certitude, c'est qu'un char a frappé directement l'église ». Gaza compte environ un millier de chrétiens, sur une population de plus de deux millions de personnes. La plupart des chrétiens sont des orthodoxes mais, selon le patriarcat, environ 135 catholiques vivent dans le territoire palestinien.

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Des négociations au ralenti. La branche armée du mouvement palestinien Hamas a accusé vendredi Israël de bloquer les négociations en vue d'un accord sur un cessez-le-feu et la libération d'otages à Gaza . Des négociateurs des deux camps participent, depuis le 6 juillet , à des discussions indirectes au Qatar visant à conclure une trêve de 60 jours, qui permettrait notamment la libération de dix captifs. Mais près de deux semaines après le début des pourparlers, aucun progrès n'a été enregistré et les deux parties s'accusent mutuellement de refuser de faire des concessions. Israël exige le démantèlement du Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 sur le sol israélien a déclenché la guerre. Le mouvement islamiste réclame, lui, des garanties sur une paix durable, le retrait total des troupes israéliennes de Gaza et un accès humanitaire accru. Dans une déclaration vidéo vendredi, le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, Abou Obeida, a affirmé que le Hamas avait « toujours proposé un accord global permettant le retour de tous les otages en une seule fois ». Mais Israël « a rejeté notre proposition », a-t-il ajouté, l'appelant à reconsidérer sa position. « Si l'ennemi persiste dans son obstination lors de ce cycle de négociations, nous ne pourrons garantir un retour aux propositions d'accord partiel - y compris l'offre d'échange de 10 otages », a-t-il averti. Le porte-parole du ministère qatarien des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, a indiqué mardi que les pourparlers en étaient toujours à leur « première phase » et que les médiateurs intensifiaient leurs efforts pour parvenir à un accord. Il a refusé de parler d'impasse et précisé qu'aucun calendrier n'avait été fixé pour les négociations. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré qu'il serait prêt à discuter d'un cessez-le-feu de plus longue durée après l'instauration d'une trêve temporaire. L'attaque du 7 octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58 667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

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