logo
Une femme atteinte d'Alzheimer trouvée morte dans un terrain boisé

Une femme atteinte d'Alzheimer trouvée morte dans un terrain boisé

La Presse16-07-2025
Une femme de 69 ans atteinte de la maladie d'Alzheimer a été trouvée morte, mi-juin, dans un terrain boisé de Terrebonne. Son identité a été confirmée mercredi matin par les autorités. Aux yeux du Conseil pour la protection des malades (CPM), la situation est injustifiable.
Mercredi matin, le Service de police de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion était en mesure de confirmer « que le corps retrouvé le 17 juin dernier est celui de Mme Sylvie St-Denis, disparue le 5 juin ».
Sylvie St-Denis, souffrant d'Alzheimer, de diabète et de démence, était logée au Pavillon des Mille-Îles, une résidence pour personnes âgées située sur la rue Saint-Louis à Terrebonne.
Son corps, le 17 juin, avait été trouvé dans un secteur boisé près de la rue Léveillé, à proximité de la résidence.
Elle avait été vue la dernière fois le 5 juin vers 21 h 30 quittant, en marchant, le Pavillon des Mille-Îles.
« Elle a été capable de sortir par la porte du jardin, pour une raison qu'on ne connaît pas. On a pu constater en dedans de 15 minutes sa disparition », explique Walid Assaly, propriétaire du Pavillon des Mille-Îles, au téléphone avec La Presse.
« À l'intérieur de 45 minutes, la police était alertée et avait mis en place un système de recherche. Malheureusement, elle n'a pas été trouvée [le jour même] », ajoute-t-il.
PHOTO TIRÉE DU SITE BONJOUR RÉSIDENCES
Le Pavillon des Mille-Îles est situé sur la rue Saint-Louis à Terrebonne.
Le Pavillon des Mille-Îles dispose de deux ailes protégées pour les personnes en pertes cognitives, selon son site web. La résidence, qui héberge les personnes âgées autonomes et en perte d'autonomie dans 61 unités, comprend un système d'appel d'urgence dans chaque appartement et un système de portes codées, peut-on y lire.
Faille de sécurité évidente
« La première chose qui me jette par terre, c'est que la personne a été vue en train de quitter. Si elle a été vu par quelqu'un qui œuvre dans cette résidence, qu'est-ce qui est arrivé ? », s'indigne Paul Brunet, président du Conseil pour la protection des malades (CPM).
« De toute évidence, cette résidence n'est pas munie d'un système de sécurité pour les personnes atteintes d'Alzheimer. On accueille donc des gens dans des lieux qui ne sont pas adaptés, dénonce-t-il. Surtout, et on ne sait pas si c'est le cas, si jamais elle n'a pas d'unité prothétique. »
Une unité prothétique permet à des personnes d'errer dans une zone délémitée « sans qu'elles puissent se sauver », donc en sécurité. On ne peut pas « entrer ou sortir comme on veut » de ces unités, généralement en raison d'un dispositif à code.
« Comment se fait-il que le curateur public ait accepté que cette personne soit hébergée dans une résidence non équipée ? », reproche M. Brunet.
Le président du CPM regrette également que les alertes SILVER aient seulement été un projet pilote. Il s'est terminé le 21 juin 2024, selon Québec en Alerte, site du ministère de la Sécurité publique.
À la manière d'une alerte AMBER, les alertes SILVER devaient être déclenchées pour retrouver plus rapidement les personnes atteintes d'un trouble neurocognitif majeur, comme la maladie d'Alzheimer, portées disparues.
Dans un cas comme celui-ci, « on aurait dû avoir une alerte SILVER », argumente Paul Brunet.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Présence d'algues en hausse
Présence d'algues en hausse

La Presse

time7 hours ago

  • La Presse

Présence d'algues en hausse

Plusieurs lacs au Québec sont aux prises avec des algues bleu-vert, comme au lac Saint-François, en Montérégie. (Québec) Avez-vous remarqué de plus en plus d'algues dans le lac où vous aimez aller pêcher, faire de la planche à pagaie ou devant lequel se trouve votre chalet ? Vous n'êtes pas les seuls et le phénomène risque de prendre de l'ampleur avec les changements climatiques. Une nouvelle étude menée par des chercheurs québécois a analysé 80 lacs au Canada. Leur constat est sans appel : la presque totalité d'entre eux ont vu les algues augmenter et de manière beaucoup plus rapide dans les 50 dernières années. Ces résultats sont inquiétants, car la présence de cyanobactéries ou d'algues bleu-vert dans nos plans d'eau peut affecter la baignade, la présence de poissons ou même rendre l'eau impropre à la consommation. Les chercheurs ont même fait une découverte surprenante. « On constate que les algues augmentent aussi dans des lacs loin de toute activité humaine. Les algues augmentent dans toutes les régions du Canada », note Hamid Ghanbari, auteur principal de l'étude et chercheur postdoctoral à l'Université Laval. PHOTO FOURNIE PAR L'UNIVERSITÉ LAVAL Le chercheur Hamid Ghanbari a utilisé une technologie novatrice pour analyser 80 carottes de sédiments venant d'autant de lacs canadiens. Cette découverte a déconcerté les auteurs. « Généralement, quand on voit une augmentation des algues dans les lacs, ça vient d'un excès de nutriment, de phosphore, etc. » note Yannick Huot, professeur à l'université de Sherbrooke en géomatique appliquée et coauteur de l'étude. Comment expliquer alors que les résultats d'analyse montrent une augmentation des algues même dans des lacs éloignés peu affectés par l'humain ? « C'est un peu l'indice qui nous a amené vers les changements climatiques, car ça nous prenait un effet qui se trouvait partout au Canada même dans les lacs où la quantité de nutriments n'a pas augmenté à cause des humains. C'est là qu'on a regardé les changements climatiques d'un peu plus près », explique le professeur Huot. Les chercheurs ont notamment trouvé que : L'augmentation moyenne de la chlorophylle – un indicateur de la présence d'algues – a été sept fois plus rapide entre 1966 à aujourd'hui que de 1850 à 1966 dans les lacs canadiens ; Entre 1850 et 1966 la présence d'algues a augmenté de manière significative dans 58 % des lacs étudiés, contre 84 % des lacs après 1966 ; Entre 1850 et 1966, seuls 28 % des sites étudiés ont vu la température ambiante augmenter, mais après 1966, les 80 sites étudiés, sauf un, ont vu leur température moyenne augmenter. Les chercheurs concluent donc à une « très forte association » entre la température de l'air ambiant et la présence d'algues dans les lacs. Comment l'expliquer ? Probablement la glace. « On n'a pas la réponse finale. Mais ce qu'on pense, c'est que parce qu'il a fait plus chaud, la période sans glace s'est allongée et c'est ça qui a permis d'avoir une plus longue période pour pousser, avoir des nutriments qui entrent dans les lacs, explique Yannick Huot. Ça reste une hypothèse, mais ça semble la plus logique. » « Il ne faut pas se décourager » Les changements climatiques viennent donc s'ajouter à la longue liste des facteurs qui nuisent aux lacs québécois et participent à leur vieillissement accéléré (eutrophisation). Est-ce décourageant pour les experts sur le terrain ? « Ce n'est pas décourageant. Mais c'est inquiétant. Je pense qu'on doit s'adapter, on n'a pas le choix. On doit travailler à la source pour mieux protéger nos bassins versants, donc nos lacs », lance au bout du fil Mélissa Laniel, coordonnatrice de l'équipe de limnologie à RAPPEL, une coopérative de solidarité de protection de l'eau. « Il ne faut pas se décourager, dit-elle. Des choses peuvent être mises en œuvre pour protéger nos lacs dans un contexte de changements climatiques. » Les experts observent d'autres effets du climat sur les lacs. Les pluies plus importantes et abondantes peuvent créer davantage d'érosion et de ruissellement. La hausse des températures à la fonte des glaces peut aussi nuire au brassage des lacs et donc limiter l'apport d'oxygène, ce qui nuit aux poissons. PHOTO FOURNIE PAR LE RAPPEL Un intervenant du RAPPEL installe un matelas anti-érosion pour empêcher des sédiments d'atteindre un lac. En même temps, les lacs du Québec sont de plus en colonisés par des espèces aquatiques exotiques envahissantes. Sur le terrain, Mélissa Laniel note que les citoyens et les élus municipaux sont de plus en plus au fait des bonnes pratiques. « Ce n'est pas une bonne nouvelle. En même temps ça ne veut pas dire qu'il faut arrêter les autres efforts. C'est un stress de plus qu'on impose à nos lacs », estime Yannick Huot. « Il faut réduire les autres stresseurs pour que nos lacs composent mieux avec les changements climatiques. » Lisez l'étude (en anglais) publiée dans Communications Earth & Environment

La Fonderie Horne a-t-elle raison de contester la norme québécoise ?
La Fonderie Horne a-t-elle raison de contester la norme québécoise ?

La Presse

time15 hours ago

  • La Presse

La Fonderie Horne a-t-elle raison de contester la norme québécoise ?

Le complexe industriel de la Fonderie Horne, expoloité par l'entreprise Glencore, à Rouyn-Noranda La multinationale Glencore, propriétaire de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda, a préoccupé beaucoup de citoyens quand elle a annoncé ne plus vouloir atteindre la norme québécoise pour la concentration d'arsenic dans l'air de 3 nanogrammes par mètre cube. Glencore demande au gouvernement du Québec de la laisser exploiter sa fonderie de cuivre à long terme avec une norme de 15 nanogrammes par mètre cube (ng/m3), a révélé l'entreprise à notre collègue Jean-Thomas Léveillé le mois dernier1. En 2023, l'entreprise disait pourtant vouloir « atteindre les objectifs » fixés par Québec. Glencore conteste même les travaux de la Santé publique du Québec. Regardons ce dossier complexe de plus près, en analysant les faits. Ce qu'exige Québec Depuis 2011, la limite légale de concentration d'arsenic dans l'air au Québec est de 3 ng/m⁠3 (c'est une moyenne annuelle). En théorie, la norme s'applique partout au Québec. En pratique, environ 100 projets industriels existants, dont la Fonderie Horne, ont une autorisation du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs de dépasser ce seuil. Lors de sa dernière autorisation, accordée en 2023, Québec a forcé la Fonderie Horne à diminuer de façon importante ses émissions d'arsenic dans l'air : le seuil annuel maximal d'arsenic dans l'air devait passer graduellement de 65 ng/m⁠3 en 2023 à 15 ng/m⁠3 en 2027. D'ici à décembre 2027, Glencore doit aussi déposer un plan pour atteindre la norme québécoise de 3 ng/m⁠3 (il n'y a pas d'échéancier pour atteindre la norme). L'entreprise partait de très loin. La concentration d'arsenic dans l'air dans le quartier Notre-Dame à Rouyn-Noranda était de 134 ng/m⁠3 en 2015, 73 ng/m⁠3 en 2022 et 39 ng/m⁠3 en 2024. Glencore trouve aujourd'hui la norme de 3 ng/m⁠3 trop sévère. Elle est effectivement stricte. L'Union européenne suggère une cible de 6 ng/m⁠3. Les États-Unis n'ont pas de norme nationale. « C'est une norme qu'on adopte en vue de limiter les risques de cancer du poumon », explique Maryse Bouchard, professeure de santé environnementale à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS). Cela dit, Québec ne veut idéalement pas forcer des usines et d'une fonderie de cuivre à fermer. À Rouyn-Noranda, une ville de 43 000 habitants, la Fonderie Horne emploie 908 personnes. Pour protéger la population, le gouvernement établit donc un niveau de risque qu'il estime acceptable près des usines. Lorsqu'il est question de matières potentiellement cancérigènes, un risque considéré comme acceptable en Occident, par l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) notamment, est généralement 1 cas additionnel de cancer pour 100 000 personnes2, 3, 4. Pour les fonderies de cuivre aux États-Unis, l'EPA estime que le niveau de risque acceptable est trois fois plus élevé, soit de 3 cas de cancer du poumon pour 100 000 personnes5. Selon l'INSPQ, pour le quartier Notre-Dame, tout près de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda6 : une concentration d'arsenic dans l'air respectant la norme québécoise de 3 ng/m ⁠3 générerait 1,8 cas de cancer du poumon pour 100 000 personnes exposées durant 70 ans (risque prospectif total de l'arsenic, du cadmium et du nickel) ; générerait 1,8 cas de cancer du poumon pour 100 000 personnes exposées durant 70 ans (risque prospectif total de l'arsenic, du cadmium et du nickel) ; un taux d'arsenic dans l'air de 5 ng/m ⁠3 générerait 2 cas de cancer du poumon pour 100 000 personnes ; générerait 2 cas de cancer du poumon pour 100 000 personnes ; un taux de 15 ng/m ⁠3 générerait 3 cas de cancer du poumon pour 100 000 personnes, soit le niveau de risque considéré comme acceptable pour les fonderies de cuivre par l'EPA ; générerait 3 cas de cancer du poumon pour 100 000 personnes, soit le niveau de risque considéré comme acceptable pour les fonderies de cuivre par l'EPA ; un taux inférieur à 15 ng/m⁠3 protégerait aussi les enfants contre les effets de l'arsenic sur leur développement cognitif. Le risque est moins élevé dans d'autres secteurs de la ville, plus loin de la fonderie. Ce que demande Glencore Avant d'investir 300 millions, Glencore veut obtenir l'assurance que Québec l'autorisera à long terme à émettre 15 ng/m⁠3, et ne lui demandera pas de respecter la norme de 3 ng/m⁠3. « Quinze nanogrammes par mètre cube, c'est une situation sécuritaire pour la communauté. On s'est engagés dans l'amélioration de l'environnement, mais c'est techniquement impossible de se rendre jusqu'à 3 ng/m⁠3 », dit en entrevue Vincent Plante, directeur général pour la filière cuivre en Amérique du Nord de Glencore. En mars 2023, Glencore semblait pourtant plus optimiste : « On va mettre tous les efforts, les gens sont mobilisés et on veut atteindre les objectifs », disait alors Marie-Élise Viger, directrice de l'environnement de Glencore⁠7. Pour contester la norme québécoise, Glencore s'appuie sur un rapport de septembre 2022 commandé à un expert américain, Christopher Martin, professeur à l'École de santé publique de l'Université de Virginie-Occidentale. Glencore avait présenté ce même rapport à Québec en 2022. M. Martin estime entre autres que Québec aurait dû mesurer le taux d'arsenic dans l'urine des citoyens, et non dans leurs ongles. Maryse Bouchard est fortement en désaccord avec les conclusions de ce rapport. De nombreuses études concluent que [la mesure de l'arsenic dans les ongles] est un excellent biomarqueur de l'exposition chronique. Maryse Bouchard, professeure de santé environnementale à l'INRS Glencore souligne que le taux d'arsenic dans l'air sans les activités de la Fonderie Horne a été estimé à 4,1 ng/m⁠3 en 2022 par le ministère de l'Environnement. Dans ce contexte, impossible de respecter la norme de 3 ng/m⁠3, estime l'entreprise. Québec juge toutefois que la concentration d'arsenic excluant les activités de la fonderie est probablement moins élevée actuellement en raison des « mesures de mitigation mises en place » depuis 2023. Glencore relève aussi que Québec exige que la concentration d'arsenic soit mesurée à l'endroit où elle est le plus élevée (dans la « station légale » située dans le stationnement de la fonderie), alors que l'Union européenne suggère de le mesurer là où vit la population en général. Il est vrai que le taux d'arsenic dans l'air est plus élevé près de l'usine qu'ailleurs à Rouyn-Noranda. En 2024, il était de 39,1 ng/m⁠3 dans le stationnement de la fonderie, de 7,8 ng/m⁠3 à l'aréna Glencore (le domicile des Huskies) et de 5,3 ng/m⁠3 à l'hôtel de ville. Existe-t-il une voie de passage ? Afin d'échapper à une norme plus stricte, Glencore reprend des arguments qui datent de 2022. Or, l'étude de l'INSPQ qui soutient la décision de la Santé publique et du ministère de l'Environnement en 2023 est solide et détaillée. Elle se base sur 10 autres études d'organismes crédibles, dont trois agences de protection de l'environnement aux États-Unis, Santé Canada et l'Organisation mondiale de la santé. En contestant les travaux de la Santé publique, Glencore n'aide pas au débat et ne sert pas sa cause. Au-delà de ces considérations, devrait-on permettre à Glencore de se voir imposer une norme de 15 ng/m⁠3 pour toujours ? Ça me semble malavisé. Un seuil de 15 ng/m⁠3 à long terme, c'est trop élevé, on est trop près du seuil acceptable défini par l'EPA. Mieux vaut appliquer le principe de précaution et viser plus bas. Glencore doit-elle pour autant absolument atteindre 3 ng/m⁠3 d'ici cinq ans ? C'est le cœur du débat en cours. Quand on regarde les chiffres et les rapports d'experts de plus près, ce qui me semble le plus important, c'est de passer le plus vite possible sous le seuil européen de 6 ng/m⁠3. À 5 ng/m⁠3, le taux de cancer du poumon attribuable à l'arsenic dans l'air est de 2 cas pour 100 000 personnes. À 3 ng/m⁠3, c'est 1,8 cas. Bref, il est plus important de passer de 15 à 6 ng/m⁠3 rapidement que de passer de 6 à 3 ng/m⁠3. Surtout si on considère que la concentration d'arsenic dans le quartier Notre-Dame est à un niveau dangereusement élevé depuis des décennies. En plus, le taux d'arsenic dans l'air sans les activités de la fonderie est évalué quelque part entre 2 et 4,1 ng/m⁠3. Peut-on vraiment exiger d'atteindre 3 ng/m⁠3 dans ces conditions ? Ma suggestion pour Québec : exiger une diminution à une concentration d'arsenic dans l'air comprise entre 3 et 6 ng/m⁠3 d'ici cinq ans. En tenant compte des circonstances et des avis d'experts, il me semble que ce niveau de risque est acceptable. 1. Lisez l'article « La Fonderie Horne refuse de respecter la limite provinciale » 2. Consultez une étude de Carex Canada sur l'estimation du risque excédentaire de cancer sur toute la vie (en anglais) 3. Consultez un sondage sur les pratiques actuelles à Santé Canada en matière d'évaluation des risques de cancer 4. Consultez un chapitre sur l'évaluation des risques et des dangers de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (en anglais) 5. Consultez une décision de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (en anglais) 6. Consultez un rapport d'évaluation du risque de l'Institut national de santé publique du Québec 7. Lisez l'article « Québec ignore les besoins des résidants qu'il veut déplacer » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store