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Dans l'affaire l'opposant à son ex-épouse, l'ancien procureur de Cahors relaxé des violences conjugales

Dans l'affaire l'opposant à son ex-épouse, l'ancien procureur de Cahors relaxé des violences conjugales

Le Parisien5 days ago
Tout ça pour ça, serait-on tenté de dire…
Après une longue bataille judiciaire
, un an de reports et une audience marathon de près de huit heures le 13 juin 2025, le délibéré n'aura duré que quelques minutes. Et prononcé en l'absence des deux anciens conjoints, à la fois prévenus et plaignants, ce vendredi 1er août au tribunal correctionnel de Montauban (Tarn-et-Garonne).
Après avoir annoncé le rejet d'un complément d'information réclamé par la défense, le président a prononcé la relaxe de l'ancien procureur de Cahors (Lot)
Alexandre Rossi
, aujourd'hui substitut général à la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), que son ancienne femme Caroline L. accusait de violences.
En revanche, la cour a estimé que le magistrat était bien coupable de violences sur mineur par un ascendant, le condamnant à 1 500 euros d'amende avec sursis.
Les réquisitions de Bruno Sauvage
, le procureur de la République de Montauban, qui avait demandé deux mois de prison avec sursis et un stage de parentalité, n'ont donc pas été suivies par le tribunal. Alexandre Rossi a par ailleurs été condamné à verser 600 euros à son fils M. et 300 euros à son autre fils D., tous deux reconnus comme parties civiles, au contraire de son ancienne femme.
Caroline L., qui avait admis avoir embauché un détective privé et placé une caméra dans la hotte de la cuisine, a de son côté été reconnue coupable d'atteinte à l'intimité de la vie privée et condamnée à une amende de 800 euros avec sursis. Alexandre Rossi avait en effet porté plainte contre son épouse pour ces faits et la pose d'une balise sur sa voiture. L'ancienne infirmière, aujourd'hui influenceuse, a également été condamnée à verser 400 euros de dommages et intérêts à son ex-mari.
À l'issue de cette courte audience, l'avocate de Caroline L., Julie-Émilia Rodriguez, seul conseil présent ce vendredi, n'a pas souhaité réagir. Impossible, donc, de savoir si sa cliente souhaite ou pas faire appel de la décision du tribunal de Montauban et prolonger, encore un peu plus, cette triste affaire.
« Monsieur Rossi salue la décision rendue ce jour par le tribunal judiciaire de Montauban qui l'a relaxé des faits de violences conjugales dont il était accusé à tort par son ancienne compagne. Il est heureux que la justice ait reconnu le caractère mensonger de ses dénonciations. Il salue également la condamnation de Madame pour les faits d'atteinte à la vie privée dont il a été victime et qui lui ont causé un important préjudice », réagit auprès du Parisien Me Mourad Battikh, avocat d'Alexandre Rossi. « Il prend acte de sa condamnation symbolique à une amende pour des faits de violences verbales commis à l'encontre de ses fils », ajoute le pénaliste en précisant que son client se réserve le droit d'interjeter appel.
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