
Mondiaux de natation : le relais 4 x 200 m qualifié pour la finale… en attendant Léon Marchand
Léon Marchand
en finale du 4 x 200 m… il fallait d'abord que ses camarades parviennent à se qualifier lors des séries vendredi matin. Les Bleus (Fuchs, Fente Damers, Pouillard et Le Goff) ont signé le 8e temps (7′06′'88), ce qui leur permet d'accrocher le dernier ticket pour le rendez-vous de l'après-midi (14h39 en France), auquel devrait se joindre
le sextuple champion du monde
.
« Ça se pourrait bien, plaisante Le Goff. L'objectif, c'était d'abord de se qualifier. Peut-être qu'on a quelqu'un qui va rejoindre le relais ce soir donc ça peut être un bon coup de pouce… » Même avec le renfort du Toulousain, les Français auront fort à faire pour tirer leur épingle du jeu. « Il y a encore des petits problèmes à régler pour que ce soit vraiment bien, observe Fuchs. On peut être plus rapides… »
Au lendemain de sa septième place dans un 100 m nage libre de folie remporté par le Roumain David Popovici avec le deuxième meilleur temps de l'histoire (46′'51), Maxime Grousset était déjà à l'eau vendredi matin dans le bassin de l'OCBC Arena. Engagé sur 100 m papillon, dont il a conquis le titre mondial en 2023, et 50 m nage libre, le sprinteur de l'Insep a finalement décidé de faire l'impasse sur le crawl.
« Je me sens tout simplement mieux en papillon, autant profiter à 100 % de ce que je peux y faire », glisse le Néo-Calédonien
titré sur 50 m papillon en début de compétition
. Onzième temps des séries du 100 m papillon (51′'36), Grousset n'a pas forcé avant les demi-finales (vendredi à 13h10 en France).
« C'était une course facile, je n'allais pas tout mettre dès ce matin, soupire le protégé de Michel Chrétien. Je suis un peu loin sur les murs, il y a plein de choses à revoir mais ce que je cherchais, ce n'était que de la fluidité et de la facilité. La page du 100 m crawl est tournée, ça m'a fait un peu ruminer hier soir (jeudi) bien sûr mais je suis reparti de l'avant. Il y a de belles choses à faire même s'il y a toujours une concurrence très rude. »
Clément Secchi, l'autre Tricolore engagé sur la distance, est lui passé par la petite porte. « J'ai eu chaud, avoue le Provençal. Un petit centième (16e temps en 51′'58). C'est très serré. On va tout faire pour entrer en finale, moi j'y crois. L'attente pour entrer dans la compétition était un peu longue, mais j'ai l'habitude. Je suis bien, j'ai fait une super préparation, j'ai tout mis en place pour que ça s'aligner aux Championnats du monde. Il n'y a plus qu'à. »
Un allant qui contraste avec la mine dévastée de Pauline Mahieu, 24e chrono matinal (2′12′'33) et renvoyée à l'hôtel dès les séries du 200 m dos. « C'était très dur, lâche la Nordiste, les yeux humides et la voix chevrotante. Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé. »
Sur 50 m nage libre,
Nikita Baez est vite sorti de la compétition
. Le Lyonnais, qui quittait pour la première fois l'Europe, n'a pu faire mieux que le 22e temps des séries (22′'06). « Je suis déçu, lâche-t-il. Il va falloir analyser. J'ai eu des pics de stress un peu n'importe comment pendant la semaine, pendant les siestes, etc. Bizarrement, ce matin, je me trouvais non pas relâché, mais un peu mou et j'ai dû faire un effort. Mais je suis arrivé avec zéro expérience et je fais mon deuxième meilleur temps, donc tout n'est pas à jeter. Ça donne envie de revenir, je sens que je suis capable. »
Passée à côté du 1 500 m
, où elle avait conquis l'argent à Paris 2024, Anastasiia Kirpichnikova considérait qu'elle avait terminé sa semaine singapourienne. L'élève de Philippe Lucas à Martigues a finalement décidé de s'aligner sur 800 m, histoire de n'avoir aucun regret. Au cas où. « Je ne voulais pas penser après : et si j'avais essayé ?, souffle-t-elle à l'issue des séries après sa 11e place (8′28′'97). J'ai essayé, c'est bon, j'ai fini ma compétition… Après le stage terminal de Jakarta, je pensais réaliser mes meilleurs temps ici mais ce ne se passe pas toujours comme prévu. Bonnes vacances ! »

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