
France: Une infirmière inculpée pour abus sexuels sur nourrissons
Publié aujourd'hui à 04h47 Mis à jour il y a 12 minutes
Les faits ont été commis en décembre 2024 et janvier 2025 à l'hôpital de Montreuil, au nord de la capitale française (image d'illustration).
AFP
Une infirmière d'un hôpital de la banlieue de Paris a été inculpée samedi pour agressions sexuelles sur mineurs après l'exploitation de vidéos impliquant des nourrissons, a appris l'AFP du parquet.
La femme de 26 ans a également été mise en examen pour captation et diffusion d'images à caractère pédopornographiques dans le cadre de cette affaire qui a éclaté à la suite de la diffusion sur TikTok de vidéos devenues virales.
Les faits ont été commis en décembre 2024 et janvier 2025 à l'hôpital de Montreuil, au nord de la capitale française, d'après le parquet de la ville voisine de Bobigny. Un homme également mis en examen
L'infirmière, qui exerçait au service de réanimation néonatale pour les prématurés et a été suspendue, s'était présentée mercredi soir à la police, avait précédemment indiqué le parquet. Elle avait notamment mis en cause un homme, dont elle a déclaré avoir été sous l'emprise.
Ce dernier, âgé de 28 ans et avec qui elle a été en relation, a été mis en examen pour complicité d'agressions sexuelles, soupçonné d'avoir été l'instigateur, a ajouté le parquet. Les deux mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire, contre l'avis du parquet qui avait requis leur placement en détention provisoire.
L'affaire fait suite à la diffusion de plusieurs vidéos sur la plateforme TikTok alertant sur «un scandale dans un hôpital» de la zone. Sur l'une de ces publications, un homme face caméra assurait ainsi que «deux personnes qui travaillent avec les nourrissons (…) s'amusent à maltraiter des enfants noirs», avant de glisser que c'est «à caractère sexuel». «Il est temps maintenant qu'on se déplace pour faire la justice de la rue», lançait-il, dans cette vidéo vue plus de 1,4 million de fois. Deux victimes identifiées
Selon le parquet, «il n'y a aucun caractère racial dans le passage à l'acte, l'un des enfants est blanc, l'autre noir». Deux victimes ont pour l'heure été identifiées dans l'exploitation des vidéos.
La rumeur avait très rapidement semé l'émoi mercredi et jeudi «des mamans inquiètes appelant l'établissement alors qu'elles y avaient parfois accouché il y a un an», a déploré auprès de l'AFP la direction du groupement hospitalier de territoire Grand Paris Nord-Est.
«Les agissements de cette infirmière, s'ils sont confirmés par l'enquête de police en cours, sont une grave dérive personnelle que l'hôpital condamne fermement. Ils ne sont en aucun cas une pratique collective de service», ajoute la direction dans un communiqué. Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
Un prisonnier français n'aura pas droit à sa semaine de surf thérapeutique
Le ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, a tranché après la protestation d'un syndicat pénitentiaire contre cette initiative prévue à Saint-Malo. Publié aujourd'hui à 16h41 Le ministre Darmanin annule le projet de surf thérapeutique pour un détenu à Saint-Malo. AFP En France, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, a mis un terme au projet de «surf thérapeutique» prévu pour un détenu de la prison de Rennes-Vezin, rapporte le journal « Ouest-France» . Cette décision intervient après la vive protestation d'un syndicat pénitentiaire qui avait dénoncé cette initiative prévue pour septembre à Saint-Malo. Le service médico-psychologique de l'établissement avait initialement proposé ce séjour d'une semaine, provoquant l'indignation d'Eric Toxé, secrétaire local du syndicat UFAP. Dans un communiqué publié le 31 juillet, il dénonçait cette initiative qu'il jugeait inappropriée: «Le SMPR (ndlr: Service médico-psychologique régional) est totalement aux abonnés absents pour soigner ces détenus dangereux! Mais lorsqu'il s'agit de dépenser des crédits, ils sont aux anges.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Dans une déclaration à RMC, le syndicaliste a poursuivi sa critique en qualifiant le projet d'«insultant» pour le personnel pénitentiaire, les victimes et les Français «à qui on demande de se serrer la ceinture». Cette polémique a rapidement pris une dimension politique lorsque le député RN Thomas Ménagé s'est emparé du sujet sur les réseaux sociaux, interpellant directement Gérald Darmanin. Face à la controverse, le Ministère de la justice a réagi en affirmant que le projet n'avait pas encore été validé par la commission pluridisciplinaire requise. Une version contestée par Eric Toxé, qui maintient auprès d'«Ouest-France» qu'«[il] est bel et bien passé en commission» et que l'activité «était programmée pour mi-septembre». Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de restrictions concernant les activités en milieu carcéral. En février, Gérald Darmanin avait déjà ordonné l'arrêt de toutes les «activités ludiques ou provocantes» en prison ne relevant pas de l'éducation, de l'apprentissage du français ou du sport. Une décision que le Conseil d'État avait pourtant annulée en mai, estimant que le ministre ne pouvait interdire des activités conformes au code pénitentiaire uniquement en raison de leur caractère ludique. Les activités carcérales Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
En France, un enfant de 9 ans tué par le rottweiler familial
L'enfant a été mordu à mort, à la tête et au cou. Son père l'avait laissé seul avec le rottweiller, chien interdit dans des cantons suisses, dont Genève et le Valais. Publié aujourd'hui à 16h39 Face à l'agressivité persistante du chien envers la victime, le père a porté deux coups de couteau à l'animal. Getty Images/Image Source Un garçon de 9 ans a été mortellement attaqué par le rottweiler familial, samedi, près de Pithiviers, dans le Loiret. L'enfant se trouvait seul avec le chien de 60 kilogrammes lorsque le drame s'est produit, selon les informations de «La République du Centre» . D'après Emmanuel Delorme, procureur adjoint, l'enfant a subi des morsures fatales, principalement à la tête et au cou, pendant que son père et son frère aîné étaient sortis faire des courses. Le père a été alerté par un voisin, qui avait entendu les cris de l'enfant. À son retour au domicile, il a découvert son fils gravement blessé, allongé face contre terre et présentant d'importantes blessures au visage. Face à l'agressivité persistante du chien envers la victime, le père a porté deux coups de couteau à l'animal. Malgré l'intervention rapide des secours, l'enfant, encore vivant lors de la découverte, est décédé sur place des suites de ses blessures. Le rottweiler euthanasié Le Parquet d'Orléans a ouvert une enquête sur ce drame. Très choqué, le père a été brièvement placé en garde à vue. Selon ses premières déclarations, le rottweiler n'avait jamais montré de comportement agressif avant l'incident. L'enquête, confiée aux gendarmes de Pithiviers, devra vérifier ces affirmations et déterminer si le propriétaire possédait bien le permis de détention obligatoire pour ce type de chien classé en catégorie 2. Le rottweiler a été euthanasié et fera l'objet d'analyses, notamment pour écarter toute infection par la rage. En Suisse, ces chiens font l'objet de réglementations strictes dans plusieurs cantons. Ils sont totalement interdits à Zurich depuis le début de l'année, ainsi qu'à Genève et en Valais. Les cantons de Vaud et Fribourg exigent une autorisation spéciale, alors que Neuchâtel et le Jura adoptent une politique plus souple, sans interdiction générale. Le rottweiler en Suisse et ailleurs Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
6 hours ago
- 24 Heures
Macabre découverte à Schaffhouse, une femme retrouve son chat décapité
Une habitante de Schaffhouse a fait une horrible découverte. La police lance un appel à témoins. Publié aujourd'hui à 15h54 La police de Schaffhouse a lancé un appel à témoins après avoir retrouvé un chat décapité «intentionnellement». KEYSTONE C'est une découverte sinistre: mardi 5 août vers 13 h, une habitante du quartier résidentiel de Gruben, à Schaffhouse, a découvert dans son jardin sa chatte décapitée et sans queue. Elle a contacté la police, qui s'est saisie de l'affaire. L'examen des lieux a révélé que le félin a bien été tué intentionnellement avant d'être déposé sur la propriété de sa maîtresse, lit-on dans un communiqué . Selon ce dernier, l'acte a pu être commis entre ce lundi 4 août aux alentours de 21 h 30 et le moment de la découverte du corps. L'arme de crime n'est pour l'heure pas identifiée. Les autorités lancent un appel à témoins pour élucider les circonstances de cette affaire de maltraitance animale. En 2016, Schaffhouse avait déjà été secouée par un cas de chat décapité : un homme avait retrouvé la tête de son animal déposé sur une route, un mois après sa disparition. D'autres cas de maltraitance animale Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.