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L'emballage des pâtes Stefano plagié en Russie

L'emballage des pâtes Stefano plagié en Russie

La Presse2 days ago
L'emballage des pâtes du célèbre cuisinier québécois se retrouve maintenant en Russie, sous une marque locale.
L'équipe des Aliments Forgione Faita qui crée les produits Stefano a fait tout un saut lorsqu'on leur a envoyé une photo d'un emballage de pâtes russes qui est une copie de leur image.
« Même le visage de Stefano a été reproduit », note Caroline Vincent, directrice du marketing et des communications des Aliments Forgione Faita.
La dénonciation est venue il y a quelques jours d'un client de Toronto, où sont vendus les produits Stefano. Il avait vu qu'un créateur russe faisait la promotion de son design sur un site dédié et utilisé par les créateurs de partout, Behance.
Il a décidé d'écrire à l'adresse du service à la clientèle de l'entreprise québécoise : « Je crois que vous devriez savoir que votre image a été volée. »
Le message a attiré l'attention d'Isabelle Lemme, directrice du service à la clientèle.
Le client de ce designer serait un producteur de pâtes établi en Russie, Avanti. Le plagiat ne se limite pas au design graphique, puisque les mots ont aussi été traduits et adaptés.
C'est la première fois que l'équipe des produits Stefano fait face à un plagiat aussi franc. Elle a parfois trouvé que des produits d'ici ou d'ailleurs s'étaient inspirés de ses emballages, mais cette fois, la copie est indéniable.
On dit souvent que le plagiat est de la flatterie. Chez Forgione Faita on mentionne toutefois que l'image des produits Stefano a demandé réflexions, efforts et discussions afin d'en venir avec cette idée de proposer il y a huit ans des emballages d'une seule couleur, vive. L'idée est de se distinguer sur les tablettes pour le consommateur.
Le produit s'est de toute évidence aussi distingué parmi d'autres pour avoir été choisi pour être copié
C'est l'Agence LG2 qui est derrière les emballages plagiés. « On a travaillé fort là-dessus », précise Isabelle Lemme. « Lui, ça lui a pris deux secondes faire ça… »
L'équipe des Aliments Forgione Faita a consulté son avocat et conclut qu'il n'y avait rien à faire pour obtenir réparation. Le jeu n'en valait pas la chandelle.
« Si ç'avait été fait en Amérique du Nord (où les produits Stefano sont distribués), on serait allés de l'avant, précise Isabelle Lemme. « Mais en Russie, je ne pense pas qu'on y vende des produits un jour… »
L'équipe a plutôt opté pour une dénonciation sur ses réseaux, d'une manière plutôt sympathique. Leur but était de sensibiliser sur le plagiat.
Coup de théâtre, elle a reçu jeudi matin un message qui pourrait provenir d'un représentant du fabricant alimentaire russe, pour donner suite à une publication Instagram qui exposait la situation. L'homme qui signe le message, en russe, reconnaît que la ligne entre l'inspiration et la copie est franchie et s'excuse.
Les emballages ont été retirés du site russe du fabricant de pâtes.
« Ça m'étonnerait qu'il les enlève du marché », précise toutefois Isabelle Lemme, qui poursuit : « Ce qui m'étonne le plus, c'est qu'il l'ait su ». Ni Stefano personnellement ni son équipe n'a mentionné le nom de l'entreprise russe impliquée dans ses publications. Le groupe québécois n'avait pas contacté le fabricant en Russie non plus.
La Presse a contacté cet homme suite à son commentaire sur Instagram. Il n'a pas encore donné suite à notre demande d'entrevue.
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À la recherche de l'âme de Griffintown
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Le quartier montréalais de Griffintown s'est métamorphosé au cours des 15 dernières années et la transformation s'est accélérée avec la construction de plusieurs nouvelles tours de condos autour du canal de Lachine, à l'ouest du bassin Peel. On connaît toutefois très peu ce secteur en effervescence qui mérite qu'on s'y intéresse de plus près. Le guide Daniel Bromberg nous a donné rendez-vous à la fonderie Darling, ancienne usine transformée en centre d'art contemporain dans la Cité du multimédia, qui s'appelait il n'y a pas encore si longtemps le Faubourg des Récollets, une zone étroitement liée à Griffintown. « J'ai développé ce tour en collaboration avec Corridor culturel, une organisation qui fait la promotion de sites culturels entre le Vieux-Montréal et le marché Atwater, explique-t-il. 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Doté d'une architecture néoclassique remarquable, c'est le plus vieux poste toujours en service au Canada. C'est parti ! On met le cap vers l'ouest, en s'arrêtant un moment pour jeter un coup d'œil à la magnifique œuvre Source, de Jaume Plensa, côté sud de la rue Wellington, au centre du boulevard Robert-Bourassa. On la voit le plus souvent en circulant en auto, mais c'est en la regardant de près que l'on constate qu'elle est entièrement constituée de lettres de différents alphabets. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La brasserie Dow était plus importante que Molson à son apogée à la fin du XIX e siècle. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La sculpture Réaction en chaîne, installée sur le campus de l'ETS, est une création de l'artiste huron-wendat Ludovic Boney. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE L'œuvre Antigon VII a été réalisée en 1991 par Liliana Berezowsky et ensuite déplacée à l'ETS. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construite en 1903 dans la rue Ottawa, la magnifique caserne no 3 était l'ancienne caserne centrale des pompiers de Montréal. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Le poste Adélard-Godbout, anciennement de la Montreal Light Heat and Power Company, a été en 1901 le premier poste de distribution électrique souterraine à Montréal. Doté d'une architecture néoclassique remarquable, c'est le plus vieux poste toujours en service au Canada. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construit en 1894, le bâtiment situé au coin des rues Notre-Dame et des Seigneurs est fait de pierres rouges importées d'Écosse. Il abrite maintenant le Café Lali. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La brasserie Dow était plus importante que Molson à son apogée à la fin du XIXe siècle. 1 /6 On gagne ensuite la rue Ottawa en cueillant un bon latte chez Mano Figa, petit frère du Mano Cornuto voisin, qui sert des plats typiquement italiens à prix raisonnables. La rue du Shannon nous mène ensuite à l'angle de la rue William, qui nous permet d'avoir un coup d'œil simultané aux deux projets qui ont littéralement relancé Griffintown : à droite, le complexe de condos Lowney, dont la construction a débuté il y a plus de 20 ans dans l'immeuble qui avait abrité l'ancienne usine de chocolat – c'est ici que l'on fabriquait les fameux Cherry Blossom jusque dans les années 1960. À gauche, l'ancienne brasserie Dow, dont les vastes locaux font dorénavant partie du campus de l'École de technologie supérieure (ETS). En progressant vers l'ouest, on découvre justement le campus de l'école associée à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), au cœur duquel se trouvent de superbes espaces piétonniers aménagés dans le prolongement des rues Barré et Murray. Il ne faut toutefois pas avoir peur des revenants, car c'est dans un immeuble au coin des rues William et Murray qu'est morte Mary Gallagher, prostituée décapitée en 1879 dont l'esprit vengeur serait responsable des malheurs du quartier – fermeture du canal de Lachine, dévitalisation chronique dans les années 1970, etc. Il y a une vigie aux chandelles tous les sept ans ici. La prochaine doit avoir lieu en 2026. Les gens se réunissent ici sur la place pour essayer de voir le fantôme de Mary Gallagher. Daniel Bromberg, guide La rue de la Montagne permet de nous rapprocher du canal de Lachine en passant devant la succursale de Griffintown du Petit Dep et sa buvette installée dans un superbe bâtiment d'époque qui épouse la pointe formée de la jonction de la rue du Séminaire. À quelques mètres de là se trouve la maison Keegan, toute petite résidence construite en 1825 – on dit que c'est la plus ancienne de Griffintown. La maison a été ramenée en 2015 tout près de son emplacement original en l'intégrant à la restauration du projet immobilier Brickfields, au coin de la rue Wellington, tout juste en face des vestiges de l'ancienne église Sainte-Anne. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construite en 1825, la maison Keegan est la plus vieille de Griffintown. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE La vue du centre-ville à la sortie du verdoyant passage des Bassins PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construit en 1894, le bâtiment situé au coin des rues Notre-Dame et des Seigneurs est fait de pierres rouges importées d'Écosse. Il abrite maintenant le Café Lali. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construite en 1903 dans la rue Ottawa, la magnifique caserne n o 3 était l'ancienne caserne centrale des pompiers de Montréal. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Construite en 1825, la maison Keegan est la plus vieille de Griffintown. 1 /4 Notre guide nous emmène ensuite le long du canal de Lachine, véritable oasis urbaine qui attire les promeneurs, mais aussi de plus en plus d'évènements, notamment dans le Hangar 1825. Le secteur voit aussi des espaces verts apparaître entre les tours de condos, c'est le cas de l'étonnant passage des Bassins, qui offre un point de vue inédit sur le centre-ville. En progressant vers le nord, on s'approche ainsi des confins de Griffintown, la rue Notre-Dame marquant une frontière floue avec le quartier de la Petite-Bourgogne. On y trouve plusieurs bons restos et quelques belles boutiques. C'est ici que se trouve notamment espace|MTL, magasin phare et siège social du fabricant de vêtements de sport Ciele. PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Le jardin secret situé derrière l'ancien Horse Palace peut être loué par les visiteurs. On revient tranquillement sur nos pas après avoir atteint la rue des Seigneurs, par les rues William et Ottawa. Arrivé à la hauteur de la rue Eleanor, on voit de plus près des maisons qu'on avait aperçues en sortant du campus de l'ETS. Il s'agit de quelques-unes des plus vieilles résidences de Griffintown, construites autour des anciennes écuries du Horse Palace, aménagées en 1862 et en fonction jusqu'à leur démolition en 2017. Elles abritaient à l'origine les chevaux qui transportaient les matériaux utilisés dans les quais du canal de Lachine, avant de faire place aux chevaux travaillant dans le commerce des calèches – les dernières calèches ont cessé de circuler dans le Vieux-Montréal à la fin de 2019. Le parc est privé, mais on peut néanmoins profiter de l'endroit en louant pour quelques heures le jardin secret voisin, aménagé derrière l'hôtel particulier Griffintown. Souvent décrié pour son manque de services et d'espaces verts, Griffintown semble enfin trouver sa voie et son âme, n'en déplaise au fantôme de la pauvre Mary Gallagher !

Coups de cœur gastronomiques
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La Presse

time9 hours ago

  • La Presse

Coups de cœur gastronomiques

Pour bien manger et bien boire, la métropole ontarienne ne manque pas de choix. À un point tel qu'il peut parfois être difficile de s'y retrouver. Pas de souci : nos deux critiques gastronomiques vous présentent leurs coups de cœur récents. De rien ! Les choix d'Iris Gagnon-Paradis Taverne Bernhardt's : rôtisserie et plats de saison PHOTO FOURNIE PAR LA TAVERNE BERNHARDT'S Le demi-poulet rôti et ses accompagnements : frites, pain brioché, salade de chou, cornichons et sauce brune PHOTO FOURNIE PAR LA TAVERNE BERNHARDT'S La Taverne Bernhardt's propose sa propre version d'une rôtisserie gourmande. PHOTO FOURNIE PAR LA TAVERNE BERNHARDT'S Des plats de saison sont aussi concoctés, avec plusieurs produits locaux de l'Ontario et du Québec. PHOTO IRIS GAGNON-PARADIS, LA PRESSE La section « légumes, salades et plats » côtoie celles de la rôtisserie et des desserts. PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @BERNHARDTSTORONTO Un plat estival : concombres mixtes de l'Ontario, crevettes de la Gaspésie, vinaigrette babeurre-carvi PHOTO IRIS GAGNON-PARADIS, LA PRESSE Discret, le restaurant a conservé l'enseigne de l'ancien snack-bar. PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @BERNHARDTSTORONTO Les parfums de la coupe glacée varient, mais concluent toujours bien le repas ! 1 /7 Montréal a depuis peu sa rôtisserie de luxe, La Lune, projet de l'équipe de Vin Mon Lapin. À Toronto, un bon ami du chef Marc-Olivier Frappier, le chef Zach Kolomeir – un ancien de Joe Beef, désormais installé à Toronto, où il est connu pour son restaurant de cuisine française Dreyfus – propose aussi sa version d'une rôtisserie gourmande avec Taverne Bernhardt's. Situé dans un quartier résidentiel, dans une charmante maisonnette qui a conservé l'enseigne de l'ancien snack-bar y ayant officié, ce resto a tout pour plaire : l'impression de découvrir un petit joyau, à l'abri du tumulte de la ville, un service adorable, une solide carte de vins nature, le délicieux poulet rôti qu'on accompagne absolument de plats de saison (plusieurs produits locaux de l'Ontario et du Québec s'y glissent) débordant de saveurs… sans oublier la coupe glacée en dessert ! Un énorme coup de cœur. Ouvert sept jours dès 17 h 202, Dovercourt Road, Toronto Consultez le site de Taverne Bernhardt's (en anglais) Sunnys Chinese : trouvez le resto PHOTO FOURNIE PAR SUNNYS Au Sunnys, on découvre les saveurs des cuisines chinoises régionales, souvent inconnues de nos papilles occidentales ! PHOTO GABRIEL LI, FOURNIE PAR SUNNYS La salle à manger PHOTO GABRIEL LI, FOURNIE PAR SUNNYS La carte des cocktails s'accorde bien aux plats relevés. PHOTO GABRIEL LI, FOURNIE PAR SUNNYS Ici aussi, les coupes glacées sont proposées en fin de repas ! PHOTO IRIS GAGNON-PARADIS, LA PRESSE C'est au bout de ce couloir sombre que se trouve la porte d'entrée du Sunnys, reconnaissable à ses plaques Michelin rouges. 1 /5 Si vous aimez les énigmes, en voici une pas si évidente à résoudre : mais où se cache donc le Sunnys Chinese ? Pour trouver cette excitante table qui met la cuisine régionale chinoise à l'honneur, il faudra vous aventurer dans un couloir sombre et un brin inquiétant du Kensington Market. Le seul indice pour vous aiguiller, devant une porte aveugle et close : la fameuse plaque rouge du Guide Michelin, l'endroit ayant été nommé dans le Bib Gourmand. Une fois la porte ouverte, un monde caché se dévoile, là où pulse l'énergie de plusieurs groupes et couples rassemblés dans un joyeux brouhaha. L'heure est à la découverte ; les cuisines du Sichuan, de Hong Kong ou de Shanghai sont à l'honneur et réveillent les papilles. Les cocktails valent qu'on s'y arrête. Une table excitante et surprenante ! Fermé les mardis 60, Kensington Avenue, Toronto (entrée par le Kensington Market) Consultez le site du Sunnys Chinese (en anglais) Bar Pompette : écrin à cocktails PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @BARPOMPETTE_TO Le bar Pompette s'ouvre sur College Street l'été. PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @BARPOMPETTE_TO Le martini Cornichon 1 /2 Dans le plus récent classement des meilleurs bars au pays par le palmarès Canada's 100 Best, le Bar Pompette s'est hissé tout en haut. Rien d'étonnant, car ce vibrant bar à cocktails du quartier Little Italy ne cesse de faire tourner les têtes depuis son ouverture, en 2021. La jolie carte des cocktails enchante jusque dans les descriptions imagées des créations, déployant créativité et savoir-faire d'exception. Les classiques sont revisités avec classe et audace, par exemple dans Cornichon, un martini où un distillat de liquide de cornichon à l'aneth remplace à merveille la salinité habituelle du jus d'olive, avec sa touche d'huile à l'aneth. Les ingrédients indigènes sont mis en valeur comme dans cette variation autour du Old Fashioned, le Saperlipopette, un hymne au printemps avec ses jeunes pousses d'épinette sublimées dans un cordial, combinées à des bleuets sauvages, du sirop d'érable et du whiskey. Fantastique ! Ouvert sept jours dès 17 h, sans réservation 607, College Street, Toronto Consultez le site de Bar Pompette (en anglais) Famiglia Baldassarre : pâtes fraîches de course ! PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @FAMIGLIA_BALDASSARRE Des pâtes fraîches dans leur plus simple et excellente expression PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @FAMIGLIA_BALDASSARRE La salle à manger ne compte que 10 places. PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM @SAGRA_DI_TORONTO Une quantité astronomique de pâtes fraîches sont concoctées lors de l'évènement caritatif. PHOTO FOURNIE PAR IRIS GAGNON-PARADIS Une assiette d'antipasti qui rend notre journaliste heureuse à la Sagra di Toronto. 1 /4 À Toronto, la Famiglia Baldassarre est réputée pour ses pâtes fraîches, qu'elle fournit à de nombreux restaurants, en plus de les vendre à son magasin de l'avenue Geary. Le minuscule endroit sert aussi les lunchs, sans réservation, mais attention : les 10 places sont très convoitées. La file s'allonge inévitablement… et vous pourriez la faire pour vous faire fermer la porte au nez ! Le week-end de notre passage, fin octobre, la chance : la famiglia tenait la 4e édition de son évènement Sagra di Toronto, une fête sous un grand chapiteau où l'équipe et une armée de bénévoles – cuisiniers de restaurants torontois, mais aussi montréalais ! – concoctent pasta al ragù, antipasti et autres dolci au profit de BGC Albion Club, un organisme à but non lucratif qui vient en aide aux familles et aux jeunes de la communauté. 122, Geary Avenue, Toronto Du mercredi au vendredi, de midi à 14 h (lunch), du mardi au vendredi de midi à 17 h (comptoir). Le magasin sera fermé du 1er août au 1er septembre. La 5e édition de Sagra di Toronto est à confirmer, suivez le compte Instagram @sagra_di_toronto. Consultez le site de Famiglia Baldassarre (en anglais) Consultez le compte Instagram de Sagra di Toronto Brodflour : boulangerie urbaine PHOTO IRIS GAGNON-PARADIS, LA PRESSE Brodflour est situé dans le quartier Liberty Village. PHOTO IRIS GAGNON-PARADIS, LA PRESSE Sur place, on ramasse du pain, évidemment, mais on peut aussi commander des sandwichs et du café. 1 /2 Les découvertes gourmandes nous amènent souvent dans des endroits qu'on n'aurait pas explorés autrement. C'est ainsi que nos vélos électriques Bike Share (l'équivalent des BIXI) nous ont menés jusqu'au Brodflour, situé dans le vibrant et jeune quartier Liberty Village. Fondé en 2017, l'endroit possède tout près ses installations pour moudre sur pierre des grains canadiens minutieusement sourcés ; la farine est donc d'une fraîcheur et d'une qualité exemplaires. Pas question de repartir avant d'avoir ramassé quelques pains au levain. Sur place, on en a profité pour tester le menu : bagel de Jérusalem concombre et labneh pour moi et sandwich déjeuner sur muffin anglais au levain pour lui. Simple, mais délicieux, à accompagner d'un latté et à déguster sur une des banquettes de l'espace ouvert à l'esthétique scandinave, sans table, une invitation au partage… du pain ! Ouvert tous les jours dès 8 h 8, Pardee Avenue, Toronto Consultez le site de Brodflour (en anglais) Les choix d'Ève Dumas Dotty's : délectable simplicité PHOTO ÈVE DUMAS, LA PRESSE Un cocktail de crevettes sur la terrasse de Dotty's Ce petit restaurant en coin aux allures de diner, ouvert en août 2022, était au départ une solution de rechange pour un projet plus « ambitieux » qui n'a jamais vu le jour. Et tant mieux ! Des plats ultrasimples et familiers – cocktail de crevettes, œuf mayonnaise, burger, frites, salade César, etc. – sont exécutés à la perfection, « comme si votre mère visait une étoile Michelin », avait déclaré une journaliste de Toronto Life ! Il n'y a que quelques cocktails, bières et vins abordables (lorsque l'on compare aux prix torontois habituels…) sur la carte. 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Même le kouign-amann vous veut du bien, sans perdre son bon goût de beurre. Ouvert le jeudi, de 9 h à 17 h, et le vendredi, de 9 h à 18 h 125, Jefferson Avenue, Toronto Consultez le site d'Evelyn's Wholegrain Bakery (en anglais) PHOTO ÈVE DUMAS, LA PRESSE Le caviste et bar à vin Grape Witches à Waterworks Waterworks : tout sous le même toit C'est la plus récente foire gourmande de Toronto, ouverte en juillet 2024 dans un bâtiment historique superbement restauré (si on fait abstraction de la grande tour de condos moderne qui s'érige au-dessus). Il y a 15 comptoirs de restauration – du sushi aux tacos en passant par le döner berlinois et la crème glacée –, trois bars, une salle d'exposition et des espaces pour les évènements de toutes sortes. Le bar à vin de Grape Witches, deuxième adresse du caviste de la rue Dundas ouest, est un joli endroit pour se poser à l'apéro. Le superbe bar à l'étage, Civil Works, appelle aux fins de soirée glamour et feutrées. Ouvert sept jours, de 8 h à 22 h (jusqu'à minuit du jeudi au samedi). On trouve aussi les produits au marché Wychwood Barns les samedis matin et au marché Trinity Belwoods les mardis après-midi. 50, Brant Street, Toronto Consultez le site de Waterworks (en anglais)

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