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«J'ai subi 5000 décollages du Concorde» : à Goussainville, sous les avions de Roissy, la lente renaissance du vieux village fantôme

«J'ai subi 5000 décollages du Concorde» : à Goussainville, sous les avions de Roissy, la lente renaissance du vieux village fantôme

Le Figaro25-07-2025
REPORTAGE - Collé à l'aéroport, survolé toutes les minutes, l'ancien centre-ville du village a subi l'exode des riverains dans les années 1970. Depuis, alors qu'une partie des maisons est toujours murée, de nouveaux propriétaires y ont posé leurs valises.
« Les enfants s'amusent à lire les compagnies sur les avions qui passent au-dessus de leur tête. » Toutes les minutes ou presque, dans une alternance de bruits sourds et stridents, Airbus ou Boeing balaient le ciel à quelques dizaines de mètres au-dessus de la tête de Vanessa Schweitzer, fondatrice du parc de loisirs AbracadaParc à Goussainville (Val-d'Oise). Sous ses yeux, des familles venues nombreuses en ce mardi de juillet, dans ce parc d'un genre un peu particulier, puisque situé dans la continuité des pistes de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
Difficile à première vue d'imaginer endroit moins adapté que le Vieux Pays de Goussainville, ancien cœur historique de la commune éponyme, pour installer un site d'activités pour la jeunesse. De surcroît pour un parc de loisirs « éco-nature », comme le décrit son site internet. En plus des avions qui survolent les lieux à basse altitude sans discontinuer, une partie des habitations qui l'entourent sont murées. Un triste décor qui…
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Cette loi vise notamment à durcir les règles sur l'immigration et à lutter contre l'habitat informel dans le département le plus pauvre de France. Le Conseil constitutionnel a validé jeudi, à quelques réserves près, la loi du gouvernement pour «refonder Mayotte», qui vise notamment à durcir les règles sur l'immigration et à lutter contre l'habitat informel dans le département le plus pauvre de France. Saisi mi-juillet par des députés socialistes, insoumis et écologistes qui demandaient la censure de nombreuses mesures du volet migratoire de la loi, le Conseil a jugé les dispositions conformes à la Constitution. Les parlementaires s'attaquaient en premier lieu à une mesure conditionnant l'obtention d'un titre de séjour, pour les parents d'enfant français, à une entrée régulière sur le territoire. Une disposition «manifestement contraire au principe d'égalité», et qui porte notamment atteinte «au principe de protection de l'intérêt supérieur de l'enfant», avaient argumenté les députés, estimant que cela va «maintenir dans la pauvreté et l'errance des enfants dont les parents n'auront pas le droit de rester en France». Publicité Mais le Conseil a estimé que les particularités démographiques de la collectivité, «soumise à des flux migratoires très importants», constituent des «'caractéristiques et contraintes particulières' au sens de l'article 73 de la Constitution», justifiant d'instaurer à Mayotte des différences de traitement avec le territoire national. «La population de Mayotte comporte, par rapport à l'ensemble de la population résidant en France, une forte proportion de personnes de nationalité étrangère, dont beaucoup en situation irrégulière, ainsi qu'un nombre élevé d'enfants nés de parents étrangers», ont rappelé les Sages. Deux réserves formulées Le Conseil constitutionnel considère que la situation migratoire particulière de Mayotte justifie un durcissement de la loi, mais formule deux réserves. Il juge que l'administration est tenue de délivrer un visa de long séjour à la personne de nationalité étrangère qui la sollicite et dont l'enfant est un mineur de nationalité française résidant en France. Les Sages ont validé par ailleurs d'autres mesures contestées par les députés, comme la possibilité de retirer le titre de séjour du parent d'un enfant considéré comme menaçant l'ordre public, la centralisation des reconnaissances de paternité à Mamoudzou pour lutter contre les reconnaissances frauduleuses, ou encore la possibilité de placer, dans une zone de rétention, des mineurs accompagnant un majeur qui fait l'objet d'une mesure d'éloignement. Le Conseil a aussi entériné plusieurs dispositions visant à lutter contre l'habitat informel dans l'archipel de l'Océan Indien, dont celle actant qu'un tel habitat n'est pas considéré comme un logement «normal», condition nécessaire pour bénéficier du droit au regroupement familial. Les Sages valident enfin la possibilité, en cas d'évacuation forcée d'un tel habitat informel, de déroger pendant dix ans à l'obligation d'une offre de relogement ou d'hébergement d'urgence, si l'administration prouve qu'elle ne peut matériellement pas le faire, en raison du passage du cyclone Chido en décembre 2024.

Perroquets, tortues en danger critique d'extinction et coraux : les douanes multiplient les saisies face au trafic d'espèces protégées
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Les douaniers français observent «une multiplication des affaires liées au trafic d'espèces protégées, révélant la diversité des moyens de transport et des méthodes utilisées», indiquent-ils dans un communiqué. Des prises exotiques. Les douanes ont annoncé jeudi avoir saisi perroquets, tortues, coraux et coquillages dans quatre affaires distinctes ces dernières semaines révélant, selon elles, «l'ampleur du trafic des espèces protégées». Parmi les multiples affaires, les autorités ont relayé dans un communiqué une trouvaille dans un sac abandonné en salle de livraison des bagages à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle jeudi 31 juillet. Il contenait 2 paires en python royal et 14 paires en python de Seba. «La marchandise a été saisie, et le parquet de Bobigny informé», commentent les douaniers. Des chaussures en python royal et en python de Seba ont été saisies. Douane française Trois saisies de tortues protégées, dont une espèce en danger critique d'extinction, ont eu lieu sur un intervalle de deux semaines. La première prise a eu lieu à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle mercredi 16 juillet : une tortue Kinixys homeana, en danger critique d'extinction, «retrouvée au milieu de vêtements dans une valise en provenance de Côte d'Ivoire». «Elle a été transférée au parc zoologique d'Amnéville, seul établissement français à accueillir cette espèce», est-il précisé. Publicité Dimanche, les douaniers de Marseille ont contrôlé les voitures débarquées d'un ferry venant d'Algérie. Ils y ont trouvé deux tortues grecques dans un bac en plastique dans le coffre d'un véhicule. Les animaux ont été saisis et confiés à un capacitaire habilité. Perroquets dans une pirogue Dimanche également, mais à des milliers de kilomètres de la métropole, les services douaniers ont intercepté trois perroquets exotiques vivants enfermés dans des bagages à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, lors d'une opération conjointe menée avec la gendarmerie et la police aux frontières. L'homme contrôlé par les autorités venait d'arriver du Suriname en pirogue. «Les oiseaux ont été confiés à une vétérinaire membre d'une association gérant un centre de réhabilitation des oiseaux d'Amazonie», écrit la douane dans un communiqué. Lors du contrôle d'un yacht battant pavillon des Îles Caïmans lundi, en provenance de Sicile, les douaniers ont découvert à La Ciotat cinq coraux blancs de type Scleractinia et cinq coquillages Strombus gigas. Interrogé par les autorités, le capitaine n'a pu fournir aucun justificatif. Les spécimens ont été saisis et une amende lui a été infligée. «Les coraux, essentiels à l'écosystème marin, sont menacés par le réchauffement climatique, l'acidification des océans et certaines pratiques maritimes. Les coquillages, prisés pour leur chair et leur aspect décoratif, sont victimes de surpêche», indiquent les douanes. Les douanes appellent à la «vigilance» en cette période de vacances. «Un simple souvenir peut parfois enfreindre des règles strictes sur la protection de la faune et de la flore», rappellent-elles. En 2024, elles ont enregistré 560 constatations liées au trafic d'espèces protégées, plus de 180 kg de coraux et 22,8 tonnes de produits carnés saisis. «167 animaux vivants interceptés, dont 35 tortues, 62 oiseaux (dont 18 perroquets), 21 araignées et scorpions, et un serpent», précisent les autorités sur leur site.

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