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Plus de 90 millions d'euros de gains pour Paris et Chelsea, loin devant les autres équipes : le bilan des revenus de la Coupe du monde des clubs

Plus de 90 millions d'euros de gains pour Paris et Chelsea, loin devant les autres équipes : le bilan des revenus de la Coupe du monde des clubs

L'Équipe6 days ago
Paris et Chelsea, les deux finalistes, ont empoché plus de 90 millions d'euros au terme de la Coupe du monde des clubs, qui s'est terminée dimanche. Au tableau des gains, les deux clubs sont loin devant le Real Madrid et les 29 autres participants de l'édition 2025.
98 millions d'euros : c'est la somme colossale que s'apprête à toucher Chelsea, vainqueur de la Coupe du monde des clubs dimanche contre le Paris Saint-Germain (3-0), selon The Athletic. Les Parisiens ne sont pas en reste pour autant. En atteignant la finale, ils se sont eux aussi assuré un énorme pactole, à hauteur de 92 millions d'euros environ.
Comme détaillé avant la finale, les 32 équipes en lice se sont partagé un prize money total d'un milliard de dollars (environ 856 millions d'euros). Ces gains sont divisés en deux sommes : une première liée à la participation et une seconde liée à la performance. Selon les estimations du média américain, le PSG a ainsi empoché 26,8 M€ pour sa participation, et 64,7 M€ pour son parcours dans la compétition, soit près de 9 M€ de moins que les Blues sur ce critère.
Un top 3 européen
Cela explique aussi pourquoi les gains liés à ce Mondial des clubs sont si disparates. Relégué derrière les deux finalistes, le Real Madrid a touché environ 71 M€, dont 31 uniquement liés à sa participation, là où Fluminense, l'autre demi-finaliste, repart avec une enveloppe totale de 52 M€, dont ''seulement'' 13 pour la participation.
L'équipe la moins rétribuée lors de cette édition est celle d'Auckland City (4 M€). Mais cette compétition représentera assurément un sacré coup de pouce pour le club néo-zélandais, dont la masse salariale est largement inférieure à un million d'euros, selon les estimations.
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Le dossier a été long à se décante r mais il est désormais finalisé. Sauf retournement de dernière minute, Otavio Ataide sera la 3e recrue du Paris FC après Moses Simon (Nantes) et Nhoa Sangui (Reims). Le défenseur central brésilien de 23 ans, qui évoluait au FC Porto depuis janvier 2024, voyage ce lundi pour Paris. Il passera sa visite médicale mardi avant de signer, si tout se passe bien, un contrat de 5 ans avec le Paris FC. Le prix du transfert se situe autour de 12 millions d'euros, un record pour le promu en Ligue 1. Si Porto et le Paris FC sont d'accord depuis plusieurs jours déjà, les négociations ont traîné sur des questions de commissions entre le club portugais (qui ne possédait que 80 % des droits économiques du joueur) et les agents d'Otavio. Dans l'autre dossier en suspens, celui de Benjamin André, le club parisien reste confiant. S'il est pour l'instant bloqué par son président à Lille Olivier Letang qui s'est aligné sur la proposition du PFC (durée, salaire), le joueur a réaffirmé sa volonté de rejoindre le projet parisien. Les choses devraient bouger, dans un sens ou dans un autre, dans la semaine. Le Paris FC attend encore un gardien, un latéral droit, un milieu (qui serait André), un avant-centre et un attaquant excentré. En attendant, le groupe est parti ce dimanche en stage à Evian (Haute-Savoie) jusqu'au 30 juillet. Le groupe a été réduit. Plusieurs joueurs sous contrat mais en instance de départ (Gaudin, Pembélé, Colau, Oualengbé…) et les jeunes néo-pros (sauf El Khit) ne sont pas du voyage.

Dix-huitième Français à rejoindre Liverpool, Hugo Ekitike n'arrive pas en terrain conquis
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À Liverpool, où les Frenchies ont rarement réussi à s'imposer, Hugo Ekitike devra bousculer l'énorme concurrence en attaque pour s'imposer et être adopté par Anfield. Il a payé pour voir et, trois ans après s'être momentanément installé à la table de Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé au Paris-Saint-Germain, Hugo Ekitike rejoint le vestiaire de Liverpool, qui ne manque pas de stars, ni d'ego, avec d'autres arguments. Si l'attaquant international Espoirs (5 sélections) n'est plus le même que le môme venu de Reims débarquant dans le grand monde, il se présente toutefois chez le champion d'Angleterre en titre où le CV compte moins que l'état d'esprit, le coût du transfert (78 M€) moins que l'amour témoigné au maillot en match. Ekitike arrive surtout dans un groupe qui ne manque pas d'attaquants d'envergure. Mais si les Reds ont décidé d'autant investir sur le désormais ex-buteur de l'Eintracht Francfort, c'est parce qu'ils ne possèdent pas non plus ce profil, du moins pas tout à fait. L'attaquant international uruguayen Darwin Nunez, sur lequel Liverpool avait investi près de 100 M€ (bonus inclus) à l'été 2022, est sans doute celui qui ressemble le plus à Ekitike au sein de l'effectif : grand (1,87 m), puissant, plutôt technique, capable de prendre la profondeur comme d'évoluer en pivot. Il a beau avoir marqué contre Preston North End (D2 anglaise) lors du premier match de préparation de l'été (3-1, le 12 juillet), l'ancien de Benfica n'a cependant pas convaincu Arne Slot la saison dernière. Il ne l'a titularisé qu'à 8 reprises en Premier League, jamais lors des deux matches contre le PSG en huitièmes de finale de Ligue des champions (1-0 ; 0-1, 1-4 aux t.a.b.), et lui aura souvent préféré feu Diogo Jota ou Cody Gakpo, quitte à se priver d'un point de fixation. Un secteur offensif en mutation L'arrivée d'Ekitike est-elle une manière de pousser Nunez (26 ans, sous contrat jusqu'en 2028) un peu plus fort vers la sortie ? Possible. Mais même si l'Uruguayen quittait le club, la concurrence resterait dense pour le Français. Florian Wirtz est arrivé pour un montant record à Liverpool (environ 135 M€). Si Luis Diaz (28 ans, 2027) partait, ce qui est la tendance, il serait sans doute remplacé par Rodrygo (24 ans, sous contrat jusqu'en 2028 au Real Madrid), alors que Gakpo, Mohamed Salah ou encore Federico Chiesa sont toujours là. Malgré tout, son dernier exercice avec Francfort lui offre un certain crédit aux yeux de Slot, qui voulait absolument recruter ce profil d'attaquant. L'ancien Rémois a marqué 22 buts et offert 12 passes décisives en 48 matches, toutes compétitions confondues. Surtout, il a marqué contre quasiment toutes les grosses écuries d'Allemagne (Bayern Munich, 3-3, le 6 octobre ; Borussia Dortmund, 2-0, le 17 janvier ; Bayer Leverkusen, 1-4, le 1er mars ; RB Leipzig, 4-0, le 26 avril), et en Ligue Europa contre l'Ajax et Tottenham, notamment. En une saison et demie de Bundesliga, Ekitike a pris une nouvelle dimension, qu'il devra cependant confirmer en Premier League, ce qui n'est pas tout à fait la même limonade, ni le même engagement physique. Sous les couleurs de Francfort, il a été, la saison dernière, l'un des joueurs se créant le plus d'occasions parmi les cinq plus grands Championnats européens, présentant un total d'expected goals (xG) s'élevant à 21,58. Mais il est aussi le joueur présentant le moins bon ratio entre ses xG et ses buts marqués (15 en Bundesliga), une statistique qui n'a pas échappé aux supporters des Reds. Des mots d'Henry pour rassurer les fans Dans le podcast The Rest is Football, l'ancien défenseur international anglais Micah Richards se faisait récemment l'écho des inquiétudes de fans à ce sujet, tout en cherchant à les rassurer, relatant l'une de ses discussions avec Thierry Henry, l'ancien sélectionneur des Espoirs : « Il m'a dit que ce n'était pas du tout un joueur frustrant mais qu'il pouvait être impressionnant et, la minute suivante, passer à côté de fondamentaux. Il a ajouté que si Ekitike continuait sur cette progression, son plafond pouvait être très, très haut. » Slot en est également convaincu. Le manager néerlandais sait que sa recrue doit encore s'améliorer à la finition mais il apprécie son altruisme, sa qualité dans le jeu combiné et sa lecture des situations. Ekitike sait quand il doit décrocher ou prendre la profondeur, libérer l'espace pour un coéquipier ou faire l'appel pour être servi. Son jeu dans les airs pourrait être utile également dans une formation qui n'a marqué que 12 buts de la tête cette saison dont près de la moitié par Virgil van Dijk. Le club voit aussi son nouvel attaquant de 23 ans comme un investissement à long terme. Mais Ekitike, dix-huitième Français à s'engager avec Liverpool, devra aussi tout mettre en oeuvre pour s'intégrer dans un club où ses compatriotes n'ont pas souvent connu le succès. À part Djibril Cissé et Ibrahima Konaté, tous deux vainqueurs de la Ligue des champions avec ce maillot, l'histoire entre Reds et Frenchies a souvent été contrariée. À lire aussi Pourquoi Aubameyang a choisi de revenir Rennes accélère sur Merlin Quel avenir pour Upamecano et Konaté ? Aulas : «Un manque d'humilité qui nous a pénalisés»

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En « amoureux de l'OM », Riyad Mahrez, l'ailier algérien d'Al-Ahli, déclare sa flamme pour le Vélodrome et des joueurs comme Didier Drogba et Franck Ribéry. Rendez-vous honoré au Sofitel Baltimore dans le XVIe arrondissement de Paris, le débardeur ajusté, l'oeil vif, Riyad Mahrez (34 ans) descend du van en nous feintant presque du regard... Juste avant de rejoindre son club saoudien d'Al-Ahli, le capitaine de l'équipe d'Algérie avait envie de prendre la parole. « Vous avez remporté la Ligue des champions asiatique avec Al-Ahli, en mai. C'est votre quinzième trophée en carrière. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?Ce n'est pas une fin en soi. Sur ces deux premières années (à Al-Ahli), c'était important pour moi de gagner quelque chose avec cette équipe. Al-Ahli n'avait jamais gagné la Ligue des champions asiatique, ce succès a eu encore plus d'impact pour le club et les fans. Ça me tenait d'aller chercher cette C1, parce qu'ils ont déjà gagné des Championnats mais jamais dominer le continent asiatique. « Les cinq grosses Ligues européennes sont devant, et après on peut commencer à rivaliser avec les autres Ligues » A propos du niveau Championnat saoudien Cristiano Ronaldo estime que le Championnat saoudien fait partie des cinq meilleurs Ligues au monde. Êtes-vous d'accord avec lui ?Non, je pense que les cinq grosses Ligues européennes sont devant, et après on peut commencer à rivaliser avec les autres Ligues. Nous ne sommes pas trop loin, je pense. Après, le but, ce n'est pas d'être le meilleur Championnat du monde dès maintenant. Nous sommes sur une vision à long terme. Ceux comme moi qui sont arrivés, on est là au début de cette aventure, nous sommes un peu comme des précurseurs. Nous les aidons à rendre cette Ligue plus forte. Et franchement, sur mes deux saisons, j'ai senti une progression dans les équipes, les entraîneurs, les tactiques et l'organisation. Ils essaient d'y arriver, et je pense qu'ils vont y arriver. Ils mettent les moyens et ils le veulent réellement. Votre club aimerait recruter Lionel Messi à partir de décembre, à la fin de son contrat avec l'Inter Miami. Avez-vous envie de jouer avec lui ?Oui, j'ai entendu ça... En tant que footballeur, c'était un de mes exemples. C'est un footballeur exceptionnel. Je ne sais pas si ça va arriver, mais si cela devait être le cas, ce serait incroyable pour des joueurs comme nous d'avoir le meilleur joueur de tous les temps, enfin pour moi, et qu'il soit dans notre collectif. Le football européen vous manque-t-il ? Envisagez-vous un retour ?Ça m'effleure parfois l'esprit. Parce que je suis un amoureux du très haut niveau. Ça me manque. À partir du moment où j'ai pris la décision, je dois trouver mon challenge et ma motivation en Arabie saoudite. Franchement, je m'y plais bien. Comme j'ai dit, nous faisons partie du projet. Nous sommes là pour amener de la fraîcheur, de l'expérience et du professionnalisme. Ceux qu'ils veulent aussi, c'est avoir des meilleurs jeunes en Arabie saoudite. Et que leur sélection nationale soit forte. « Chacun fait comme il veut. Si tu te sens algérien, tu viens jouer pour ton pays. Tu viens défendre le drapeau. Si tu ne te sens pas algérien, vaut mieux le dire dès le début » Vous avez évolué au Havre, Leicester et Manchester City. Dans quel autre club européen auriez-vous aimé jouer ?Depuis que je suis petit, j'ai toujours eu envie de jouer à Marseille. C'était mon rêve. J'étais un amoureux de l'OM. Tous les joueurs qui sont passés : Drogba, Niang, Nasri, Ribéry... Mon rêve était de jouer au Vélodrome en Ligue 1. Mon parcours a été tout autre... Islam Slimani a ouvert le débat récemment sur le choix de la nationalité sportive. Il a notamment déploré le fait que certains joueurs choisissent l'Algérie comme plan B. Comment voyez-vous les choses ?Moi, je suis un peu comme Islam. Chacun fait comme il veut. Si tu te sens algérien, tu viens jouer pour ton pays. Tu viens défendre le drapeau. Si tu ne te sens pas algérien, vaut mieux le dire dès le début. Il ne faut pas jouer la montre ?Oui, jouer la montre, ce n'est pas forcément bien. Pour les joueurs, les supporters qui attendent... Les choix de coeur sont-ils encore possibles ?Oui, c'est encore possible. Avant, c'était un peu plus dur, mais maintenant, on a montré qu'on pouvait jouer dans une sélection africaine tout en arrivant dans des grands clubs. Il n'est plus nécessaire d'attendre de signer dans un gros club pour rejoindre une sélection africaine. Les joueurs l'ont montré. » À lire aussi Pourquoi Aubameyang a choisi de revenir Rennes accélère sur Merlin Medina, un profil qui colle avec l'OM de De Zerbi Les coulisses des premiers pas de Pogba

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