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Le pari d'un ex-exceptionnel

Le pari d'un ex-exceptionnel

La Presse3 days ago
Comme premier choix et premier joueur exceptionnel de la LHJMQ, Joe Veleno a longtemps été au centre des projecteurs. Cette fois, c'est par la porte d'en arrière qu'il rentre à la maison.
Le Montréalais a paraphé une entente d'un an et 900 000 $ avec le Canadien. Les attentes sont maigres à son égard, en vertu de sa dernière saison laborieuse, complétée avec 17 points, et de son rachat de contrat par le Kraken.
S'il y en a un qui fonde toujours de grands espoirs en lui, c'est son ancien entraîneur au sein des Lions du Lac-St-Louis, au niveau M18 AAA, Jon Goyens. « Les gens le sous-estiment », assure-t-il, en entrevue avec La Presse.
Goyens et Veleno se côtoient régulièrement. Ils pratiquent ensemble l'été, et vivent à quelques pas l'un de l'autre. Dans une discussion à bâtons rompus, le centre de 25 ans avait déjà partagé l'une de ses ambitions : jouer pour le Canadien.
Joe a toujours vécu avec beaucoup d'attention : je suis certain qu'il saura bien gérer le bruit qu'il vient avec le fait d'être un gars de chez nous, avec le Canadien.
Jon Goyens, ancien entraîneur de Joe Veleno
Le gaillard de 6 pieds 1, 201 livres gravitait déjà autour de l'organisation : il a participé à quelques séances d'entraînement sur la glace du Complexe CN à Brossard vers la fin du mois de juin, avec quelques joueurs du Canadien.
Éponge
Goyens décrit Veleno comme une personne humble, authentique, qui préfère se tenir loin de l'attention. Lorsqu'il l'a rencontré, Veleno n'avait que 14 ans : il avait obtenu une permission spéciale pour jouer dans la ligue M18 AAA, malgré son jeune âge.
Une des raisons pour laquelle il a été surclassé, c'est son éthique de travail. Elle était impeccable.
Jon Goyens, ancien entraîneur de Joe Veleno
Veleno était carrément une « éponge », selon lui. Tout juste avant un match, à Saint-Hyacinthe, l'entraîneur montrait un nouvel ajustement tactique à son joueur, sur l'avantage numérique. « Quelques minutes après, il embarquait sur la glace, l'exécutait parfaitement, en lançant la rondelle parfaitement sous la barre horizontale », se remémore l'entraîneur.
PHOTO JEANNOT LÉVESQUE, ARCHIVES LE QUOTIDIEN
Joe Veleno durant son passage dans la LHJMQ
Sous l'ordre de Goyens, Veleno a été dominant. Au point la LHJMQ lui a accordé, à l'âge de 15 ans, l'opportunité de jouer malgré ses 15 ans. Il s'agissait d'une première exception de la sorte de l'histoire de la ligue.
De grands souliers
Après un parcours junior fructueux, Veleno a été repêché au 30e rang du repêchage de 2018 par les Red Wings. Depuis, il a connu des succès mitigés dans la LNH. Malgré cela, Jon Goyens demeure convaincu de son potentiel. « Les gens sous-estiment son lancer et sa force physique. Il est dans une forme incroyable », assure-t-il.
« C'est un gars qui accorde beaucoup d'attention aux détails, il a beaucoup travaillé là-dessus dans les dernières années. Martin St-Louis en parle beaucoup, des détails, je pense que Joe cadrera bien avec lui », projette Goyens.
Si le Canadien offre la possibilité à Veleno de jouer au centre du troisième trio, « il pourrait amasser plus de 35 points », selon lui. À sa manière, il pourrait même remplacer la perte de Christian Dvorak.
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Christian Dvorak
« C'est sûr que Dvorak a beaucoup plus d'expérience comme joueur de centre pour les mises aux jeux importantes, mais Joe apporte des choses différentes. Il est meilleur près du filet », analyse-t-il.
Ce n'est pas une amélioration, mais une solution différente. De la même manière que deux hamburgers peuvent être proposés par deux restaurants, mais être autant bons.
Jon Goyens, ancien entraîneur de Joe Veleno
Reste que l'acquisition de Joe Veleno demeure un pari. Dans un marché dénué de joueur de centre, sa disponibilité à la mi-juillet n'est pas anodine.
Après des performances en dents de scie l'an dernier, Detroit l'a échangé à Chicago. Il n'a finalement disputé que 18 matchs chez les Blackhawks, avant d'être échangé à nouveau à Seattle, qui a racheté son contrat.
Il y a tout de même de l'espoir : cette entente dont personne ne voulait, de deux ans et 2 275 000 $, Veleno l'a obtenu après une fructueuse campagne de 12 buts et 28 points. En retrouvant ce niveau offensif, il pourrait bel et bien servir au Canadien, dans un rôle de profondeur. Encore plus s'il pouvait gagner quelques mises aux jeux à gauche. L'an dernier, il a remporté 46,9 % de ses duels, loin devant la seule autre alternative chez les centres gauchers, Alex Newhook (42,8 %).
Veleno ne risque toutefois pas d'être la bouée de sauvetage attendue au sein du désavantage numérique, lui qui a peu évolué dans cette phase de jeu depuis le début de sa carrière.
Bref, avec son ajout, le CH s'offre une option de profondeur de plus. L'éventualité d'une rétrogradation hâtive dans la ligue américaine n'est pas non plus à écarter, advenant de bonnes performances au camp d'attaquants comme Samuel Blais, Oliver Kapanen, Owen Beck, ou encore Joshua Roy.
Dans le cas de ce joueur jadis si exceptionnel, comme Andrée Watters, la seule chose que l'on puisse offrir, ce sont tous nos vœux de bonheur, au CH et à sa nouvelle fleur.
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