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La Fed maintient ses taux d'intérêt inchangés, au grand dam de Donald Trump

La Fed maintient ses taux d'intérêt inchangés, au grand dam de Donald Trump

Le Figaro30-07-2025
Le marché du travail reste «solide», avec un taux de chômage «bas», affirme la banque centrale américaine, dont la décision suscite l'ire de deux gouverneurs.
La banque centrale des États-Unis (Fed) a sans surprise laissé ses taux d'intérêt inchangés mercredi, pour la cinquième fois de suite, une décision marquée par la rare opposition de deux gouverneurs qui souhaitaient une baisse.
Dans son communiqué, la Réserve fédérale remarque que la croissance américaine a «ralenti au premier semestre» 2025 mais que le marché du travail reste «solide», avec un taux de chômage «bas».
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Le dollar morose avant l'entrée en vigueur des droits de douane américains

Le dollar recule mercredi à la veille de la mise en place des droits de douane américains, qui ajoutent aux craintes de ralentissement de l'économie américaine. Vers 19H30 GMT, le billet vert reculait de 0,74% face à la monnaie unique, à 1,1662 dollar pour un euro et perdait 0,47% face à la devise britannique, à 1,3363 dollar pour une livre. Le Dollar index, qui compare la monnaie américaine à un panier d'autres grandes devises, lâchait pour sa part 0,62% à 98,17 points. «Les droits de douane constituent une menace réelle pour la demande d'actifs américains», dont le dollar, résume auprès de l'AFP Christopher Vecchio, de Tastylive. À partir de jeudi, les produits de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud seront taxés à hauteur de 15%, ceux du Royaume-Uni à 10%. L'Indonésie subira 19%, le Vietnam et Taïwan 20%. Publicité Alors que les droits de douane de 50% sur les produits brésiliens sont entrés en vigueur mercredi, Donald Trump a aussi ajouté 25% supplémentaires sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe. Initialement, «l'idée était que le dollar pourrait bénéficier d'un avantage parce que l'économie (américaine, NDLR) gardait la tête hors de l'eau tant bien que mal», commente M. Vecchio. Mais les guerres commerciales, auxquelles s'ajoutent des indicateurs économiques en deçà des attentes, sont venues rebattre les cartes. Taux d'intérêt Le «buck», autre surnom de la monnaie américaine, a été particulièrement plombé par un rapport décevant sur l'emploi américain en juillet publié vendredi. En particulier, le nombre d'emplois censés avoir été créés pendant les mois de mai et de juin a été fortement révisé à la baisse. Les chiffres corrigés (19.000 en mai et 14.000 en juin) s'affichent ainsi au plus bas depuis la pandémie de Covid-19. La gouverneure de la Fed Lisa Cook a d'ailleurs estimé mercredi que ces révisions massives des chiffres concernant l'emploi américain pouvaient être le signal d'un «point de bascule» pour l'économie américaine. «Une baisse des taux d'intérêt en septembre semble désormais très probable», estime M. Vecchio. La plupart des acteurs du marché s'attendent à ce que scénario se réalise, selon l'outil de veille CME Fedwatch. Dans ce contexte, les cambistes porteront une attention toute particulière aux prochaines données sur l'emploi, notamment les inscriptions au chômage attendues jeudi.

Air France victime d'une «fuite de données» à la suite d'un «accès frauduleux»
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Air France victime d'une «fuite de données» à la suite d'un «accès frauduleux»

Les données les plus sensibles, comme les numéros de cartes et de passeport, ne sont toutefois pas concernées, rassure la compagne aérienne. Sueurs froides pour les milliers de passagers de la compagnie. Air France a annoncé avoir été confrontée ce mercredi 6 août à une «violation de données» ayant exposé certaines informations personnelles de ses clients. L'entreprise précise qu'il s'agit d'un accès frauduleux à un système informatique exploité par un prestataire tiers, rapidement identifié et sécurisé. «Nos équipes de sécurité informatique, en collaboration avec le fournisseur de service concerné, ont rapidement pris les mesures nécessaires pour remédier à la situation et ont renforcé les mesures de protection afin d'éviter que cela ne se reproduise», précise le communiqué envoyé par l'entreprise. L'incident a également été signalé à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), autorité de régulation française en matière de protection des données. Données sensibles épargnées Air France se veut rassurante quant à la nature des données dérobées. «Les données telles que les informations de carte de crédit, les numéros de passeport, le solde de miles Flying Blue, le mot de passe ou les informations de réservation n'ont pas été divulguées», assure-t-elle. En revanche, d'autres éléments personnels ont bel et bien été exposés : «Celles-ci concernent vos précédents contacts avec notre service client et peuvent inclure : votre prénom, votre nom de famille, vos informations de contact, votre numéro Flying Blue et votre statut, ainsi que l'objet de vos demandes formulées par email». Publicité Si ces données ne permettent pas à elles seules un accès direct à un compte, leur utilisation potentielle dans des tentatives de phishing ou d'usurpation d'identité inquiète. La compagnie appelle à la vigilance : «Nous vous recommandons d'être vigilant face à toute communication inhabituelle susceptible de mentionner vos informations personnelles (...). Les données impliquées dans cette violation pourraient être utilisées pour rendre les messages de piratage plus crédibles». Air France invite ainsi ses clients à redoubler de prudence en cas de messages ou d'appels suspects, et à «vérifier leur authenticité avant toute action».

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«Ce n'est pas viable»: face aux procédures judiciaires, Bayer envisage d'arrêter de produire du glyphosate

Pour le géant allemand de l'industrie chimique, les frais sont trop lourds depuis le rachat de Monsanto, fabricant de l'herbicide à la mauvaise réputation. Devant le coût sans cesse croissant des procédures judiciaires dont il fait l'objet, Bayer pourrait renoncer à commercialiser le glyphosate, son herbicide controversé. « À moins que la situation ne change, nous allons devoir arrêter de produire du glyphosate parce que ce n'est tout simplement pas viable », a lancé mercredi le président du directoire de Bayer, Bill Anderson, lors d'une conférence détaillant les résultats du premier semestre. En avril, ce dernier avait déjà prévenu que « nous approchons d'un point où (ces contentieux) pourraient nous obliger à cesser de vendre ce produit ». Malgré sa mauvaise réputation, le glyphosate reste autorisé en Europe et sous conditions aux États-Unis. À lire aussi Le glyphosate favorise-t-il le cancer ? Une nouvelle étude relance le débat Publicité Les procédures judiciaires ont déjà coûté plus de 10 milliards de dollars Le groupe espère encore « réduire significativement le risque juridique d'ici fin 2026 », a-t-il précisé. Si de nouvelles plaintes affluent constamment aux États-Unis, un prochain arrêt de la Cour suprême américaine devrait avoir un impact sur le sort de dizaines de milliers d'entre elles, et permettre à Bayer d'être enfin fixé. Le chimiste allemand espère aussi clore un certain nombre de procédures au moyen d'accords à l'amiable. Les procédures judiciaires liées au glyphosate, accusé d'être cancérigène, ont déjà coûté plus de 10 milliards de dollars au groupe allemand. Et, fin juillet, Bayer a à nouveau provisionné 1,2 milliard d'euros pour faire face à de futurs litiges, qui s'ajoutent à 5,7 milliards d'euros provisionnés par le passé. Un véritable gouffre pour le chimiste, déjà lourdement endetté (à hauteur de 32 milliards d'euros) après l'acquisition de Monsanto et de son herbicide en 2018, pour 63,5 milliards de dollars. Devant ses difficultés financières, Bayer a dû procéder en avril à une augmentation de capital.

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