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Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'alourdit à 718 morts, selon une ONG

Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'alourdit à 718 morts, selon une ONG

Le Figaro19 hours ago
Les violences dans le sud de la Syrie ont fait depuis dimanche dernier 718 morts, selon un nouveau bilan fourni samedi par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
D'après l'ONG, 391 druzes figurent parmi les morts, dont 146 combattants et 245 civils y compris 165 «exécutés sommairement par des membres (des forces relevant) des ministères de la Défense et de l'Intérieur» aux premiers jours des combats. Parmi les morts figurent également 287 membres des forces du gouvernement et 21 combattants bédouins sunnites dont trois civils «exécutés sommairement par des combattants druzes», selon l'OSDH. Par ailleurs, 15 membres des forces gouvernementales ont été tués dans des frappes israéliennes, d'après l'ONG.
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time12 hours ago

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Narcotrafic : à Nîmes, l'ultra violence s'exhibe les réseaux sociaux

Réservé aux abonnés La vidéo de l'exécution d'une petite main du trafic de drogue s'est propagée via des boucles de messagerie tandis que les démonstrations de force se multiplient sur les réseaux sociaux. La mort en direct, ou presque. Mercredi, la découverte d'un corps carbonisé dans le paisible village de Saint-Bénézet (Gard), à une trentaine de kilomètres au nord de Nîmes avait semé l'effroi... C'était quelques heures avant qu'Ici Gard Lozère ne découvre une vidéo de l'exécution de la victime. Echangée de messagerie en messagerie, on n'en connaît à ce jour pas la boucle ou réseau d'origine. «Sur cette vidéo, la victime est d'abord en vie, mais ligotée, puis des tirs résonnent et cette personne s'effondre sous les balles. La première est tirée dans la tête, les deux autres dans le torse. La main gantée qui appuie sur la détente et l'arme d'où proviennent les tirs sont visibles sur les images», a révélé la radio. «C la zs choisissait bien votre camp» (sic) signent les auteurs. Dans le jargon local, «zs» désigne la ZUP Sud, soit le quartier de Pissevin. Un quartier prioritaire gangréné par le narcotrafic, concurrencé par d'autres points de deal, situés quant à eux plus proches du centre-ville…

«Ça a été infernal» : une nouvelle nuit de violences dans un quartier sensible de Limoges, dix policiers blessés
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time14 hours ago

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«Ça a été infernal» : une nouvelle nuit de violences dans un quartier sensible de Limoges, dix policiers blessés

La métropole de Nouvelle-Aquitaine est secouée depuis le 14 juillet par une série de violences entre émeutiers et forces de l'ordre. La CRS 8 est déployée pour le week-end. Une nouvelle nuit de violences à Limoges. Déployés pour un véhicule volé en feu, des policiers se sont retrouvés dans un guet-apens dans le quartier sensible de Val de l'Aurence dans la nuit de vendredi 18 à samedi 19 juillet, a appris Le Figaro d'une source policière. Sur place, un groupe de 50 à 100 individus cagoulés et armés de barres de fer attendait les forces de l'ordre qui ont essuyé, trois heures durant, des tirs de mortiers, de pierres et de cocktails Molotov. Dix policiers ont été légèrement blessés à l'issue de cette opération. Certains agents souffrent d'acouphènes à la suite des tirs de mortiers sur les casques de protection, précise cette même source. Pour l'heure, aucune interpellation n'a été réalisée. Publicité Appel de renforts Vers une heure du matin, les émeutiers ont érigé des barricades sur la RN 141, l'un des axes routiers les plus empruntés de la métropole, et ont dégradé de nombreux véhicules de Limougeauds. Certains auraient filtré, volé et dégradé des véhicules qui entraient et sortaient de Limoges par cette route, indique une source policière qui précise que des projectiles auraient été lancés sur les forces de l'ordre depuis des fenêtres d'immeubles. Face à la violence, les policiers ont appelé en renfort la brigade d'intervention du peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie ainsi que la police municipale. Les forces de l'ordre ont fait usage de 241 projectiles pour se défendre, notamment des LBD (lanceurs de balles de défense), des grenades lacrymogènes et/ou assourdissantes et des grenades de désencerclement. «Ça a été infernal», glisse une source policière au Figaro. Un agent aurait par ailleurs été bloqué dans sa voiture avec ses enfants de 7 et 11 ans, pris à partie par des individus armés d'une batte de baseball, selon une source policière. «Guérilla urbaine organisée» Si le calme est finalement revenu vers 4 heures du matin, cette même source indique que la situation reste très compliquée à Limoges. La CRS 82 est déployée pour le week-end dans cette ville d'ordinaire calme, annonce au Figaro une source au ministère de l'Intérieur. Il s'agit d'une compagnie «nouvelle génération» qui repose sur le même modèle que la CRS 8 spécialisée dans les violences urbaines. Sur son profil Facebook, le maire Émile Roger Lombertie (DVG) a qualifié les faits qui se sont déroulés de «guérilla urbaine organisée». «Tir de mortiers sur les voitures et les policiers. C'est inacceptable et intolérable en République», s'est-il insurgé, pointant du doigt «150 jeunes organisés en hors-la-loi avant de devenir des voyous». Publicité «Comment avons-nous pu générer de telles dérives et laisser aux mains des voyous et des idéologues de tous bords une jeunesse que nous voyons se perdre. Les bornes sont franchies et il n'y a plus de limites», a-t-il poursuivi, indiquant avoir échangé avec Bruno Retailleau ce samedi matin et en remerciant les forces de l'ordre de s'être «interposés pour protéger la population. (…) Vous êtes notre dernier rempart». Série de violences La colère de l'édile culmine après une série de violences entre émeutiers et forces de l'ordre dans sa commune depuis le 14 juillet. Deux opérations de sécurisation ont été menées les 15 et 16 juillet à la demande du procureur de la République, rappelle France 3 Nouvelle-Aquitaine. Plusieurs halls d'immeubles ont été inspectés et des contrôles ont été effectués dans le quartier de Val de l'Aurence. Le 15 juillet, des mortiers, cocktails molotov et un bidon d'essence rempli de carburant ont par exemple été saisis par la police qui était alors la cible de tirs de mortiers et de jets de pierres par une cinquantaine d'individus, précise une source policière.

Syrie : Damas et Jérusalem acceptent un cessez-le-feu, des forces gouvernementales déployées à Soueïda
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Syrie : Damas et Jérusalem acceptent un cessez-le-feu, des forces gouvernementales déployées à Soueïda

Israël et la Syrie ont convenu d'un cessez-le-feu, a annoncé vendredi soir, après des jours d'affrontements intercommunautaires qui ont fait 718 morts, selon un observateur, dans la province à majorité druze de Soueïda. « Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président syrien Ahmed al-Chareh soutenus par les États-Unis ont convenu d'un cessez-le-feu adopté par la Turquie, la Jordanie et ses voisins. Nous appelons les Druzes, les Bédouins et les Sunnites à déposer les armes et à construire, avec les autres minorités, une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins », a écrit sur X, tard dans la nuit de vendredi à samedi, l'ambassadeur américain en Turquie Tom Barrack. La présidence syrienne l'a annoncé dans un communiqué ce samedi : « compte tenu de la situation critique que traverse le pays, et soucieuse d'épargner le sang syrien, de préserver l'unité du territoire syrien et la sécurité de son peuple, et en réponse à sa responsabilité nationale et humanitaire, la présidence de la République arabe syrienne annonce un cessez-le-feu immédiat et global », indique le communiqué. La province syrienne de Soueïda est en proie depuis vendredi de la semaine dernière à des violences déclenchées par des affrontements entre combattants bédouins et factions druzes. Damas a dépêché des troupes gouvernementales pour mettre fin aux combats, mais celles-ci ont été accusées de commettre des violations généralisées contre les Druzes. Mercredi, Israël a lancé des frappes aériennes sur Damas et a frappé les forces gouvernementales syriennes qui se trouvaient dans la région de Soueïda pour, a affirmé l'État hébreu, protéger les Druzes, petite mais influente minorité qui vit en Syrie , au Liban et en Israël. Début mai, l'armée israélienne était déjà intervenue pour, selon elle, mettre fin à des exactions visant la communauté. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a même décrit les Druzes de Syrie - ils seraient un million d'habitants en Syrie, principalement concentrés à Soueïda et environ 150 000 en Israël - comme des « frères ». Afin de les protéger, Israël avait déclaré à plusieurs reprises qu'il n'autoriserait pas le déploiement de troupes syriennes dans le sud du pays, mais vendredi, après avoir mené de nouvelles frappes sur la province de Soueïda, l'armée israélienne leur a accordé une brève fenêtre pour mettre fin aux nouveaux affrontements. Dans la foulée, vendredi soir, la présidence syrienne a annoncé un déploiement de force pour mettre fin aux affrontements, en coordination avec des mesures politiques et sécuritaires pour rétablir la stabilité et empêcher le retour de la violence. « Compte tenu de l'instabilité actuelle dans le sud-ouest de la Syrie, Israël a accepté d'autoriser une entrée limitée des forces de sécurité intérieure (syriennes) dans le district de Soueïda pour les prochaines 48 heures », a déclaré aux journalistes un responsable israélien, qui a requis l'anonymat. Le dirigeant syrien Ahmed al-Chareh, qui a œuvré pour établir des relations plus chaleureuses avec les États-Unis, a accusé Israël de tenter de fracturer la Syrie et a promis de protéger sa minorité druze. « L'État syrien s'engage à protéger toutes les minorités et communautés du pays (…) Nous condamnons tous les crimes commis » à Soueïda, a-t-il déclaré ce samedi dans un discours retransmis à la télévision, soucieux de montrer à la communauté internationale ses efforts pour pacifier la Syrie. Comme annoncé, les forces de sécurité syriennes ont commencé ce samedi à se déployer dans la province « dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos », a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur Noureddine al-Baba dans un communiqué sur Telegram. Reste à savoir si les milliers de combattants bédouins, qui continuaient d'affluer vendredi dans la province, vont respecter le cessez-le-feu. Vendredi, des affrontements se sont poursuivis dans le nord et l'ouest de la province de Soueïda, selon les habitants et Ryan Marouf, directeur du média local Sweida24. Et ce samedi matin, un photographe de l'AFP a photographié les fumées noires s'élevant au-dessus de la ville, preuve que des affrontements se poursuivaient.

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