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«Un quart des langues disparaîtront d'ici 2100»: l'IA, dernier espoir contre le compte à rebours?

«Un quart des langues disparaîtront d'ici 2100»: l'IA, dernier espoir contre le compte à rebours?

Le Figaro6 days ago
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DÉCRYPTAGE - Cinq langues ont le monopole d'internet. Paradoxalement, l'intelligence artificielle s'affirme aujourd'hui comme un outil précieux pour sauver l'aïnou, l'inuktitut et de nombreux idiomes aux quatre coins du globe.
Toutes les deux semaines, une langue disparaît. D'ici un siècle, c'est la majorité des quelque 7.000 langues encore parlées aujourd'hui aux quatre coins du globe qui pourraient s'éteindre. L'araméen, l'hémichis ou le pomak en Asie et au Moyen-Orient, les langues aborigènes d'Australie, le chilcotin ou le babine au Canada... Leurs fossoyeurs? La mondialisation d'hier, le numérique d'aujourd'hui. En 2013, le linguiste hongrois András Kornai évoquait un «génocide linguistique numérique». Il faut dire que moins de 5% des langues sont présentes en ligne, condamnant les autres au silence. Il faut dire que moins de 5 % des langues sont représentées en ligne, condamnant les autres à l'effacement. En tête de cette domination : l'anglais, le mandarin, l'espagnol, le français et l'arabe, qui concentrent l'essentiel des ressources numériques, interfaces, claviers, assistants vocaux et systèmes de traduction.
À lire aussi Instituts Confucius: comment la Chine s'impose face au français en Afrique
Ironie du sort: cette technologie, longtemps accusée d'aplanir les cultures, pourrait désormais…
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Le Parisien

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Singapour confronté à une « grave » cyberattaque visant ses infrastructures, un groupe chinois suspecté

« Notre économie pourrait être fortement touchée ». Singapour est confronté à une « grave » cyberattaque visant ses infrastructures critiques, que des experts du secteur lient à la Chine , a déclaré vendredi le ministre en charge de la sécurité nationale du pays. Cette attaque, qui témoigne d'un niveau avancé de piratage informatique appelé Advanced Persistent Threat (APT, menace persistante avancée ), représente un danger sérieux pour Singapour et pourrait compromettre la sécurité nationale, a révélé K. Shanmugam lors d'un discours. « Je peux dire que l'attaque est grave et qu'elle est en cours. Elle a été attribuée au groupe UNC3886 », a précisé l'homme, également ministre de l'Intérieur. K. Shanmugam n'a apporté aucune précision sur les commanditaires de ce groupe. Le groupe UNC3886 a été identifié par Mandiant, une entreprise de cybersécurité détenue par Google, comme un groupe de cyberespionnage lié à la Chine, impliqué dans des attaques à l'échelle mondiale. « À l'heure où je vous parle, UNC3886 est en train d'attaquer nos infrastructures critiques », a-t-il déclaré, ajoutant que l'agence de cybersécurité de Singapour et les autorités compétentes s'emploient à gérer la situation. L'APT est un type de piratage très sophistiqué qui, disposant de ressources importantes, vise généralement à voler des informations sensibles et à perturber des services essentiels comme la santé, les télécommunications, l'eau, les transports et l'électricité, a expliqué le ministre. « Si l'attaque réussissait, elle pourrait permettre des opérations d'espionnage et provoquer de graves perturbations pour Singapour et sa population », a-t-il mis en garde. Une intrusion réussie dans le système d'approvisionnement en électricité de Singapour, par exemple, pourrait interrompre la distribution d'énergie et avoir des effets en cascade sur des services essentiels tels que la santé et les transports. « Il y a aussi des conséquences économiques. Nos banques, nos aéroports et nos industries pourraient cesser de fonctionner. Notre économie pourrait être fortement touchée », a-t-il ajouté. Le ministre a précisé qu'entre 2021 et 2024, les attaques suspectées de type APT contre Singapour avaient été multipliées par plus de quatre. Une cyberattaque contre une entreprise publique de santé en 2018 avait permis l'accès aux dossiers médicaux d'environ 160 000 patients, y compris celui de l'ancien Premier ministre Lee Hsien Loong.

Singapour confronté à une «grave» cyberattaque, la Chine soupçonnée
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«Si l'attaque réussissait, elle pourrait permettre des opérations d'espionnage et provoquer de graves perturbations pour Singapour et sa population», selon le ministre de l'Intérieur de Singapour. Singapour est confronté à une «grave» cyberattaque visant ses infrastructures critiques, que des experts du secteur lient à la Chine, a déclaré vendredi le ministre en charge de la sécurité nationale du pays. Cette attaque, qui témoigne d'un niveau avancé de piratage informatique appelé Advanced Persistent Threat (APT, menace persistante avancée en français), représente un danger sérieux pour Singapour et pourrait compromettre la sécurité nationale, a révélé K. Shanmugam lors d'un discours. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech «Je peux dire que l'attaque est grave et qu'elle est en cours. Elle a été attribuée au groupe UNC3886», a précisé K. Shanmugam, également ministre de l'Intérieur. K. Shanmugam n'a apporté aucune précision sur les commanditaires de ce groupe, mais UNC3886 a été identifié par Mandiant, une entreprise de cybersécurité détenue par Google, comme un groupe de cyberespionnage lié à la Chine, impliqué dans des attaques à l'échelle mondiale. Publicité «À l'heure où je vous parle, UNC3886 est en train d'attaquer nos infrastructures critiques», a-t-il déclaré, ajoutant que l'agence de cybersécurité de Singapour et les autorités compétentes s'emploient à gérer la situation. L'APT est un type de piratage très sophistiqué qui, disposant de ressources importantes, vise généralement à voler des informations sensibles et à perturber des services essentiels comme la santé, les télécommunications, l'eau, les transports et l'électricité, a expliqué le ministre. «Graves perturbations» «Si l'attaque réussissait, elle pourrait permettre des opérations d'espionnage et provoquer de graves perturbations pour Singapour et sa population», a-t-il mis en garde. Une intrusion réussie dans le système d'approvisionnement en électricité de Singapour, par exemple, pourrait interrompre la distribution d'énergie et avoir des effets en cascade sur des services essentiels tels que la santé et les transports. «Il y a aussi des conséquences économiques. Nos banques, nos aéroports et nos industries pourraient cesser de fonctionner. Notre économie pourrait être fortement touchée», a-t-il ajouté. Le ministre a précisé qu'entre 2021 et 2024, les attaques suspectées de type APT contre Singapour avaient été multipliées par plus de quatre. Une cyberattaque contre une entreprise publique de santé en 2018 avait permis l'accès aux dossiers médicaux d'environ 160.000 patients, y compris celui de l'ancien Premier ministre Lee Hsien Loong. L'attaque contre les infrastructures critiques de Singapour «met en lumière les défis extraordinaires posés par les APT», a déclaré Satnam Narang, ingénieur de recherche pour l'entreprise américaine de cybersécurité Tenable. «Lutter contre de tels adversaires furtifs devient de plus en plus difficile, à mesure que l'ampleur et la complexité des infrastructures informatiques que les organisations et les nations doivent défendre continuent de croître», a-t-il souligné.

Iran : les installations nucléaires de Fordo « gravement endommagées », selon une nouvelle évaluation américaine
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Le Parisien

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  • Le Parisien

Iran : les installations nucléaires de Fordo « gravement endommagées », selon une nouvelle évaluation américaine

Pas « anéantie » comme l'a affirmé Donald Trump, mais presque. La capacité nucléaire de l'Iran a bien été lourdement endommagée par le pilonnage américain le 22 juin dernier des trois sites les plus critiques, selon une nouvelle évaluation des services de renseignement américains dévoilée par plusieurs sources à NBC News puis au New York Times . NBC News affirme que le directeur de la CIA John Ratcliffe a tenu fin juin une réunion à huis clos au cours de laquelle il a présenté un bilan de l'opération « Marteau de Minuit » à des sénateurs et des représentants américains. Alors qu'une première évaluation de l'Agence de renseignement de la Défense (DIA) semblait indiquer que le programme nucléaire iranien n'avait été retardé que de quelques mois, John Ratcliffe, s'appuyant sur « un ensemble de renseignements crédibles », leur aurait affirmé que le programme nucléaire iranien avait été « gravement endommagé ». Certes, l'Iran a très probablement déplacé une partie de son stock d'uranium enrichi dans les jours qui ont précédé les frappes, mais selon ce que Ratcliffe a déclaré, les services de renseignement américains et israéliens estiment que les frappes ont enfoui sous des centaines de tonnes de gravats la majeure partie de l'uranium enrichi qui était stocké sur les sites d'Ispahan et de Fordo , et qu'il sera extrêmement difficile pour les Iraniens de l'extraire pour reprendre l'enrichissement. Deux responsables ont ajouté auprès du média américain que, plus de trois semaines après le pilonnage, les États-Unis n'avaient constaté aucun signe indiquant que l'Iran tentait d'excaver ses installations. Quant à l'usine d'enrichissement de Natanz, qui comportait des installations en surface et souterraines, elle serait si endommagée qu'il faudrait au régime iranien « des années pour le reconstruire ». La principale cible de l'opération « Marteau de Minuit » était le site de Fordo, le plus avancé et le mieux protégé de tous les sites iraniens, car enfoui au cœur de bunkers ultra-sécurisés eux-mêmes construits dans la montagne. Parmi la douzaine de bombes anti-bunker GBU-57 larguées par l'aviation américaine, certaines ont été dirigées vers les conduits de ventilation, pour pénétrer au plus près des installations névralgiques du site. Les milliers de centrifugeuses nucléaires enfouies sous la montagne auraient été détruites par les explosions ou leur onde de choc, attestent les renseignements, un constat cohérent avec les déclarations du directeur général de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique. En outre, une grande partie des défenses aériennes iraniennes étant détruites, les forces israéliennes ou américaines n'auraient aucun mal à tuer dans l'œuf tout effort de reconstruction de la part du régime des mollahs. Un responsable israélien a répété la semaine dernière que le pays était prêt à « tondre la pelouse », suggérant que les sites pourraient être de nouveau attaqués.

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