
« Il ne répond pas à nos attentes » : en Nouvelle-Calédonie, l'accord « historique » déjà fragilisé
en Nouvelle-Calédonie
. Deux semaines, seulement,
après la signature d'un accord politique
entre les responsables loyalistes, indépendantistes et l'État, censé ouvrir la voie à une sortie de crise
après les émeutes meurtrières et destructrices de mai 2024
, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) est plus proche que jamais de rejeter ce document, pourtant qualifié « d'historique » par l'Élysée.
Soumis à un référendum prévu en février 2026, cet accord, arraché de haute lutte après dix jours d'intenses négociations entre les délégations calédoniennes enfermées dans un hôtel, prévoit notamment la création d'un « État de la Nouvelle-Calédonie » au sein de la République et d'une « nationalité calédonienne ». De retour sur l'archipel, les négociateurs du FLNKS, menés par le député Emmanuel Tjibaou, ont tenté de déminer le terrain face à des militants dans l'incompréhension, pour ne pas dire en colère.
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