
Tour de France 2025 : parcours, horaires, favoris et curiosités de la septième étape
Le profil de l'étape : Saint-Malo-Mûr-de-Bretagne Guerlédan (196,6 km)
Après la Normandie, cap sur la Bretagne. La septième étape du Tour de France reliera Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) à Mûr-de-Bretagne (Côtes-d'Armor) sur un tracé long de 197 kilomètres. Si la première partie du parcours sera très plate, favorisant une échappée de baroudeurs, le final, quant à lui, sera explosif avec la côte du village de Mûr-de-Bretagne (1,6 km à 4,1% ; km 178,8) et un circuit final où les coureurs escaladeront la mythique ascension de Mûr-de-Bretagne (2 km à 6,9 %) à deux reprises pour franchir la ligne. Une première arrivée au sommet qui devra ravir les grimpeurs-puncheurs !
À découvrir Le classement du Tour de France 2024
Les favoris pour la victoire et la grosse cote
Le lendemain d'un contre-la-montre éprouvant, le peloton a laissé filé des échappés et offert la possibilité à Ben Healy de sortir le grand jeu pour s'imposer en solitaire à Vire. Les baroudeurs auront-ils une nouvelle fois un droit de sortie ce vendredi ? Pas sûr. Pogacar a clairement affiché ses ambitions dans la cité normande en lâchant «Demain (vendredi, NDLR), c'est une superbe arrivée pour moi.» Le Slovèune prépare un coup dans la dernière ascension de Mûr-de-Bretagne.
Publicité
La grosse cote : Mathieu van der Poel. Le Néerlandais a terminé épuisé la sixième étape mais avec une petite seconde d'avance sur Pogacar au général, il n'a pas le droit à l'erreur pour conserver son maillot jaune. Aura-t-il récupéré de ses efforts ? Rien n'est moins sûr mais Mûr-de-Bretagne lui rappelle forcément de bons souvenirs puisqu'il s'était imposé là-bas en 2021 en enfilant en prime la tunique jaune.
Les horaires de la septième étape
Le départ fictif sera donné à 12h10 depuis Saint-Malo et le départ réel à 12h25. L'arrivée est prévue à 16h51 avec une moyenne de 44 km/h.
Comment suivre l'étape à la télé
France 3 à partir de 13h00 puis sur France 2 à 15h00. En intégralité en payant sur Eurosport.
La curiosité du jour
Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), son château (XIIe-XVIIe siècles), sa cathédrale Saint-Vincent (XIIe siècle), sa tour Solidor (XIVe siècle), ses remparts et leurs neuf portes (XVe siècle) ainsi que ses forts Vauban accueilleront une nouvelle fois le Tour de France ce vendredi. C'est la dixième fois de son histoire que la Grande Boucle posera ses valises dans la sous-préfecture d'Ille-et-Vilaine. Les coureurs auront l'occasion, avant le départ, de goûter les spécialités locales comme le kouign-amann (pâtisserie), les galettes et les crêpes.
Publicité
Le Tour de France a l'habitude, au XXIe siècle, de passer par Mûr-de-Bretagne Guerlédan (site-étape pour la cinquième fois). La commune surnommée «L'Alpe d'Huez bretonne» comprend plusieurs monuments historiques comme la chapelle Sainte-Suzanne (XVe siècle), l'abbaye de Bon-Repos (XIIe siècle) et le château de La Roche-Géhennec (XVIIe siècle). Au niveau de la gastronomie, on vous recommande les galettes à la purée de pommes de terre.
L'expression du jour : «Mettre un pétard mouillé»
Placer une attaque peu franche ou alors complètement inutile.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


L'Équipe
17 minutes ago
- L'Équipe
« Pendant dix secondes, j'ai cru que j'allais jouer la victoire » : Warren Barguil à l'avant sur la 15e étape du Tour de France 2025
Le Français Warren Barguil (Picnic PostNL) faisait partie du premier échelon de l'échappée au moment de l'attaque décisive de Tim Wellens, ce dimanche sur la 15e étape du Tour de France. Warren Barguil, 17e de la 15e étape du Tour de France, au micro de l'organisation ce dimanche : « Forcément, c'était une journée que j'attendais. Je savais que j'allais avoir ma carte. En début d'étape, j'ai essayé de protéger Oscar (Onley) au maximum parce qu'il y avait des bordures qui se faisaient en bosse. J'ai toujours eu un train de retard jusqu'à accrocher le bon wagon. Mais l'autre wagon est parti sans moi (rires). Pendant dix secondes, j'ai cru que j'allais jouer la victoire à Carcassonne, mais Tim Wellens a attaqué. Derrière, ça ne s'entendait pas à fond non plus. J'ai tout donné. J'ai cru que Campenaerts essaierait de rouler pour rentrer sur lui (Wellens), mais il ne l'a pas fait. »


Le Parisien
17 minutes ago
- Le Parisien
Vélo dans la vase, pelleteuse et Spider-Man : l'enfance de Kévin Vauquelin, le nouveau chouchou du Tour de France
Enfant, il se prenait pour Spider-Man. Adulte, il prend dans sa toile le public du Tour de France . Tout le monde aime désormais Kévin Vauquelin , la révélation française de la Grande Boucle 2025. Sur les bords de routes, depuis que le Tour roule, on a appris à aimer les coureurs miroirs. Ceux en qui on se reconnaît. La foule a aimé Raymond Poulidor pour sa simplicité et sa malchance. Richard Virenque pour sa hargne et elle lui a tout pardonné. Et, plus récemment, Julian Alaphilippe pour sa fraîcheur et Thibaut Pinot parce qu'il préférait sa ferme et ses animaux au grand cirque du Tour.


Le Figaro
17 minutes ago
- Le Figaro
Tour de France : les Français parviendront-ils à éviter le zéro pointé à Paris ?
QUESTION DU JOUR - Avant la dernière semaine de course, les Tricolores courent toujours après une première victoire d'étape. À l'arrivée de la 15e étape à Carcassonne, ce dimanche, Julian Alaphilippe y a cru. L'espace d'un instant. Après une folle course-poursuite (après une chute et une luxation d'une épaule), le coureur de la formation Tudor a remporté… le sprint d'un petit groupe sans savoir que Tim Wellens et Victor Campenaerts l'avaient devancé. Il l'a célébré comme une victoire. Avant d'être informé de la méprise. Et de se voir proposer un vertigineux saut à l'élastique. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Après avoir connu la même mésaventure, à Calais sur le Tour 2022, Jasper Philipsen avait remporté 2 étapes. Tout le mal qu'on peut souhaiter à Julian Alaphilippe qui attend un 7e bouquet sur le Tour depuis 2021 et a, infime consolation, signé la meilleure performance d'un Français sur une étape (4e place pour Romain Grégoire à Boulogne-sur-Mer et Bruno Armirail sur le contre-la-montre à Caen). Publicité Vauquelin tient bon Seuls deux Tours de France (1926 et 1999) se sont, depuis la première édition, terminés sans victoire d'étape française. Il existe encore des possibilités mais chaque étape montre à quel point la marge est étroite : l'Irlandais Ben Healy (à Vire), le Néerlandais Thymen Arensman (à Superbagnères) et le Belge Tim Wellens (à Carcassonne) ont réalisé de sacrés numéros pour s'échapper et terminer en solitaire. Le Tour des Français est encourageant avec trois Français dans le Top 15 du classement général (Kévin Vauquelin 5e, Jordan Jegat 11e, Guillaume Martin Guyonnet 13e) mais l'absence des frissons d'une victoire d'étape (3 en 2024 avec Romain Bardet, Kévin Vauquelin et Anthony Turgis) serait vécue comme un échec. Il reste 6 étapes avec le Ventoux, Valence (promis aux sprinters), le col de la Loze, La Plagne (dernière arrivée au sommet), Pontarlier (étape taillée pour les baroudeurs qui disposeront encore d'un peu de forces), avant Paris, Montmartre et les Champs-Élysées. Le programme ne laisse que peu de place au rêve. Mais impossible n'est pas français…