logo
Les exportations suisses reculent au deuxième trimestre

Les exportations suisses reculent au deuxième trimestre

24 Heures2 days ago
Les exportations de produits pharmaceutiques plongent de 9,6%, mais l'horlogerie et le secteur machines font face à une croissance soutenue.
Publié aujourd'hui à 14h45
Le secteur des produits chimiques et pharmaceutiques a été la principale cause du repli au deuxième trimestre des exportations et importations en Suisse.
KEYSTONE
Le commerce extérieur de la Suisse a reculé au deuxième trimestre, tant au niveau des exportations que des importations, après le record du trimestre précédent. Le secteur des produits chimiques et pharmaceutiques a été la principale cause de ce repli.
Entre avril et juin, la balance commerciale a bouclé sur un excédent de 13,4 milliards de francs, selon les chiffres dévoilés jeudi par l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF).
Les exportations désaisonnalisées se sont contractées de 5,3% (réel -1,4%) par rapport au premier trimestre à 70,1 milliards, pendant que les importations ont reculé de 7,1% (réel -4,5%) à 56,7 milliards de francs.
Au 2e trimestre, c'est à nouveau le secteur des produits chimiques et pharmaceutiques qui a principalement contribué au recul des exportations. Après deux semestres de forte croissance, les exportations dans cette branche ont en effet reculé de 9,6%, dont plus d'un tiers est venu de la baisse des livraisons de médicaments.
La bijouterie et joaillerie ainsi que le secteur textile, habillement et chaussures ont quant à eux également souffert. À l'inverse, l'horlogerie (+ 2,6%) ainsi que le secteur machines et électronique (+ 1,4%) ont vu leur chiffre d'affaires progresser en 2025 pour la deuxième fois consécutives, alors que les trimestres précédents étaient caractérisés par une tendance à la baisse. Importations en baisse
Concernant les importations, les produits chimiques et pharmaceutiques ont, de loin, le plus pesé sur ce résultat, avec une chute de 14,2%. Les arrivages de produits énergétiques ont également enregistré une contraction marquée (-15,1%, en raison des prix), à l'image, dans une moindre mesure toutefois, des entrées de métaux et d'instruments de précision. Le recul cumulé de ces trois secteurs s'est chiffré à 676 millions de francs.
Sur le seul mois de juin, les exportations désaisonnalisées ont progressé de 8,6% (réel + 6,1%) pour atteindre près de 23 milliards de francs. Les exportations de produits chimiques et pharmaceutiques ont été les principales raisons de cette croissance.
Les importations ont pour leur part légèrement reculé de 1,5% (réel + 0,7%) pour s'établir à 18,7 milliards. La balance commerciale a bouclé en juin avec un excédent de 4,3 milliards de francs
Exportations helvétiques Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
ATS
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

La bataille du recyclage du plastique s'étend à la Suisse romande
La bataille du recyclage du plastique s'étend à la Suisse romande

24 Heures

time15 hours ago

  • 24 Heures

La bataille du recyclage du plastique s'étend à la Suisse romande

RecyPac est prêt à ouvrir des points de récupération des bouteilles en plastique de type lessive. Migros ne prévoit pas de changer les siens. Coop laisse planer le doute. Publié aujourd'hui à 20h01 Dans une cuisine alémanique, sacs payants pour le recyclage des bouteilles en plastique PE (du type shampooing, lait, produits de nettoyage) et des briques de boissons destinés à être déposés dans un bac Recypac. Recypac En bref: Déception aux points de recyclage de certaines Coop alémaniques. Les clients ne peuvent plus se débarrasser gratuitement de leurs flacons en plastique à l'entrée du magasin. Les bacs prévus cèdent la place à ceux marqués du logo RecyPac. La différence? Lancé en début d'année, le nouveau réseau de recyclage du plastique exige que les bouteilles de lait, de shampooing et autres détergents (type PE) – mais également les briques de boissons – soient d'abord réunis dans des sacs ad hoc payants. Le plus petit, de 17 litres, est à 1 franc. Une décision «injuste», pleurniche la presse outre-Sarine. Car les consommateurs consciencieux pourront toujours jeter leurs flacons en PE à la Migros voisine, qui, elle, continue de proposer une collecte gratuite. En parallèle à celle proposée par RecyPac, dont elle figure parmi les partenaires – aux côtés de Lidl, Aldi, Nestlé, Unilever, mais aussi de Coop. Premiers points de collecte Une couche de complexité supplémentaire dans la gestion des déchets à la cuisine, qui rattrapera bientôt la Suisse romande. RecyPac doit d'abord s'y étendre commune par commune – en décrochant des concessions. Ce qui pourrait ensuite permettre à Coop d'accueillir ses bacs à l'entrée de son magasin local. Raison de ce retard? La Romandie restait trop loin des principaux centres de retraitement de ces plastiques – à Rheinfelden, en Allemagne, ou à Lustenau, en Autriche. Sauf que RecyPac a signé début mai un contrat de tri avec LEO Recycle à Grandson (VD). «Nous sommes en contact avec plusieurs villes et communes de Suisse romande et pouvons confirmer que nous ouvrirons les premiers points de collecte dans les prochaines semaines», confirme une porte-parole du réseau de collecte. Ce qui permettra à Coop d'embrayer, dans ses magasins? Au sein du groupe de distribution on répond «ne pas pouvoir se prononcer». Pas de RecyPac dans les Migros romandes Bon, mais, au fait, Migros? Contacté le géant orange dit s'engager à ce que ses clients disposent d'un système de récupération des plastiques «aussi complet que possible». En clair, que la récupération des bouteilles en plastique de type PE «reste possible dans les magasins qui proposent ce service». En parallèle Migros a cependant commencé à installer également des points de collecte des sacs RecyPac dans certaines villes comme Berne ainsi que Zurich et ses environs – notamment Horgen ou certaines communes du Limmattal. Coire, Saint-Gall et d'autres villes de Suisse orientale suivront à l'automne. «Pour l'instant, aucune transition vers le système RecyPac n'est prévue en Suisse romande, la récupération gratuite des emballages plastiques y reste donc inchangée», précise cependant un porte-parole. Un monde en plastique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Pierre-Alexandre Sallier est journaliste à la rubrique Économie depuis 2014. Auparavant il a travaillé pour Le Temps , ainsi que pour le quotidien La Tribune , à Paris. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Quand rendre une voiture de location sans faire le plein devient un cauchemar
Quand rendre une voiture de location sans faire le plein devient un cauchemar

24 Heures

time16 hours ago

  • 24 Heures

Quand rendre une voiture de location sans faire le plein devient un cauchemar

Pressé de prendre son TGV, un voyageur n'a pas pu rendre sa voiture avec le réservoir plein. La facture qui a suivi lui a donné des sueurs froides. Publié aujourd'hui à 19h31 En raison d'informations contradictoires écrites en petits caractères, un voyageur a obtenu un remboursement partiel des frais d'essence exorbitants de sa voiture de location. IMAGO/VACAN IMAGES En bref: Daniel Müller (nom modifié) se souviendra de ses vacances en Bretagne. En route vers la gare, avec une seule idée en tête: prendre le TGV à l'heure prévue. Avant de partir, il devait encore rendre la voiture de location , mais il n'a pas trouvé de station-service sur la route menant à l'agence. Il n'a donc pas été en mesure de rendre la voiture avec le réservoir plein. La facture qu'il reçoit par la suite est étonnamment élevée. La société de location de voitures lui facture 3,31 euros par litre d'essence, près du double du prix normal en France qui est de 1,70 euro. À cela s'ajoutent une taxe supplémentaire de 20 euros ainsi que d'autres frais. Conditions contradictoires en petits caractères Le problème est bien connu. Lorsqu'ils louent une voiture à l'étranger, les voyageurs font souvent face à des frais discutables. Cet exemple est particulièrement confus. En effet, le cas de Daniel Müller est d'autant plus complexe qu'il a impliqué deux contreparties. Il avait réservé son véhicule sur le site , une plateforme dont le siège se trouve à Amsterdam. Mais c'est l'entreprise française Europcar qui l'a fourni sur place. Quand il se plaint du prix trop élevé de l'essence sur sa facture, Europcar lui rappelle qu'il a accepté les conditions en signant le contrat de location initial. renvoie à un passage en petits caractères selon lequel la société de location peut facturer un prix plus élevé pour le plein d'essence effectué ultérieurement. Un examen attentif des petits caractères révèle cependant autre chose. D'une part, il est mentionné que les frais d'essence peuvent dépasser le prix du marché. D'autre part, il est clairement indiqué que le carburant manquant sera facturé au prix du marché, auquel s'ajoute une taxe de ravitaillement. Selon cette dernière règle, Daniel Müller aurait dû payer beaucoup moins. « fait marche arrière Nous avons contacté Europcar qui affirme se dégager de toute responsabilité, car la réservation a été effectuée via . Une porte-parole de évoque finalement le caractère contradictoire du règlement. «Nous comprenons la confusion du client.» a contacté le client et a annoncé qu'il travaille avec Europcar pour modifier les sections problématiques des conditions générales. Un jour après notre demande, , filiale de , a contacté Daniel Müller. La société de location de voitures présente ses excuses pour les frais facturés et admet que les clauses en petits caractères étaient ambiguës. lui propose de rembourser la différence de 33,70 euros et de lui offrir en plus une réduction de 10% sur sa prochaine location de voiture. Daniel Müller accepte l'offre. Différentes réglementations pour le ravitaillement en carburant Comme le démontrent les requêtes faites auprès d'autres entreprises de location de véhicules, il est habituel de constater dans la pratique des clauses qui imposent à la fois des frais de service pour le remplissage du réservoir et un tarif majoré pour le carburant. Hertz Suisse précise, par exemple, qu'ils ne facturent pas de frais supplémentaires pour le plein d'essence. À la place, le carburant manquant est facturé à un tarif plus élevé par litre, qui englobe les coûts supplémentaires associés au ravitaillement. Les clients sont clairement informés de ces coûts au moment de la location. Les frais supplémentaires éventuels seraient déduits de la caution. En revanche, si vous restituez votre véhicule à Sixt sans avoir fait le plein d'essence , vous devrez payer le carburant au prix du marché, plus des frais de service fixes. Les clients peuvent cependant précommander le service de ravitaillement en payant un supplément. Ces règles s'appliquent avec des adaptations spécifiques à chaque pays. Pour éviter les mauvaises surprises, il est conseillé aux voyageurs de se renseigner directement sur place, au moment de récupérer le véhicule, sur les tarifs appliqués par l'agence de location pour le remplissage du réservoir après restitution. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan Comment réussir ses vacances Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Bernhard Kislig est journaliste à la rubrique Économie de la rédaction centrale de Tamedia. Il répond aux questions touchant à l'argent et au droit. Ses thèmes de prédilection sont la prévoyance professionnelle, les thèmes liés au placement, la blockchain et les impôts. Plus d'infos @berrkii Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le train de nuit Bâle-Malmö coûtera 30'000 francs par trajet
Le train de nuit Bâle-Malmö coûtera 30'000 francs par trajet

24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

Le train de nuit Bâle-Malmö coûtera 30'000 francs par trajet

La future ligne Bâle-Malmö nécessitera 47 millions de francs de subventions d'ici à 2030. Derrière cette alternative à l'avion se cache un modèle économique peu rentable. Publié aujourd'hui à 12h05 Le voyage en train de nuit n'est pas rentable pour les CFF. CHRISTIAN BEUTLER/KEYSTONE En bref: Dès avril 2026, les vacanciers désirant se rendre en Scandinavie auront une nouvelle option de voyage. Les CFF lanceront un train de nuit reliant Bâle à Malmö. Cette alternative à l'avion ou à la voiture a été annoncée la semaine dernière par l'Office fédéral des transports (OFT). Le train circulera trois fois par semaine depuis la Suisse en direction du nord, avec un retour prévu la nuit suivante. Le prix du billet n'a pas encore été communiqué. Cependant, chaque voyage sera extrêmement coûteux et payé avec l'argent public, provenant des impôts des citoyens suisses. D'ici à 2030, la Confédération prévoit d'accorder 47 millions de francs de subventions pour la nouvelle liaison ferroviaire entre Bâle et Malmö. En moyenne, cela coûtera environ 9,2 millions de francs par an, ce qui représente 30'000 francs pour un seul trajet. Pourquoi l'exploitation d'une seule ligne de train coûte-t-elle si cher? Ceux qui tentent de trouver des réponses à cette question font face au silence. «Nous ne donnons aucune indication tarifaire sur les liaisons», affirme Sabrina Schellenberg, porte-parole des CFF. L'Office fédéral des transports (OFT) reste lui aussi muet. Malgré une demande d'aide détaillée soumise par les CFF, l'office refuse de la divulguer avant d'avoir consulté l'entreprise ferroviaire suisse. Les CFF admettent ouvertement que leurs trains de nuit ne sont pas rentables. «Dans les conditions actuelles, les trains de nuit ne sont pas rentables malgré leur grande popularité. Cela s'explique par des coûts élevés liés au personnel, au matériel roulant et au prix du sillon», précise l'attachée de presse. L'entreprise garde toutefois confidentiels les chiffres exacts de son activité. 35 à 45 euros par kilomètre parcouru en trains de nuit Ces dernières années, plusieurs études ont examiné la rentabilité des trains de nuit. La plus récente a été menée fin 2023 à la demande du Ministère fédéral des transports allemand (BMV). Il a également fait développer des modèles de calcul pour les trains de nuit qui traversent non seulement l'Allemagne, mais aussi la Suisse. Selon les résultats, six facteurs de coûts se révèlent décisifs. Le matériel roulant représente 45% des coûts, le personnel 14%, le nettoyage et le stationnement 14%, l'électricité 9%, le prix du sillon et l'entretien des gares 7%, et les frais administratifs généraux 11%. Pour un train de nuit reliant la Suisse à l'Allemagne, l'ensemble de ces facteurs entraîne des coûts de 35 à 45 euros par kilomètre parcouru sur les voies. Pour une ligne Bâle-Malmö , qui s'étendrait sur 1100 à 1300 kilomètres selon l'itinéraire choisi, cela représenterait un coût de 40'000 à 60'000 euros par trajet. La nouvelle liaison ferroviaire nocturne entre Bâle et Malmö est loin d'être rentable. Avec une subvention fédérale de 30'000 francs par trajet, elle ne parvient même pas à couvrir la moitié de ses coûts par ses propres recettes. Face à ces chiffres, les CFF refusent tout commentaire. Bâle-Malmö en train: plus cher qu'en avion D'après l'étude du Ministère fédéral des transports allemand, la principale raison qui explique le manque de rentabilité des trains de nuit est déterminante: l'absence d'évolutivité. Un lit ou une couchette dans un train de nuit ne peut être occupé qu'une seule fois par nuit, contrairement à un siège dans un train classique. De plus, un train de nuit peut transporter beaucoup moins de voyageurs qu'un train circulant en journée. En outre, les coûts de main-d'œuvre sont significativement plus importants pour les trains de nuit comparativement aux trains circulant en journée. L'exploitation des trains de nuit nécessite beaucoup de personnel. SABINA BOBST/TAMEDIA Grâce aux subventions, les CFF n'auraient besoin de générer «que» 20'000 francs de recettes par trajet vers Malmö pour couvrir leurs coûts. Avec 140 couchettes et 40 lits par train de nuit, le prix des billets sera vraisemblablement supérieur à celui de l'avion. Cette différence s'explique surtout par le fait que les trains de nuit circulent rarement à pleine capacité. Selon l'étude du BMV, les trains de nuit affichent généralement un taux d'occupation d'environ 70%. Le parlement maintient les subventions La loi CO₂ récemment révisée fournit la base légale pour les subventions des trains de nuit. Elle prévoit qu'un montant pouvant atteindre 30 millions de francs par an peut être dédié à la promotion des trains de nuit. Cet argent provient du trafic aérien, plus précisément des droits d'émission. Bien que la loi n'ait été votée par le parlement qu'au printemps 2024, le Conseil fédéral envisageait de mettre fin aux subventions pour les trains de nuit dès l'automne 2024. Le gouvernement a proposé au parlement de supprimer intégralement les 30 millions de francs du budget 2025. Le parlement n'a pas pleinement satisfait cette demande. Toutefois, il a drastiquement diminué le budget, le faisant passer de 30 à 10 millions de francs. Ces 10 millions doivent donc désormais être presque exclusivement consacrés à l'exploitation d'une unique ligne de train de nuit. L'argent devrait continuer à affluer jusqu'en 2030, comme l'a annoncé la ministre des Finances Karin Keller-Sutter (PLR/SG) fin juin, lors de la présentation d'une nouvelle voilure du programme d'allégement budgétaire 2027. Toutefois, il est vraisemblable que le parlement voudra reprendre la discussion sur les trains de nuit au plus tard lors des débats budgétaires de 2026, pendant la prochaine session d'hiver. Tandis que les Verts et le PS défendent les 30 millions de francs inscrits dans la loi CO₂, plusieurs élus de droite souhaitent éliminer cette subvention. Quoi qu'il en soit, les CFF ont déjà élaboré des plans de secours pour d'autres liaisons. «Nous avons déposé plusieurs demandes auprès de l'Office fédéral des transports», conclut Sabrina Schellenberg. Ces requêtes seront réexaminées ultérieurement, après validation du budget 2026. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos des trains de nuit Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Quentin Schlapbach est rédacteur à la rubrique Berne. Il a fait un apprentissage de commerce et a étudié à l'école suisse de journalisme MAZ à Lucerne. Plus d'infos @qscBZ Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store