Cadillac signe un doublé lors de l'Hyperpole des 6 Heures de São Paulo, les deux Peugeot dans le top 6
Après des séances d'essais libres à São Paulo dominées respectivement par la Porsche n°6 lors des deux premières sessions, et la Toyota n°8 samedi lors des EL3, les choses sérieuses ont vraiment commencé avec les qualifications (12 minutes) suivies par l'Hyperpole (10 minutes pour les dix voitures les plus rapides) afin d'aller chercher la meilleure position sur la grille avant la course de six heures prévue dimanche (départ à 16h30, à suivre en direct sur la Chaîne L'Équipe).
Et au moment de partir en quête de performance, certaines équipes ont clairement toussé, à commencer par Toyota et Ferrari. La mieux placée des GR010 est la n°8, qui a fini 10e de l'Hyperpole avec Rio Hirakawa au volant. Le constructeur italien n'a pas fait beaucoup mieux, avec le 9e temps de Robert Kubica dans la n°83, la 499P qui a remporté les 24 Heures du Mans il y a un mois.
On aura d'ailleurs droit à la même première ligne que dans la Sarthe, avec un nouveau doublé Cadillac. Alex Lynn, dans la V-Series. R n°12, a signé le meilleur chrono en 1'22''570, devant Sébastien Bourdais dans la n°38, battu pour un dixième. Porsche s'en sort bien mieux que Ferrari et Toyota, avec la n°5 (Julien Andlauer) à la 3e place, et la n°6 (Kévin Estre) à la 7e place. La surprise est venue des Peugeot 9X8, qui bénéficient encore une fois d'une BoP favorable (elles sont les plus légères et puissantes des Hypercars avec les Aston Martin Valkyrie). Malthe Jakobsen a obtenu le 4e temps dans la n°94, Paul di Resta le 6e temps dans la n°93.
Eduardo Barrichello le plus rapide en GT3
Parmi les Hypercars qui n'ont pas réussi à se hisser dans le top 10 des qualifications et donc en Hyperpole, on trouve notamment les deux Ferrari 499P n°50 (14e) et n°51 (17e), qui paient donc clairement leur BoP défavorable, ainsi que la Toyota n°7, qui partira 18e et dernière, et les deux Alpine n°36 (15e) et n°35 (16e). « C'est un résultat auquel on s'attendait, a reconnu Nicklas Nielsen, un des pilotes de la Ferrari n°50. Pour gagner la course, il nous faudra un miracle. Notre rythme en course est bon, mais en partant si loin derrière, ce sera très difficile de remonter vers la première place. »
Dans la catégorie GT3, c'est Eduardo Barrichello, le fils de l'ancien pilote de F1 Rubens, qui a signé l'Hyperpole au volant de l'Aston Martin Vantage n°10.
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4 days ago
- L'Équipe
Troisième en Finlande, Sébastien Ogier poursuit sa quête d'un neuvième titre de champion du monde
Troisième du rallye de Finlande dimanche et revenu à 13 points du leader du Championnat, le Français a confirmé qu'il allait étendre son programme partiel et enchaîner sur les épreuves suivantes pour tenter sa chance jusqu'au bout. Devant le tableau de bord, dans le baquet de la Yaris n°17, il en manquait pour rivaliser avec un Kalle Rovanperä totalement déchaîné. Sébastien Ogier était d'ailleurs le premier à le reconnaître tout au long du week-end. « Ce n'est pas fantastique, je n'arrive pas à mettre le doigt sur les réglages qui me permettraient de rouler libéré et de jouer avec les limites », analysait-il samedi. « C'est peut-être à cause de l'âge », avait-il lâché un peu plus tôt à un point stop, face à son incapacité à suivre le rythme des plus téméraires sur un rallye qui s'est bouclé à la moyenne la plus élevée de l'histoire (129,9 km/h). Le Français n'aura remporté qu'une seule des vingt spéciales. Loin de son rendement habituel, et surtout de celui de Rovanperä au volant de la même voiture (10 scratches). Mais c'est sur la spéciale la plus compliquée (ES15), parcourue sous un léger crachin, sur des chemins gorgés d'eau et au volant d'une voiture transformée en savonnette qu'Ogier s'est montré le plus à son avantage. Preuve que la sensibilité d'un « vieux » de 41 ans dans des conditions dantesques peut parfois compenser le goût du risque d'un gamin 20 ans plus jeune. 27 points par rallye en moyenne Devant le tableau des scores, en revanche, il ne manque pas grand-chose. « Même si les sensations n'étaient pas les meilleures, on s'est accrochés et on termine avec de gros points », appréciait le plus âgé de la classe à l'arrivée. Monté sur le podium des six rallyes auxquels il a participé en 2025, Ogier est en effet presque au niveau de ceux qui en ont fait trois de plus grâce à une moyenne sidérante de 27 points par rallye, sur 35 possibles. S'il reste troisième du Championnat, ce qui n'est pas une mauvaise nouvelle en vue des prochains rallyes sur terre, il n'est plus qu'à 13 points d'Elfyn Evans, et à 10 de Rovanperä. L'opération comptable valait donc bien ce petit détour en Finlande, épreuve non prévue dans son programme partiel initial. « Ce n'était pas vraiment prévu qu'on se retrouve dans cette situation au Championnat, mais maintenant qu'on en est là, il faut tenter le coup. » Sébastien Ogier, 3e au Championnat derrière Evans et Rovanperä Le rouleau compresseur des Hautes-Alpes ne s'arrêtera pas en si bon chemin. Sébastien Ogier et son copilote Vincent Landais seront bien sur la liste des engagés du Rallye du Paraguay (28-31 août), qui sera communiquée ce lundi. Avant sans doute des excursions loin d'être touristiques au Chili en septembre, puis en Europe centrale en octobre. « Je n'ai rien à cacher, ce n'était pas vraiment prévu qu'on se retrouve dans cette situation au Championnat, mais maintenant qu'on en est là, il faut tenter le coup, a-t-il déclaré dimanche à la RTBF, présente en Finlande. On sera là sur les prochains rallyes, et on va jouer notre chance à fond pour ne pas avoir de regrets. Mais ce ne sera pas facile. » Avec 4 pilotes groupés en 13 points (Tänak compte 163 unités, comme Ogier), la bagarre promet d'être intense sur les cinq dernières épreuves. Si Evans, qui a signé dimanche dans Ouninpohja son premier scratch depuis le Portugal en mai, comptera surtout sur sa régularité, Rovanperä et Tänak joueront, eux, la carte de l'offensive. Quasiment intouchables lorsque leur logiciel est bien programmé, ces deux-là peuvent aussi boguer sans prévenir. Ce rallye de Finlande l'a illustré parfaitement, avec un Finlandais époustouflant qui réalise un carton plein comme aux Canaries, et a contrario un Estonien complètement passé au travers (sortie de route, pénalité, crevaisons et tête-à-queue). En Grèce, il y a un mois, c'était l'inverse. Face à eux, un vieux briscard désormais lancé. Et qu'il sera difficile d'arrêter.
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- Le Figaro
WRC : Rovanperä en patron chez lui en Finlande, Ogier 3e
Le Finlandais Kalle Rovanperä (Toyota) a remporté dimanche le Rallye de Finlande alors que Sébastien Ogier se classe troisième. Sur ses terres, le Finlandais Kalle Rovanperä (Toyota) a remporté dimanche le Rallye de Finlande, 9e manche sur 14 du championnat du monde WRC, et s'est replacé dans la course au titre mondial. Le natif de Jyväskylä, ville où est basée la légendaire épreuve, a décroché sa première victoire devant son public et a devancé deux autres pilotes Toyota, le Japonais Takamoto Katsuta et le Français Sébastien Ogier. Profitant des déboires de son rival sud-coréen Hyundai, le constructeur nippon a même réalisé un quintuplé puisque le Britannique Elfyn Evans a pris la quatrième place, devant le Finlandais Sami Pajari. Publicité Neuville sixième Rovanperä, double champion du monde (2022, 2023) et qui a fait le plein de points (35) ce week-end en remportant la +Power Stage+ et le +Super Sunday+, a décroché à 24 ans la 17e victoire de sa carrière, la seconde cette saison, et remonte à la deuxième place au classement du championnat à seulement trois longueurs d'Evans. Ogier, qui avait enregistré trois victoires et deux deuxièmes places en cinq courses cette saison, a obtenu un nouveau podium et revient à 13 points d'Evans. Leader du championnat pour un petit point devant Evans en arrivant en Finlande, l'Estonien Ott Tänak (Hyundai) a connu un week-end cauchemardesque et a terminé 10e. Le champion du monde en titre belge Thierry Neuville (Hyundai) a pris la sixième place, voyant ses chances de conserver sa couronne s'amenuiser, alors que le Français Adrien Fourmaux (Hyundai) a été contraint à l'abandon durant la dernière spéciale alors qu'il pointait en septième position.
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