
Val-d'Oise : la députée Gabrielle Cathala en partance pour Gaza à bord d'un bateau humanitaire
Gaza
et dénoncer le blocus imposé par Israël à l'enclave palestinienne, c'est l'objectif revendiqué de
Gabrielle Cathala
(LFI). La députée de la 6e circonscription du
Val-d'Oise
part ce dimanche 20 juillet de Gallipoli, dans le sud-est de l'Italie,
à bord du Handala
.
Ce bateau de la Flottille pour la liberté transporte des militants propalestiniens et de l'aide humanitaire
, à l'image du
Madleen
, parti début juin avec l'eurodéputée Rima Hassan et l'activiste Greta Thunberg à son bord.
« Il y a un blocus inhumain et contraire au droit international, souligne la députée. Le but, c'est de briser ce blocus. » Ce dernier a été mis en place par Israël, avec le soutien de l'Égypte, en 2007, après la prise de contrôle de Gaza par le Hamas. Depuis l'attentat du 7 octobre 2023
(qui a fait 1 200 morts, dont 350 soldats)
, il s'est considérablement durci, réduisant drastiquement les entrées de biens essentiels. Une situation dénoncée par de nombreuses organisations internationales comme une forme de punition collective illégale et une violation du droit international.
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- Le Parisien
Maroc : des dizaines de milliers de personnes manifestent contre la situation « insoutenable » à Gaza
Ils étaient plusieurs dizaines de milliers. Un grand nombre de Marocains a manifesté ce dimanche à Rabat contre la situation humanitaire « insoutenable » des Palestiniens dans la bande de Gaza et la normalisation des relations entre Israël et leur pays . Les manifestants ont défilé sur l'une des principales avenues du centre-ville de la capitale en brandissant des drapeaux palestiniens et des pancartes appelant notamment à la fin du blocus israélien à Gaza. « C'est une honte, Gaza est sous le feu », « Levez le blocus », « Maroc, Palestine, un seul peuple » et « Non à la normalisation », ont scandé les manifestants, réunis à l'appel de différentes organisations, notamment une coalition regroupant le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihssane et des partis de gauche. Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. « Les Palestiniens sont affamés et tués sous les yeux du monde entier. Il est de notre devoir de dénoncer cette situation dramatique insoutenable », a déclaré l'un des manifestants, Jamal Behar, à l'Agence France-Presse (AFP). Pour la jeune Hibattallah Rifqat, « Israël commet un nettoyage ethnique à Gaza. Ma participation à cette manifestation est une manière d'amplifier la voix des Palestiniens », a-t-elle dit. « Dénoncer le drame à Gaza est la moindre des choses. Il est crucial que ça cesse. Et (…) nous sommes contre toute forme de normalisation (avec Israël) », confie une manifestante, Hasna Ouazzani. Plusieurs manifestations de grande ampleur ont eu lieu dans le royaume depuis le début de la guerre à Gaza, en soutien aux Palestiniens mais également pour réclamer l'abrogation de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, actée fin 2020. Le Maroc a officiellement appelé « à l'arrêt immédiat de la guerre israélienne sur Gaza », sans remettre en question la normalisation.


Le Parisien
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- Le Parisien
Guerre à Gaza : 73 Palestiniens tués près de centres d'aide humanitaire ce week-end, selon la Défense civile
La Défense civile de Gaza a déclaré que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire dans le petit territoire, tuant au total 73 personnes sur l'ensemble du week-end. L'ONU et des ONG font régulièrement état d'un risque de famine dans la bande de Gaza assiégé par Israël après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023 . Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP qu'au moins 67 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de « tirs de l'occupation (Israël, NDLR) sur des personnes attendant de l'aide au nord-ouest de la ville de Gaza », dans le nord du territoire palestinien. Dans le sud, cette organisation a fait état de six autres personnes tuées dimanche par les forces israéliennes près d'un centre de distribution d'aide au nord-ouest de Rafah, où des dizaines de personnes avaient péri la veille . Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu'un de ses convois de 25 camions transportant de l'aide alimentaire était entré dimanche matin dans le nord de la bande de Gaza et avait « rencontré d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs ». Le PAM a jugé « totalement inacceptable » toute violence contre des civils cherchant à obtenir de l'aide humanitaire. Sollicitée par l'AFP, l'armée a évoqué des « tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle », face à un regroupement de « milliers » de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. « Des milliers de personnes désespérées étaient rassemblées pour obtenir de la farine », raconte Qassem Abou Khater, qui s'était rendu à une distribution d'aide. « Les chars (israéliens) tiraient de manière aléatoire sur nous », dit cet homme de 36 ans qui affirme avoir vu « des dizaines de personnes » mourir devant lui. La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par « la faim et la malnutrition sévère », signalant au moins trois décès d'enfants au cours de la semaine dernière. « Nos enfants pleurent et crient pour avoir à manger. Ils s'endorment affamés », confie Ziad Mousleh, un père de famille de 45 ans qui explique ne plus trouver de quoi nourrir ses enfants. Dans ce contexte, l'armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d'évacuer. Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a exhorté les civils à « se diriger vers le sud ». En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois. L'annonce israélienne a inquiété des familles d'otages retenus depuis le 7 octobre 2023, qui craignent que l'offensive israélienne ne mette en danger leurs proches. L'attaque du 7 octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58 895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.


Le Parisien
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