Aéroport de Paris-Roissy : comment fonctionnera le futur pass prioritaire pour les correspondances courtes ?
Ne pas manquer son avion. Dès 2026, une nouvelle mesure à Paris-Roissy-Charles-de-Gaulle permettra de gagner du temps lors des transits. Annoncé en juin au salon du Bourget, ce dispositif vise à faciliter les correspondances de moins d'une heure.
L'objectif : renforcer l'attractivité du hub parisien face à la concurrence de plateformes comme Doha, Dubaï ou Istanbul. Le groupe ADP (Aéroports de Paris) et Air France sont à l'origine de ce projet et dévoilent plus de précisions sur cette option.
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Un pass spécial pour les voyageurs en correspondance
Baptisé «Short Connection Pass» (pass courte correspondance), ce système va notifier les passagers concernés et leur donne accès prioritaire aux contrôles de sécurité et aux formalités de police. Concrètement, la procédure repose sur l'analyse en temps réel de plusieurs données. En fonction de la durée estimée du trajet jusqu'à la porte d'embarquement, du temps d'attente aux contrôles, ou encore de l'horaire actualisé du vol suivant, les voyageurs recevront un message.
Ainsi, lorsqu'un temps de connexion arrivera sous un certain seuil -par exemple 45 minutes entre un vol Toulouse-Paris et un départ vers New York- un traitement prioritaire sera automatiquement déclenché, précise Air France. Cela ne concernera uniquement les passagers qui embarqueront avec le transporteur aérien français.
Améliorer l'expérience client à l'aéroport
Pour mettre en place ce dispositif, la compagnie utilisera les coordonnées de près de 80% de ses clients afin de leur envoyer ce pass par SMS et par mail, 30 minutes avant leur arrivée à Paris-Charles-de-Gaulle. Si le passager n'a pas reçu le message, il sera automatiquement identifié dès le premier scan de sa carte d'embarquement. «L'élément nouveau, c'est que nos agents de prévenance, qui scannent systématiquement la carte d'embarquement, sauront que le passager doit être accompagné et bénéficier d'un passage prioritaire», souligne à l'AFP Valérie Senentz, directrice des aérogares de Paris-CDG.
«La correspondance génère toujours un stress. L'enjeu pour nous, c'est de rendre cet aéroport le plus attractif possible pour ce type de voyage», justifie également à l'AFP Arthur Schmitt, directeur du service clients hub d'Air France. Il insiste sur la nécessité de ne pas avoir à «courir» et de pouvoir effectuer leur correspondance de manière «sereine». Cette initiative s'inscrit dans un partenariat inédit baptisé «Connect France», visant à améliorer l'expérience client dans les aéroports parisiens.
En vidéo - États-Unis: ce très court SMS provoque le retour d'un avion à l'aéroport.
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