
DIRECT – Gaza: Le rapporteur suisse de l'ONU veut démanteler la GHF
Un spécialiste onusien appelle à mettre fin aux activités de la fondation américaine qui distribue des vivres à Gaza. Notre direct. Etonam Ahianyo avec l'AFP et l'ATS Publié aujourd'hui à 15h43 Mis à jour il y a 8 minutes
Nos articles sur la guerre à Gaza
15h37
Le rapporteur spécial de l'ONU sur les minorités, le Fribourgeois Nicolas Levrat, et plus de 30 de ses collègues experts indépendants demandent le démantèlement de la controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Mardi à Genève, ils ont parlé d'un «besoin urgent d'une surveillance internationale robuste».
Dans une déclaration commune, les experts indépendants, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, dénoncent dans la GHF, soutenue par Israël et les États-Unis, une exploitation «totalement perturbante» de l'aide pour des raisons militaires et politiques. Ils ciblent une normalisation de l'impunité et des violations du droit international.
Un Palestinien porte une boîte alors que d'autres reviennent avec des sacs d'un point de distribution alimentaire géré par la Fondation Humanitaire de Gaza.
AFP/Eyad BABA
«Dans ce cas, nous laissons un État accusé de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité être chargé de nourrir la population affectée par le génocide», ajoutent-ils. Plus de 1300 personnes ont été tuées et plus de 4000 blessées en venant chercher de la nourriture depuis la reprise du contrôle de l'aide humanitaire par l'État hébreu.
Parmi elles, près de 860 se trouvaient près des quelques sites pilotés par la GHF depuis un peu plus de deux mois. La fondation affirme, elle, que ses distributions fonctionnent et revendique près de 1,8 million de repas distribués pour la seule journée de lundi, appelant régulièrement l'ONU à collaborer avec elle.
15h36
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24 Heures
13 hours ago
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DIRECT – Gaza: Un camion de vivres se retourne sur la foule et fait 20 morts
Accueil | Monde | Israël/Hamas | Un spécialiste onusien appelle à mettre fin aux activités de la fondation américaine qui distribue des vivres à Gaza. Notre direct. Nos articles sur la guerre à Gaza 08h00 La Défense civile de Gaza a fait état de la mort de vingt personnes dans l'accident d'un camion de vivres qui s'est retourné sur la foule dans la nuit de mardi à mercredi. Des Palestiniens portent des sacs alors qu'ils reviennent d'un point de distribution alimentaire géré par le groupe Gaza Humanitarian Foundation (GHF), le 3 août. (Image d'illustration) AFP «Le camion s'est renversé alors que des centaines de civils attendaient de l'aide alimentaire dans la zone de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza», a dit le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Selon lui, «le camion avait été contraint par l'armée israélienne d'emprunter des routes dangereuses, qui avaient auparavant été bombardées» et étaient en mauvais état. «Malgré la récente autorisation limitée de quelques camions d'aide, l'occupant (ndlr: Israël) entrave délibérément le passage sûr et la distribution de cette aide. Elle oblige les conducteurs à emprunter des itinéraires surchargés de civils affamés qui attendent depuis des semaines les produits de première nécessité», a accusé dans un communiqué le gouvernement de Gaza, sous l'autorité du Hamas. Ce «comportement délibéré et criminel se solde souvent par des foules désespérées qui se ruent sur les camions et s'emparent de leur contenu par la force», a expliqué le gouvernement, faisant lui aussi état de 20 civils tués et de dizaines de blessés. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué vérifier ces informations. Hier, 23h22 Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a qualifié d'«horrible» la vidéo de l'otage israélien Evyatar David, la peau sur les os, diffusée il y a quelques jours par le groupe islamiste palestinien Hamas et qui a choqué en Israël et à l'étranger. Interrogé par la presse à Washington pour savoir s'il avait vu la dite vidéo, Donald Trump a répondu: «Je l'ai vue, oui, je trouve ça horrible et j'espère que beaucoup de gens la verront (…) parce que je pense que c'est une chose horrible». Hier, 22h36 Le gouvernement libanais a chargé mardi l'armée de préparer un plan pour désarmer le Hezbollah d'ici la fin de l'année, une mesure sans précédent depuis la fin de la guerre civile. Cette décision, encore impensable avant la guerre avec Israël ayant fortement affaibli le mouvement pro-iranien à l'automne dernier, a été prise lors d'une réunion du Conseil des ministres, à l'heure où l'influence du Hezbollah sur la scène politique libanaise, qu'il dominait, a nettement reculé. Elle s'inscrit dans le cadre de l'application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre à plus d'un an de conflit entre le Hezbollah et Israël. L'accord prévoit que seuls six organismes militaires et sécuritaires sont autorisés à porter les armes. Hier, 22h02 Israël devra «vaincre totalement» le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente. «Il est nécessaire de vaincre totalement l'ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n'abandonnons aucune de ces missions», a affirmé Benjamin Netanyahu lors d'une visite sur une base militaire. Dans l'après-midi, il a tenu selon ses services une «réunion restreinte de sécurité de près de trois heures» au cours de laquelle «le chef d'état-major de l'armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza». Hier, 21h42 Un haut responsable de l'ONU a mis en garde mardi contre «les conséquences catastrophiques» que pourrait avoir une extension des opérations militaires israéliennes à Gaza, au moment où la presse israélienne fait état d'un projet d'occupation de tout le territoire palestinien. «Le droit international est clair à cet égard, Gaza est et doit rester une partie intégrante d'un futur État palestinien» a déclaré Miroslav Jenca, sous-secrétaire général de l'ONU pour l'Europe, l'Asie centrale et les Amériques, à l'occasion d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité consacrée à ce conflit. Hier, 20h55 Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a dénoncé mardi une «guerre de famine et de génocide» en cours à Gaza, tout en réfutant des accusations selon lesquelles l'Egypte empêcherait l'entrée de l'aide humanitaire via le poste-frontière de Rafah. AFP «La guerre en cours à Gaza n'est plus une guerre pour atteindre des objectifs politiques ou libérer des otages uniquement», a déclaré M. Sissi lors d'une conférence de presse avec son homologue vietnamien Luong Cuong. «Cette guerre a depuis longtemps dépassé toute logique ou justification et est devenue une guerre de famine et de génocide, ainsi qu'un moyen d'extermination de la cause palestinienne» a-t-il ajouté. Hier, 20h49 La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mardi la mort de 68 personnes tuées par des tirs israéliens au cours de divers incidents dans le territoire palestinien, dont 56 qui attendaient des distributions d'aide alimentaire. Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, trente personnes sont mortes sous les tirs près d'un centre d'aide près de la ville de Khan Younes. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré avoir procédé à des «tirs de semonce» en direction d'un «rassemblement de Gazaouis avançant dans leur direction» dans le corridor de Morag, mais a affirmé ne pas avoir connaissance de victime. Hier, 17h42 Le ministre sud-africain des Affaires étrangères Ronald Lamola a appelé mardi le «plus de pays possible» à faire pression sur Israël pour «mettre un terme aux actes génocidaires» commis, selon lui, à Gaza par Israël, dans un entretien exclusif à l'AFP. «Nous nous félicitons de l'intention de la France, du Canada et d'autres pays dans le monde de reconnaître» l'Etat de Palestine. «Cela permet d'accroître la pression pour l'obtention d'un cessez-le-feu», a ajouté M. Lamola interrogé à Pretoria. Hier, 15h37 Le rapporteur spécial de l'ONU sur les minorités, le Fribourgeois Nicolas Levrat, et plus de 30 de ses collègues experts indépendants demandent le démantèlement de la controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Mardi à Genève, ils ont parlé d'un «besoin urgent d'une surveillance internationale robuste». Dans une déclaration commune, les experts indépendants, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, dénoncent dans la GHF, soutenue par Israël et les États-Unis, une exploitation «totalement perturbante» de l'aide pour des raisons militaires et politiques. Ils ciblent une normalisation de l'impunité et des violations du droit international. Un Palestinien porte une boîte alors que d'autres reviennent avec des sacs d'un point de distribution alimentaire géré par la Fondation Humanitaire de Gaza. AFP/Eyad BABA «Dans ce cas, nous laissons un État accusé de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité être chargé de nourrir la population affectée par le génocide», ajoutent-ils. Plus de 1300 personnes ont été tuées et plus de 4000 blessées en venant chercher de la nourriture depuis la reprise du contrôle de l'aide humanitaire par l'État hébreu. Parmi elles, près de 860 se trouvaient près des quelques sites pilotés par la GHF depuis un peu plus de deux mois. La fondation affirme, elle, que ses distributions fonctionnent et revendique près de 1,8 million de repas distribués pour la seule journée de lundi, appelant régulièrement l'ONU à collaborer avec elle. Hier, 15h36 Vous pouvez retrouver notre précédent live en cliquant sur ce lien . Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Les derniers témoins de Nagasaki racontent 80 ans après l'horreur
Les bombes nucléaires ont explosé sur le Japon il y a 80 ans. Les survivants de Nagasaki témoignent de l'enfer vécu ce jour-là. Bernard Delattre - Envoyé spécial à Nagasaki Publié aujourd'hui à 06h31 La deuxième bombe atomique américaine a été larguée sur Nagasaki le 9 août 1945 et a détruit une très grande partie de la ville japonaise. imago images/Reinhard Schultz En bref: Tomoko Matsuo, qui avait 12 ans en août 1945, n'a jamais oublié le moment où la bombe atomique a explosé à Nagasaki. «J'étais en train de faire de la couture. Tout à coup, on a entendu un fracas terrible, un bruit absolument assourdissant, et ressenti une secousse extrêmement violente – la maison a tremblé alors qu'elle était à près de trois kilomètres de l'endroit où la bombe est tombée. Ensuite, dans toute la ville, le ciel s'est illuminé d'une blancheur sinistre. On n'avait jamais vu cela. On était tous tétanisés: complètement sous le choc. Huit décennies plus tard, le souvenir de cet instant d'épouvante me glace toujours le sang.» Tomoko Matsuo Bernard Delattre «Un spectacle d'apocalypse» à Nagasaki Au centre-ville, ce fut le cauchemar. «Au point d'impact de la bombe, la température au sol a atteint 4000 degrés», explique Katsufumi Shiraishi, qui est guide bénévole à la Fondation pour la promotion de la paix, à Nagasaki. «Un vent brûlant soufflant à plus de 245 km/h s'est propagé dans toute la ville. Les habitants qui avaient survécu au bombardement étaient si assoiffés qu'ils buvaient l'eau des rizières, ce qui leur a souvent été fatal car elle était contaminée à cause des retombées radioactives.» «Dans un rayon d'un kilomètre, toutes les maisons en bois, sans exception, ont été pulvérisées. Même des immeubles en béton n'ont pas résisté au choc», rappelle Takuji Inoue, qui dirige le Musée de la bombe atomique de la même ville. À l'école primaire de Shiroyama, qui n'était située qu'à 500 mètres du lieu de l'explosion, ce fut le carnage. «En une fraction de seconde, 1400 de ses 1500 élèves furent tués ainsi que la plupart des enseignants», s'effare son directeur actuel, Masanori Yamaguchi. Shigemitsu Tanaka Bernard Delattre Dans la cité dévastée, «c'était un spectacle d'apocalypse», se souvient Shigemitsu Tanaka, qui avait 4 ans à l'époque. «Des blessés erraient, hagards, souvent affreusement brûlés, leur visage criblé d'éclats de verre ou ne pouvant plus ouvrir les yeux tellement l'éclair de la bombe les avait aveuglés. Des corps jonchaient les rues, parfois si carbonisés qu'on ne pouvait pas distinguer s'il s'agissait d'hommes ou de femmes. Il y avait tant de cadavres qu'on les empilait sur des charrettes tirées par des bœufs et qu'il fallut deux jours entiers pour tous les transporter vers les morgues de fortune qu'on créa en catastrophe. Dans les hôpitaux, bondés, c'était le chaos: les irradiés étaient allongés à même le sol. Jamais je n'oublierai leurs gémissements, pas plus que cette puanteur étrange qui a empli l'air de toute la ville. C'était terrifiant.» Un acte impardonnable pour 67% des Japonais Pour les enfants, le calvaire s'est poursuivi après les bombardements. «La plupart des écoles du centre-ville durent fermer tellement elles étaient dévastées», se souvient Matsuyoshi Ikeda, qui avait 7 ans. «Pendant trois ans, les élèves ont donc été transférés d'un établissement à l'autre mais, en fait, énormément d'enfants n'ont plus pu se permettre le luxe d'aller en classe. Du jour au lendemain, beaucoup se sont retrouvés sans maison, sans parents parfois, et sans rien à manger ni à boire. Ils ne pouvaient donc compter que sur eux et se battre pour survivre. Chez nous, à la maison, le riz trois fois par jour, c'était terminé. Quand on en trouvait, c'était la fête, mais elle était très rare car les autorités envoyaient prioritairement cette céréale au front et dans les garnisons: pour nos soldats. Pendant des années, on dut donc se contenter d'orge, de radis, de patate douce ou de citrouille. On était si démunis que ma mère en était réduite à laver puis réutiliser les langes pour bébés. Moi-même, j'ai dû interrompre ma scolarité: il m'a fallu travailler. D'abord chez un boulanger – je me réveillais à 3 heures du matin et me couchais à 23 heures – puis sur un bateau de pêche, y compris quand il faisait glacial en hiver. Cela a été terrible.» Matsuyoshi Ikeda Bernard Delattre À en croire un sondage publié samedi, seuls 20% des Japonais jugent que le recours américain à l'arme atomique sur Hiroshima et Nagasaki était «inévitable». À l'inverse, ils sont 67% à ne toujours pas pardonner aux États-Unis d'avoir fait ce choix à l'époque. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
a day ago
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Moyen-Orient: Netanyahu: Israël doit vaincre «totalement» le Hamas à Gaza
Alors que 49 otages israéliens sont toujours captifs, l'armée pourrait cibler des zones jusqu'ici épargnées à Gaza. Publié aujourd'hui à 22h13 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 27 juillet 2025. AFP Israël devra «vaincre totalement» le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente. «Il est nécessaire de vaincre totalement l'ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s'assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n'abandonnons aucune de ces missions», a affirmé M. Netanyahu lors d'une visite sur une base militaire. Dans l'après-midi, il a tenu selon ses services une «réunion restreinte de sécurité de près de trois heures» au cours de laquelle «le chef d'état-major de l'armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza». Le Conseil de sécurité de l'ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël qui a dit vouloir mettre ce sujet «au centre» de l'agenda international. Un élargissement des opérations israéliennes dans la bande de Gaza aurait «des conséquences catastrophiques», a prévenu un haut responsable de l'ONU, Miroslav Jenca, à l'occasion de cette réunion. Nouvelle escalade La presse israélienne, citant des officiels s'exprimant sous couvert d'anonymat, est unanime à prédire une nouvelle escalade des opérations dans le territoire palestinien: «Netanyahu veut que l'armée israélienne conquière toute la bande de Gaza», résume la radio publique Kan. Plusieurs ministres «ont confirmé qu'il a décidé d'étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus», toujours selon Kan. Pour le quotidien Maariv, «cette décision dramatique» signifie que l'armée va «commencer à combattre dans des zones» où elle s'est abstenue de le faire ces derniers mois, là où les otages pourraient être détenus et dans des camps de déplacés ou des zones à forte concentration de civils. Des médias spéculent sur une possible opposition du chef d'état-major de l'armée, le lieutenant-général Eyal Zamir. «Tsahal (l'armée israélienne) est prêt à mettre en œuvre toute décision prise» par le gouvernement, a balayé le bureau du Premier ministre à l'issue de la réunion de mardi. En guerre contre le Hamas depuis l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. 68 morts mardi L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international, de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de «famine généralisée» selon l'ONU. «La balle est dans le camp de l'occupant (ndlr: Israël) et des Américains», a commenté à l'AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badrane, affirmant la volonté du mouvement «d'arrêter la guerre et mettre fin à la famine». «Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu'à présent, il n'y a (…) aucun développement concernant la reprise des négociations», a-t-il ajouté, après l'échec des derniers pourparlers en juillet. Le Comité international de la Croix-Rouge s'est dit prêt mardi à apporter aux otages «des médicaments, des vivres ainsi que des nouvelles de leurs familles» et a rappelé qu'il maintenait «un dialogue constant avec l'ensemble des parties» mais ne «participait pas aux négociations». Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 68 personnes tuées mardi dans des attaques israéliennes, dont 56 qui attendaient des distributions de nourriture, notamment à Khan Younès, dans le sud de Gaza, et à Zikim, dans le nord, par où entre une partie de l'aide autorisée par Israël. L'armée a affirmé avoir procédé à des «tirs de semonce» dans le sud de Gaza et vérifier les informations concernant Zikim. Appels à dissoudre la GHF Mardi matin, le Cogat, un organisme israélien en charge de l'administration civile à Gaza, y a à nouveau autorisé l'entrée partielle des marchandises privées de manière «contrôlée et progressive» pour «augmenter» l'aide «tout en réduisant la dépendance à l'égard de (…) l'ONU et des organisations internationales». Un nombre limité de commerçants locaux pourront mettre à disposition «des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d'hygiène» sous réserve «d'un contrôle de sécurité rigoureux», a détaillé le Cogat. Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire, totalement dépendant de l'aide internationale, mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. Les rapporteurs spéciaux de l'ONU ont par ailleurs appelé mardi à la dissolution immédiate de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, qui a commencé à distribuer de l'aide en mai. La GHF «est un exemple tout à fait troublant de la manière dont l'aide humanitaire peut être exploitée à des fins militaires et géopolitiques secrètes, en violation flagrante du droit international», ont estimé les experts, pointant «l'imbrication des services de renseignement israéliens, d'entrepreneurs américains et d'entités non gouvernementales ambiguës». Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.