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Pour structurer son staff en Ligue 1, le Paris FC mise sur la filière troyenne

Pour structurer son staff en Ligue 1, le Paris FC mise sur la filière troyenne

L'Équipe4 days ago
Promu en Ligue 1, le Paris FC n'est pas seulement actif dans le recrutement des joueurs. Depuis un an, il est allé chercher des profils pour accélérer sa restructuration interne, dont la plupart ont en commun le club de Troyes.
Ce mercredi, quelques minutes avant le coup d'envoi du premier match amical du Paris FC en tant que club de Ligue 1 face à l'Union Saint-Gilloise (champion de Belgique), à huis clos, Mathieu Dubarry devrait prendre une part active dans l'échauffement des Parisiens. Ce préparateur physique, nouvel élément dans le staff de Stéphane Gilli, avait inauguré sa collaboration avec le PFC, il y a dix jours, en dirigeant, avec démonstration en personne à l'appui, les tout premiers ateliers de renforcement musculaire.
Son arrivée chez le deuxième club de la capitale de Ligue 1 n'est pas vraiment un hasard. Elle a tout de même un dénominateur commun : l'Estac, où Dubarry était en fin de contrat. Il y a fait toutes ses gammes pendant plus de dix ans pour finalement intégrer le staff des pros, époque Laurent Batlles, sous les ordres de Pascal Faure. L'ancien directeur de la performance de Troyes occupe ce poste depuis un an au... Paris FC.
Un recrutement lancé à l'époque par Stéphane Gilli, soucieux d'élever les compétences dans le domaine de la performance globale, physique, mentale et relationnelle. « Pascal cochait toutes les cases et j'avais eu des échos très favorables de ''Lolo'' Batlles. On avait besoin d'une harmonie dans le staff au sens large. Les premiers échanges m'ont confirmé qu'avec Pascal, on avait la même approche des choses », confie Gilli, qui a commencé sa carrière comme préparateur physique.
Du préparateur physique au Stadium manager, en passant par le médecin
Faure a lui aussi été vite emballé par le projet parisien : « J'ai senti un désir de synergie collective chez Stéphane et puis, dans ses idées de jeu, ambitieuses, précises, il y a une philosophie positive. Stéphane veut de la compétence, des experts dans la culture du haut niveau tout en attachant une énorme importance au relationnel. »
L'arrivée cet été de François Drouard comme médecin à temps plein du Paris FC suit la même logique. Après avoir exercé dans le basket, le handball, le volley, Drouard a passé plus de huit ans au LOSC et avait rejoint l'AS Monaco après avoir quitté... Troyes ! « Que ce soit pour Mathieu Dubarry ou le doc, c'est totale confiance avec Pascal. Il connaît et a rencontré beaucoup de monde. Il sait de quoi il est question », avance Gilli. « Je sais l'importance du docteur dans un club pro. Avec François (Drouard), c'est l'assurance, un gage de la maîtrise du haut niveau, de la haute performance », embraye Faure.
« Pour gagner du temps, rien de mieux que de reformer une équipe de personnes qui ont déjà travaillé ensemble et, en plus, qui s'apprécient »
Pierre Ferracci,
Si ce dernier aura été le détonateur de l'exode troyen, il n'est en revanche pour rien dans le recrutement cet été de Victor Marly, tout frais Stadium manager, qui a aussi débarqué de l'Estac. La qualité de son travail, au stade de l'Aube et concernant le projet de centre d'entraînement, était revenue aux oreilles d'Arnaud Campanella, le secrétaire général du Paris FC. Les quatre premiers matches délocalisés que le club parisien avait dû jouer à Troyes, en raison des travaux à Charléty lors de la saison 2023-2024, ont sans doute permis de tisser des liens entre les deux clubs.
« On avait été très bien accueillis, avec des échanges nombreux. Il s'est créé une relation particulière entre nous, admet le président Pierre Ferracci. Mais on n'a jamais eu l'intention de piller l'Estac, c'est vraiment une suite de circonstances. Il reste que la restructuration en cours au Paris FC suit une logique. Pour gagner du temps, rien de mieux que de reformer une équipe de personnes qui ont déjà travaillé ensemble et, en plus, qui s'apprécient. »
Du côté de Troyes, les dirigeants assurent, en privé, que cette vague de départs avait été anticipée et qu'il n'y a aucune animosité envers le Paris FC.
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