logo
Vous avez mal dormi cette nuit ? 7 conseils d'experts pour surmonter votre journée

Vous avez mal dormi cette nuit ? 7 conseils d'experts pour surmonter votre journée

SOMMEIL - Coucher tardif, difficultés d'endormissement, insomnie ou réveil précoce à cause des enfants… Il y a des nuits comme ça où rien ne va. Et c'est le lendemain matin qu'on le paie le prix fort. Entre la fatigue, l'irritabilité ou le manque de concentration, la journée s'annonce rude.
La bonne nouvelle, c'est que même après une très mauvaise nuit, il est possible de limiter les dégâts. Ce n'est pas le moment de se rouler en boule dans son lit, mais au contraire d'adopter quelques réflexes bien ciblés pour tenir jusqu'au soir sans ne rien laisser paraître.
Nutrition, activité physique douce et petits tips pour éviter la somnolence : The Guardian a demandé à des médecins quels étaient les bons réflexes à adopter pour rester à peu près fonctionnel jusqu'au coucher.
Ne pas se ruer sur le café
Quand on a mal dormi, on peut être tenté de boire des litres de café. Ce n'est pas forcément une bonne idée, soutient auprès du Guardian Brittany Busse, médecin spécialiste en santé féminine et en longévité. Pour éviter de créer de nouvelles perturbations du sommeil et diminuer la durée de votre future nuit, « limitez votre consommation de caféine à votre quantité habituelle - ou à une tasse de café ou de thé si vous ne consommez pas régulièrement de caféine - et veillez à la prendre avant midi », conseille le Dr Busse.
Autre règle à suivre pour éviter de piquer du nez au milieu d'une réunion : boire une quantité d'eau suffisante. Non seulement cela aidera à contrebalancer les effets diurétiques de la caféine, mais en plus vous resterez ainsi bien hydraté.
Manger des œufs plutôt qu'un croissant
Pour compenser notre mauvaise nuit, on a souvent tendance à se ruer sur les viennoiseries pour obtenir un shot immédiat de sucre, et donc avoir un regain d'énergie. Attention au contrecoup, cependant, puisque la baisse de glycémie risque de s'accompagner d'un coup de fatigue et de fringales, avertit Megan Lyons, médecin experte en bien-être interviewée par The Guardian, qui recommande plutôt de consommer des protéines et des fibres tout au long de la journée, plus rassasiantes sur le long terme. Pour le petit-déjeuner, mieux vaut donc opter pour une option saine et rassasiante comme du skyr, des céréales complètes, des fruits et même des protéines maigres comme le poulet ou les œufs.
Prendre un ou plusieurs compléments alimentaires peut aussi porter ses fruits, à condition de bien les choisir : du magnésium « qui favorise la relaxation et peut aider à améliorer la qualité de votre prochain cycle de sommeil », détaille le docteur Rostislav Ignatov, et de la vitamine B12 qui « peut également combattre la fatigue et soutenir la production d'énergie sans surstimuler votre système comme le ferait la caféine ».
Prendre une douche (froide si vous le souhaitez)
La douche froide peut être une option envisageable si vous n'avez rien contre un réveil un peu tonique. Effet coup de fouet garanti grâce à son effet vasoconstricteur, qui permet aussi de stimuler le système lymphatique, et peut même aider votre organisme à libérer des endorphines et de l'adrénaline, deux hormones qui permettent d'augmenter l'apport en oxygène et le niveau de vigilance.
Attention, toutefois, à ne pas vous forcer à vous laver au jet d'eau glacé. Si vous êtes davantage adepte des réveils en douceur, une douche tiède, ou bien alterner entre l'eau chaude et l'eau froide pendant des intervalles de 15 à 60 secondes peut aussi faire l'affaire. Comme l'écrit The Guardian, « il est beaucoup plus facile psychologiquement de s'asperger d'eau froide quand on sait que le soulagement est imminent ».
Faire le plein de vitamine D
Pour arriver le plus vite possible au bureau, vous prévoyez de prendre la voiture ou le métro ? Si c'est possible pour vous, tentez plutôt de vous y rendre à pied. Non seulement cela vous permettra de pratiquer une activité douce, mais l'exposition au soleil est aussi bénéfique puisqu'elle signale au cerveau de réduire la production de mélatonine, qui est l'hormone du sommeil, et d'augmenter celle de cortisol, essentielle à la régulation de l'humeur. « Lorsque vous voyez la lumière du soleil, que ce soit en marchant dehors ou en vous asseyant près d'une fenêtre ensoleillée pendant environ 10 minutes, cela aide à maintenir le cycle de sommeil de votre corps, résume Shawna Robins, coach bien-être et experte en sommeil. C'est comme si vous régliez une minuterie sommeil-éveil dans votre cerveau. »
Bouger à son rythme
Faire de l'exercice alors que vous vous demandez déjà comment arriver entier jusqu'au bout de cette journée ? Mais quelle idée ! C'est pourtant ce que recommande le docteur Megan Lyons à ses patients lorsqu'ils se sentent très fatigués. Plutôt que de se lancer dans un running de 5 km, elle préconise plutôt ce qu'elle appelle des « exercices snacks », soit « de courtes séances d'activité physique tout au long de la journée ». « Cela peut être une à deux minutes d'activité, comme se lever pour faire 20 jumping jacks, 20 squats au poids du corps ou marcher dans le bureau pendant deux minutes. Mieux encore, sortez prendre l'air », assure-t-elle.
Tenter la sieste au bureau
Si la tentation de vous endormir est trop forte après le déjeuner, pourquoi ne pas essayer la micro-sieste? Selon la psychologue Melissa Alert, 15 à 30 minutes de repos, idéalement avant 15 heures, suffisent pour se sentir plus en forme. Installez-vous dans un lieu calme et tamisé, fermez-les yeux et exercez-vous à la respiration carrée, couramment utilisée en sophrologie et au yoga, en inspirant profondément pendant quatre secondes par le nez, puis en retenant votre respiration sur quatre secondes, puis en expirant par la bouche sur quatre secondes, et enfin en retenant à nouveau votre respiration pendant quatre secondes.
Se coucher à la même heure que d'habitude
Cela peut paraître contre-intuitif, mais une fois rentré chez vous, évitez de vous coucher trop tôt et tentez plutôt de vous mettre au lit à la même heure que d'habitude. « En effet, vous risquez de vous retourner dans votre lit si votre corps n'est pas habitué à dormir à cette heure-là, prévient Melissa Alert. Il est également important de garder à l'esprit que le sommeil ne peut pas être forcé. » En espérant que cette fois-ci la nuit soit réparatrice et que vous vous réveilliez en pleine forme demain matin.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

«Sans cet endroit, je ne sais pas comment j'aurais fini» : un centre d'urgences pour maux de tête à Paris, bouffée d'espoir pour les malades
«Sans cet endroit, je ne sais pas comment j'aurais fini» : un centre d'urgences pour maux de tête à Paris, bouffée d'espoir pour les malades

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

«Sans cet endroit, je ne sais pas comment j'aurais fini» : un centre d'urgences pour maux de tête à Paris, bouffée d'espoir pour les malades

Recroquevillé sur sa chaise, Dinesh* grimace. Résolument mutique, le visage figé par un rictus de douleur, le petit homme enserre d'une main sa tête sur laquelle ses doigts martèlent à intervalle régulier. Une toux étouffée rompt le silence engourdi de la salle d'attente : au bruit, Dinesh se crispe. Sa jambe tressaille, il souffle fort, agrippe le bras de la jeune fille assise à ses côtés qui se lève et accoste — en chuchotant — la secrétaire médicale. «Madame, excusez-moi, mais mon père, là, il n'est vraiment pas bien, il me dit de vous dire que son mal de tête empire, je pense qu'il faut faire quelque chose...», avise-t-elle en pointant du doigt le quinquagénaire, qui ne parle certes pas français mais s'évertue à mimer d'une main tremblante un couteau qui se plante dans son œil. Ils sont plusieurs, l'air aussi vaincu que Dinesh, à patienter ce matin dans la salle d'attente du centre d'urgence des céphalées, au troisième étage de l'hôpital Lariboisière AP-HP, dans le 10e arrondissement de Paris. Sur quelques dizaines de mètres carrés tamisés d'éclairage vert, s'étend ici le seul centre de France spécialisé dans le traitement des maux de tête. Peu connu des médecins généralistes et des malades eux-mêmes, ce petit centre accueille chaque jour quelque 35 malades en crise, pour lesquels il constitue un formidable espoir d'obtenir, enfin, un diagnostic. «Céphalée suicidaire»

Ces plantes ressemblent à de véritables bijoux, pourtant elles sont parfaitement naturelles !
Ces plantes ressemblent à de véritables bijoux, pourtant elles sont parfaitement naturelles !

Le Parisien

time4 hours ago

  • Le Parisien

Ces plantes ressemblent à de véritables bijoux, pourtant elles sont parfaitement naturelles !

À mi-chemin entre l'art minéral et le végétal, ces plantes curieuses sont appréciées autant des collectionneurs passionnés que des amateurs de déco. Petites, graphiques, et souvent ultra-résistantes, elles demandent peu de soins. Dans cette sélection, on vous embarque à la découverte de ces 'plantes-bijoux' : discrètes, surprenantes, mais toujours élégantes ! Parmi les succulentes qui font tourner les têtes, Echeveria 'Perle von Nürnberg' joue clairement dans la cour des modèles de podium. Sa rosette parfaitement symétrique , poudrée de reflets pastel (du rose dragée au violet fumé) donne l'impression d'avoir été sculptée dans une pierre précieuse ou givrée à la rosée du matin. Et elle n'est pas la seule ! Toute la famille des Echeveria regorge de petites merveilles graphiques, certaines aux feuilles bleutées, d'autres teintées de cuivre ou bordées de rouge. Ces beautés aiment le soleil, la chaleur et la tranquillité. Installez-les dans un mini-jardin de succulentes sur votre balcon ou en vedette d'un mur végétal en plein soleil, et elles feront merveille. On entre ici dans le monde des feuillages qui font de l'ombre aux fleurs. Peperomia caperata , et sa version plus flashy 'Rosso', sont de véritables mini-sculptures végétales. Leurs feuilles plissées, nervurées comme du cuir patiné ou du métal oxydé, captent la lumière comme des bijoux anciens . Vert bouteille, pourpre profond, reflets bronze… on est clairement sur du haut niveau décoratif. De petite taille, ces plantes d'intérieur se plaisent à l'ombre claire, là où d'autres font grise mine. Elles adorent les coins un peu oubliés, tant qu'il ne fait pas trop froid ni trop sec. Parfaites en solo dans un joli pot texturé ou dans une composition de feuillages contrastés, elles demandent très peu d'entretien. Un petit arrosage quand la terre est sèche, un peu de douceur… et c'est tout. On les appelle affectueusement 'plantes cailloux' ou encore 'pierres vivantes', et pour cause : ces mini-succulentes venues d'Afrique australe ont poussé le mimétisme à l'extrême. Leur forme ? Celle d'un galet fendu en deux . Leur couleur ? Celle du sol qui les entoure. Le but ? Passer incognito dans les zones désertiques où elles poussent naturellement, pour ne pas finir en snack pour herbivore affamé. Mais sous cette allure de caillou inerte se cache une vraie vie végétale. À l'automne, surprise ! Une fleur fine, souvent blanche ou jaune, jaillit discrètement de la fente centrale. Pour les cultiver chez vous, misez sur un pot minuscule, mais très drainant (substrat pour cactées et gravillons), une lumière vive et surtout… une main légère sur l'arrosoir. Trop d'eau, et la 'pierre vivante' meurt noyée. Chez les Lithops, la sécheresse est une question de survie. Derrière ce nom un peu barbare ( Pleiospilos nelii) se cache un surprenant trompe-l'œil végétal. Aussi surnommée 'plante fendue' ou split rock , elle ressemble à s'y méprendre à un caillou fissuré, posé là par hasard… sauf qu'il est bien vivant, lui aussi. Sa peau, marbrée de petits grains sombres, imite les roches désertiques au point de semer le doute même chez un œil averti. Mais le clou du spectacle arrive au printemps ou à l'automne, selon l'humeur de la plante : une énorme fleur orange surgit d'entre les deux lobes, façon marguerite sous stéroïdes. Pour la mettre en valeur, installez-la dans un mini-pot en céramique ou un terrarium désertique stylé. Si les Lithops sont les stars du mimétisme, les Conophytum sont leurs petits cousins discrets, tout en rondeur et en tendresse. Parfois en forme de bille, parfois carrément en cœur (si, si !), ces adorables succulentes sud-africaines pourraient presque passer pour des bonbons posés sur le rebord d'une fenêtre. Mais ne vous fiez pas à leur look de douceurs sucrées : ce sont de vraies dures à cuire du désert, avec un mode de vie bien à elles. Leur originalité ? Une période de dormance inversée . Alors que tout le monde roupille en hiver, elles, elles se réveillent, poussent, et parfois fleurissent, avant de se recroqueviller pendant l'été pour se protéger du soleil de plomb. Les collectionneurs les adorent pour la diversité de leurs formes et couleurs. En pot, offrez-leur un substrat très drainant, un peu d'eau… mais seulement quand elles sont en activité. Et surtout, ne les embêtez pas l'été : c'est leur pause bien méritée. Comme tout droit d'un atelier de verrerie… Voilà Haworthia cooperi , alias la plante bulle , ou 'plante cristal'. Avec ses petites rosettes compactes et ses feuilles gorgées d'eau, terminées par des pointes translucides, elle donne l'impression d'avoir été taillée dans du verre poli. Pas plus grosse qu'un bouchon de liège, l'Haworthia se contente d'un mini-pot, d'un coin lumineux (sans soleil brûlant) et de quelques arrosages bien espacés. Une plante idéale pour les étagères d'intérieur, les bureaux en manque de verdure ou les jardiniers… un peu distraits. Elle porte bien ses surnoms : 'plante tortue' ou 'pied d'éléphant', Dioscorea elephantipes est l'un des spécimens les plus étonnants du règne végétal. Son caudex (base renflée) qui ressemble à une carapace craquelée semble tout droit sorti d'un sol volcanique. Une vraie sculpture vivante, figée dans le temps… ou presque. Parce que oui, elle pousse. Lentement. Très lentement. Mais quand elle décide de se réveiller, un feuillage délicat en forme de vigne s'élance, grimpant avec élégance. C'est une plante qui se mérite. Un vrai bijou de patience et de contemplation, pour ceux qui aiment observer la nature au ralenti. Installez-la dans un pot bien drainé, au chaud, avec une bonne lumière indirecte, et respectez sa période de repos (le feuillage sec indique sa pause végétative). Moins on la bouscule, plus elle impressionne. Cette petite vivace originaire des Rocheuses américaines affiche une élégance de joaillerie. Son feuillage, vert lustré, épais et disposé en rosette, ne laisse déjà pas indifférent… mais c'est surtout sa floraison qui fait tourner les têtes. Au printemps ou en été (elle choisit selon son humeur et le climat), le Lewisia déploie des fleurs étoilées aux teintes féeriques : rose tendre, orange brûlé, saumon nacré… parfois même rayées comme une sucette acidulée. En potée, auge alpine ou rocaille en plein soleil, elle fait sensation. Mais attention : en hiver, elle craint par-dessus tout l'humidité stagnante. Offrez-lui un substrat minéral, bien drainé, et couvrez la base de gravier pour éviter les excès d'eau.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store