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Au moins trois personnes blessées par balle, le suspect mort

Au moins trois personnes blessées par balle, le suspect mort

La Presse29-07-2025
Au moins trois personnes ont été touchées par balle dans des bureaux de Manhattan, à New York. L'auteur de la fusillade est mort après avoir été activement recherché par les autorités, lundi soir.
Vers 20 h lundi, le NYPD a affirmé que le tireur avait été « neutralisé ». Des responsables ont affirmé que le tireur serait mort en raison d'une « blessure auto-infligée par arme à feu ». Celui-ci agissait seul.
La fusillade est survenue dans le bâtiment du 345 Park Ave, en plein cœur de Manhattan, ont rapporté les policiers du Service de police de la Ville de New York (NYPD).
Cet édifice comptant de nombreux étages abrite notamment les bureaux des sociétés Blackstone, KPMG, Bank of America et J. P. Morgan, ainsi que des bureaux de la NFL.
PHOTO FOURNIE PAR LE NYPD
Le suspect de la fusillade aurait agi seul.
Les trois personnes à avoir été ciblées par les tirs sont un policier du NYPD et deux civils. Leur état de santé est pour l'instant inconnu.
Le maire de New York, Eric Adams, a mentionné sur les réseaux sociaux suivre une « enquête sur un tireur actif ». Il a demandé à ce que les citoyens demeurent à l'intérieur et à prendre des précautions de sécurité s'ils se trouvaient dans le secteur.
Le système de gestion d'urgences de la métropole a averti les citoyens de retards causés par le trafic, de fermetures de route et de perturbations aux transports publics en raison de l'importante intervention policière.
Le directeur adjoint du FBI, Dan Bongino, a déclaré dans une publication sur les réseaux sociaux que des agents du FBI avaient été dépêchés pour soutenir les autorités locales, dans ce qu'il a décrit comme une « scène de crime active ».
Avec les informations de CNN, NBC News et l'Associated Press
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« Fort Stewart est placé sous confinement en raison d'un évènement impliquant un tireur » et la police est en cours d'intervention, a écrit sur les réseaux sociaux la base de l'armée de terre située près de Savannah en Géorgie, près de la côte atlantique. Cinq soldats blessés par un tireur sur une base militaire (Washington) Cinq soldats ont été blessés mercredi sur une grande base militaire du sud-est des États-Unis par un tireur avant qu'il ne soit arrêté, ont annoncé les autorités militaires, qui maintiennent un confinement partiel. Agence France-Presse « Cinq soldats ont été touchés par des tirs d'arme à feu aujourd'hui lors d'un évènement impliquant un tireur », a écrit sur les réseaux sociaux Fort Stewart, base de l'armée de terre située près de Savannah en Géorgie, près de la côte atlantique. La police, appelée à 10 h 56 locale, a interpellé le tireur à 11 h 35 (heure de l'Est), précise le communiqué, ajoutant qu'une partie de la base fait toujours l'objet d'un confinement. « Il n'y a plus de danger actif », précise la base. L'état de santé des cinq blessés, soignés sur place, n'a pas été précisé. Dans une précédente alerte, les autorités de la base militaire appelaient les personnes à l'intérieur à la plus grande prudence : « Confinez-vous immédiatement, restez à l'intérieur et fermez toutes les portes et fenêtres ». Fort Stewart accueille environ 21 000 soldats, et quelque 10 000 personnes y résident, selon son site internet. Le gouverneur de Géorgie, Brian Kemp, s'est dit sur X « attristé par la tragédie d'aujourd'hui à Fort Stewart ». Le président Donald Trump a été tenu informé de la situation, a fait savoir sur X sa porte-parole, Karoline Leavitt. Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les États-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés. En 2024, plus de 16 000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l'ONG Gun Violence Archive.

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Les Indiens
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Les Indiens

Cette chronique a été publiée le samedi 14 mai 1988, en page A5. Nous la republions sans altérer les mots que l'auteur a utilisés à l'époque. Le vent m'attendait en bas des montagnes, là où commence le territoire des Indiens Navajos. Un vent dément qui me soufflait dans la face la poussière de toute la caillasse du désert. Il me restait 50 milles pour monter à Flagstaff, mais pas question de les pédaler, d'autant moins que les autos qui arrivaient de là-bas avaient un demi-pied de neige sur le toit… Je me suis arrêté à Cameron, un village Navajo. Village c'est vite dit, un motel, une épicerie, quelques roulottes. Les Navajos, en fait, sont cachés alentour dans le Painted Desert, regroupés par clans autour d'un corral à moutons, leurs cabanes par petits îlots, au bord du lit sec des rivières de sable qu'on appelle arroyos. Ils vivent là une existence assez tristounette, sans eau ni électricité… Sont très « cours de croissance » les Indiens. Sont seulement de passage sur cette terre, émergeant de mondes souterrains pour aller vers d'autres lieux tout aussi incertains après leur mort. Au centre de leurs croyances, il y a le « hozro », le mot navajo pour « harmonie ». Leurs montagnes sont sacrées, leurs pierres (les turquoises surtout) sont magiques. Ils voient des esprits partout, ils croient que la vie vient de l'est, que la mort vient du nord et que les plumes de faucon chassent les fantômes. Mais on les comprend de se faire des rêves, on les comprend de refuser de croire qu'ils sont sortis du néant juste pour élever quelques moutons et faire un peu d'artisanat au bord d'une rivière de sable. D'ailleurs ils ne sont pas tous comme ça. Pas tous nomades. Pas tous cachés dans le désert. Surtout chez les Navajos, de loin les plus nombreux et les plus ouverts de tous les Indiens d'Arizona. Il y en a même qui vont à l'école, à Flagstaff ou à Tuba City. On raconte qu'ils sont tout particulièrement intéressés à l'Histoire. Un sujet qui fait freaker les Blancs. Les Blancs n'ont pas d'Histoire dans ce pays, enfin pas vraiment, parce que dès qu'ils reculent un peu, ils voient bien que cette Histoire n'est pas la leur mais celle des Indiens. Alors comme ça ne fait pas très sérieux pour un grand peuple de ne pas avoir d'Histoire, les Blancs ont fait un marché avec les Indiens : ils leur empruntent leur passé en échange de quelques présents… Mais vous connaissez les Blancs : jamais contents, jamais assez. Peuvent pas tripper sans toucher, sans piétiner, sans déranger. Ils se sont mis à déterrer les morts, à fouiller dans les tombes et à piquer ce qu'il y avait dedans, les bijoux anciens, les poteries, même les squelettes… Justement, Michael Hodge, Navajo du nord du Painted Desert, se rendait à l'assemblée annuelle de la Society for American Archaelogy, dire aux Blancs sa façon de penser. Hodge m'avait ramassé dans son pick-up, un peu après Cameron, à la station d'essence où je lui avais proposé 30 $ pour un lift jusqu'à Flagstaff. – Vous y allez de vous-même, à cette assemblée ou vous êtes invité ? – Non, je suis invité à titre de consultant culturel. Imaginez que c'est la première fois que ces gens-là daignent inviter un descendant de ces squelettes qu'ils volent depuis un demi-siècle dans nos cimetières pour les foutre dans leurs universités et leurs musées… – Vous allez leur dire quoi, à ces gens ? – Que c'est assez. Que nos ancêtres doivent reposer en paix… Le paysage minéral défilait bistre et irisé. On dit le désert peint, on devrait dire le désert délavé. Des transparences plus que des teintes, des éblouissements sur la rocaille lunaire. Devant, paysage horizontal sans horizon. Derrière, le ressac des montagnes. Partout le jour qui s'épuise en incandescentes lumières. – Au fait combien il reste d'Indiens en Arizona ? J'ai dit « left ». How many left ? Hodge a aussitôt protesté. – Erreur ! Il ne reste plus du tout de cowboys. Mais il y a de plus en plus d'Indiens ! On a doublé de population depuis la fin de la guerre. Autour de 130 000 en Arizona. Navajos et Hopis au nord, Papagos au sud, Apaches au milieu, Havasupaï, Hualapaï… de toute façon les Blancs ne font pas de différence. C'est tous des peaux-rouges… – Vous, faites-vous la différence entre un Suédois et un Portugais ? – Non, c'est vrai. Mais ici, ce ne serait pas très utile… On s'est mis à parler traditions et religion. C'est là que Hodge m'a expliqué le « hozro ». Je vous ai dit tantôt, c'est le mot pour harmonie. – Et religion, comment dit-on religion en navajo ? – Euh, attends un peu… je ne sais pas. Je ne trouve pas. Sais-tu je crois qu'il n'y a pas de mot. La religion, c'est la vie elle-même… On arrivait. Flagstaff disparaissait sous dix pouces de neige. Il s'est rangé dans une station-service. M'a aidé à sortir mes affaires et il est parti. J'avais même pas de chaussettes dans mes souliers. Je grelottais. Mes sacoches étaient mouillées tout comme le linge qui était dedans. Je ne savais pas quoi faire avec mon vélo. En français, des fois, c'est pour Dieu qu'on ne trouve pas le mot.

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