
Jean-François Achilli succède à Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio dès la rentrée
En avril 2024, le journaliste a été licencié pour faute grave par Radio France, après une affaire qui a débuté par un article du Le Monde évoquant ses liens supposés avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui cherchait de l'aide pour rédiger son autobiographie.
Jean-François Achilli a contesté ce licenciement en justice, disant avoir seulement été approché et ne pas avoir conclu de contrat en vue de la rédaction de cet ouvrage. Selon le directeur de Sud Radio, « il n'y avait rien de répréhensible totalement ». Il a « une indépendance » et « parle à tout le monde », a-t-il fait valoir.
Jean-François Achilli, qui officie déjà régulièrement sur l'antenne de Sud Radio, récupérera donc une partie de la matinale jusque-là animée par Jean-Jacques Bourdin. L'éditorialiste sera à l'antenne sur la tranche de 9 heures à 10 heures tandis que Patrick Roger va lui-même conduire la matinale du lundi au jeudi de 7 à 9 heures.
Jean-Jacques Bourdin a quitté Sud Radio
Jean-Jacques Bourdin, recruté il y a trois ans après son licenciement de BFMTV et RMC à cause d'accusations d'agression sexuelle qu'il a toujours contestées, a dit au revoir avec émotion la semaine dernière. « C'est la conclusion de quarante-neuf années de radio », dont « tant d'années merveilleuses à RMC et BFMTV », a-t-il lancé. « Ce ne sont pas des adieux aux médias, il a beaucoup d'autres projets », notamment en vue des échéances électorales de 2027, a glissé le directeur.
« Il nous a apporté énormément » et quitter Sud Radio a été une décision commune, a fait valoir Patrick Roger, afin de « repartir sur de nouvelles bases » pour la matinale à la rentrée.
Quelle est la ligne de Sud Radio, parfois qualifiée de « réac »? « On est une radio qui correspond complètement à ce qu'est le pays aujourd'hui », c'est-à-dire « assez divisé », répond Patrick Roger. « On n'est pas une radio avec une couleur » et « on accueille des gens qui peuvent être interdits dans certains médias », a-t-il souligné, affirmant que « le socle fort, c'est la liberté d'expression ».
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