
États-Unis : une cour d'appel annule l'accord de peine négocié pour le «cerveau» du 11-Septembre
Par une majorité de deux voix contre une, la cour d'appel de Washington, la capitale, a rétabli la décision du précédent ministre de la Défense, Lloyd Austin, qui a révoqué en août 2024 les accords de peine négociée pour Khalid Cheikh Mohammed et ses deux coprévenus, qui leur auraient sans doute évité d'encourir la peine capitale.
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Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Les vérités de Ma Dalton : « Je n'ai jamais touché un cheveu de Corinne »
Le cadavre d'une jeune femme sans tête, trois décennies d'enquête, deux non-lieux rendus en 2000 puis en 2008 et finalement une personne dans le box des accusés qui clame son innocence. Maintenue en détention provisoire depuis mai 2023, Marie-Thérèse Garcia , 78 ans, attend d'être fixée sur la date de son procès devant la Cour d'assises des Yvelines pour être jugée de l'enlèvement, de la séquestration et du meurtre de son ex-belle-sœur, Corinne Di Dio , en juin 1995. Le corps de cette maman de 37 ans avait été retrouvé dix jours après sa disparition dans une malle métallique qui flottait sur la Seine au niveau de La Roquette (Eure). Mais il avait fallu deux ans pour identifier sa dépouille décapitée et démembrée.


Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
Des radios locales «vont fermer» : Donald Trump fait supprimer 1,1 milliard de dollars de fonds pour l'audiovisuel public
Critiqués par Donald Trump qui les juge partisans et biaisés, les télévisions et radios publiques craignent de voir disparaître de nombreux relais, faute de moyens. Une décision «dévastatrice». L'audiovisuel public américain s'inquiète de son avenir après la suppression de 1,1 milliard de dollars en financements déjà alloués pour les deux prochaines années à la Corporation for Public Broadcasting (CPB), adoptée par le Congrès. Des radios locales «vont fermer», a prévenu la PDG du groupe de radio public NPR Katherine Maher, sur CBS. Les premiers touchés seront «les communautés qui n'ont pas accès à d'autres sources d'information locale [...] et d'alertes d'urgence», notamment en cas de catastrophe naturelle. La suppression des fonds de la CPB répond à une demande du président Donald Trump, qui qualifie ces médias publics de menteurs» et d'«ennemis du peuple», les accusant d'avoir un traitement «biaisé» de l'information. «Ce sont des médias partisans de gauche financés par les contribuables, et cette administration ne pense pas qu'il s'agisse d'un bon usage de l'argent des contribuables», a encore dénoncé jeudi la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt. À lire aussi Donald Trump annule le financement du train à grande vitesse en Californie, l'État conteste sa décision Publicité Système d'alerte «Nous devrons prendre des décisions très difficiles sur les émissions que nous pourrons préserver et celles que nous devrons couper», résume de son côté Ryan Howlett, le président du bras financier de la Société de radiodiffusion publique du Dakota du Sud (SDPB), qui chapeaute une dizaine de radios et autant de télés locales. Dans cet État très rural et conservateur, «on va perdre un point de connexion qui nous lie les uns aux autres». Prônée par le «Projet 2025» du cercle de réflexion conservateur Heritage Foundation, la suppression totale des fonds de la CPB est un tournant. D'autres tentatives par le passé s'étaient heurtées à l'opposition d'élus au Congrès, dont des républicains basés dans des régions rurales. Pour Dan Kennedy, professeur de journalisme à l'Université Northeastern de Boston, c'est dans ces zones éloignées des centres urbains que les suppressions de subventions risquent «d'avoir un effet dévastateur». Or, «ces stations sont parfois la dernière bouée de sauvetage (...) quand il y a une tornade, c'est là que les gens l'apprennent», explique-t-il. Car c'est l'une des craintes des défenseurs de l'audiovisuel public : lors de catastrophes naturelles, ces stations de télévision et de radio locales sont un relai essentiel du système d'alerte américain. «Trois Américains sur quatre disent compter sur leur station de radio publique pour les alertes et informations sur leur sécurité», a assuré Katherine Maher dans un communiqué. Au sein de l'Heritage Foundation, cet argument avait été rejeté par Mike Gonzalez, auteur du chapitre sur l'audiovisuel public dans le «Projet 2025». Pour lui, «les États et les exécutifs locaux peuvent concevoir des systèmes (d'alerte) à un coût bien moindre que l'ensemble de l'appareil de radiodiffusion publique, et sans les maux qui accompagnent le système actuel». Quatre fois moins de journalistes en 25 ans Créée en 1967 par le président Lyndon Johnson, la CPB finance une part minoritaire des budgets des radios et télévision nationales NPR et PBS. Mais aussi, et de manière plus importante, quelque 1500 radios et télés locales partenaires qui diffusent une partie de leurs contenus, de New York à l'Alaska. Publicité La fin de ces financements est un nouveau coup dur pour l'information locale aux États-Unis. À cause de la diminution des lecteurs et des fusions de titres aux mains de grands groupes, plus d'un tiers des journaux du pays, soit 3300, ont cessé d'imprimer depuis 2005, selon le dernier rapport de l'école Medill à l'université Northwestern. D'après une récente cartographie établie par la société d'analyse Muck Rack et la coalition «Rebâtir l'information locale» («Rebuild Local News»), il n'existe plus que l'équivalent de 8,2 journalistes pour 100.000 habitants aux États-Unis, contre 40 au début des années 2000.


Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
«Notre compatriote est libre !» : Paris confirme la libération d'un Franco-Américain par le Venezuela
Ce Franco-Américain de 37 ans était détenu depuis début janvier après avoir été arrêté à la frontière entre la Colombie et le Venezuela par des agents vénézuéliens alors qu'il voyageait seul pour faire du kitesurf, selon le récit de sa famille. Le gouvernement français a confirmé samedi que Lucas Hunter, franco-américain détenu au Venezuela depuis le mois de janvier, a été libéré dans le cadre de l'accord de libérations croisées de prisonniers entre Caracas et Washington. «Notre compatriote Lucas Hunter est libre ! Ressortissant franco-américain, il était détenu au Venezuela depuis janvier 2025. Je salue les efforts du Département d'État des États-Unis pour parvenir à sa libération», a posté sur X le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, confirmant l'information donnée par l'ONG américaine d'aide aux prisonniers Global Reach. Publicité Franco-Américain de 37 ans, travaillant dans la finance à Londres, il était détenu depuis début janvier après avoir été arrêté à la frontière entre la Colombie et le Venezuela par des agents vénézuéliens alors qu'il voyageait seul pour faire du kitesurf, selon le récit de sa famille. Il fait partie du groupe de dix Américains et d'un nombre inconnu de vénézuéliens libérés par Caracas dans le cadre d'un accord avec l'administration américaine de Donald Trump. Sujet épineux En échange, Washington a demandé au Salvador de libérer des dizaines de Vénézuéliens qui avaient été expulsés des États-Unis et incarcérés dans ce pays. Ils étaient accusés de faire partie d'un groupe criminel international basé au Venezuela, el Tren de Aragua, ce que contestaient leurs familles. Ils ont été rapatriés au Venezuela. Le gouvernement américain a fait de la lutte contre l'importante immigration clandestine une de ses priorités politique, et le sort des migrants clandestins vénézuéliens est un sujet épineux entre les deux pays dont les relations diplomatiques officielles sont rompues depuis 2019. Washington et Caracas se sont mis d'accord pour renvoyer les Vénézuéliens clandestins aux États-Unis dans leur pays, et des vols arrivent presque quotidiennement des États-Unis ou du Mexique.