
Un Palestinien tué après avoir poignardé un soldat, selon l'armée
(Jérusalem) L'Autorité palestinienne a annoncé jeudi qu'un Palestinien avait été tué par des tirs israéliens dans le nord de la Cisjordanie occupée, où l'armée israélienne dit avoir « neutralisé » au cours d'une opération un homme ayant poignardé et blessé un de ses soldats.
Agence France-Presse
« Ahmad Ali Al-Amour (55 ans) [a été] abattu par les forces d'occupation dans la ville de Rummanah (à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de la ville de Jénine), ce jeudi matin », indique le ministère de la Santé palestinien dans un bref communiqué.
« Au cours d'opérations [militaires] dans la région de Rummanah, un terroriste a poignardé un soldat [israélien] et l'a légèrement blessé », a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué, ajoutant que l'assaillant avait été « neutralisé.
L'armée israélienne occupe la Cisjordanie depuis 1967.
Les violences dans ce territoire palestinien ont flambé depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023. Au moins 951 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.
Dans le même temps, au moins 35 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d'opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.
L'armée israélienne a lancé en janvier une offensive de grande envergure dans le nord de la Cisjordanie visant notamment les zones de Jénine, Tulkarem et Naplouse, bastions de groupes palestiniens engagés dans la lutte armée contre Israël.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
10 hours ago
- La Presse
La Défense civile annonce la mort de 39 Palestiniens près des centres d'aide humanitaire
Un homme blessé lors d'une distribution de nourriture dans un centre géré par la Fondation humanitaire de Gaza est transporté à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 19 juillet 2025. La Défense civile annonce la mort de 39 Palestiniens près des centres d'aide humanitaire (Gaza) La Défense civile locale a affirmé que 39 Palestiniens avaient été tués samedi par des tirs israéliens près de centres d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, affamée et ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas. Agence France-Presse Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que « 39 personnes qui attendaient de l'aide humanitaire » avaient été tuées par l'armée israélienne. Plus tôt, il avait fait état de 32 morts et plus de 100 blessées près d'un centre au sud de Khan Younès (sud) et près d'un autre au nord de Rafah, attribuant les attaques à des « tirs israéliens ». Selon la même source, les tirs ont eu lieu à proximité de centres de distribution d'aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël. La GHF a indiqué que les informations faisant état de morts près de ses sites étaient « fausses ». Un témoin a raconté à l'AFP s'être rendu avant l'aube avec cinq membres de sa famille pour chercher de la nourriture dans l'un de ces centres, lorsque des soldats israéliens ont commencé à tirer, selon lui. « Que des balles » « Nous n'avons rien pu avoir », a affirmé Abdelaziz Abed, 37 ans. « Chaque jour, je m'y rends mais nous ne recevons que des balles ». Trois autres témoins ont également accusé les soldats d'avoir ouvert le feu. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué avoir identifié dans le secteur de Rafah des « suspects » qui se sont approchés de soldats. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Un homme blessé reçoit des soins médicaux à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 19 juillet 2025. Ils n'ont pas obtempéré aux appels à quitter les lieux et les soldats ont ouvert le feu en guise d'avertissement, a précisé l'armée, ajoutant avoir reçu des informations sur des victimes. « Nous examinons l'incident » qui s'est déroulé la nuit à environ un kilomètre du centre d'aide fermé à ce moment-là, selon l'armée. « Nous avons averti à plusieurs reprises les personnes en quête d'aide de ne pas se rendre sur nos sites pendant la nuit et tôt le matin », a déclaré la GHF sur X, faisant état de « fausses » informations sur des morts près de ses sites. Cette organisation avait commencé ses opérations fin mai, après un blocus humanitaire total de plus de deux mois imposé par Israël en dépit des avertissements de l'ONU sur un risque imminent de famine à Gaza. L'ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec cette organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité. Après plusieurs semaines marquées par des scènes de chaos et des informations quasi quotidiennes faisant état de Palestiniens tués en attendant de l'aide, la GHF a reconnu la mort mercredi de 20 personnes dans une bousculade sur l'un de ses sites. En début de semaine, l'ONU a indiqué avoir recensé 875 personnes tuées en tentant de se procurer de la nourriture depuis fin mai, dont 674 « à proximité des sites de la GHF ». « Ouvrez les passages » Ailleurs dans le centre de la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de 12 morts dans une frappe contre une maison à Nusseirat. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a assuré samedi disposer de stocks alimentaires suffisants pour toute la bande de Gaza pendant plus de trois mois. « Ouvrez les passages, mettez fin au blocus, et laissez l'Unrwa accomplir sa mission », a-t-elle écrit sur X. Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d'une trêve sont dans l'impasse, la branche armée du Hamas accusant vendredi Israël de les bloquer. L'attaque du 7–Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58 765 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.


La Presse
17 hours ago
- La Presse
La Défense civile annonce la mort de 26 Palestiniens
Un homme blessé lors d'une distribution de nourriture dans un centre géré par la Fondation humanitaire de Gaza est transporté à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 19 juillet 2025. (Gaza) La Défense civile locale a affirmé que 26 Palestiniens avaient été tués et plus de 100 blessés samedi par des tirs israéliens près de centres d'aide humanitaire dans la bande de Gaza affamée et ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas. Agence France-Presse Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 22 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées près d'un centre au sud de Khan Younès (Sud) et quatre près d'un autre au nord de Rafah, attribuant les attaques à des « tirs israéliens ». Les tirs ont eu lieu à proximité de centres de distribution d'aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, selon la même source. Un témoin a raconté à l'AFP s'être rendu avant l'aube avec cinq membres de sa famille pour chercher de la nourriture dans l'un de ces centres, lorsque selon lui des soldats israéliens ont commencé à tirer. « Que des balles » « Nous n'avons rien pu avoir », a déclaré Abdelaziz Abed, 37 ans. « Chaque jour, je m'y rends et tout ce que nous ne recevons que des balles ». PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Un homme blessé reçoit des soins médicaux à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 19 juillet 2025. Trois autres témoins ont également accusé les soldats d'avoir ouvert le feu. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré avoir identifié dans le secteur de Rafah des « suspects » qui se sont approchés de soldats. Ils n'ont pas obtempéré aux appels de quitter les lieux et les soldats ont ouvert le feu en guise d'avertissement, a indiqué l'armée, ajoutant avoir reçu des informations sur des victimes. « Nous examinons l'incident » qui s'est déroulé la nuit à environ un kilomètre du centre d'aide fermé à ce moment-là, selon l'armée. La GHF avait commencé ses opérations fin mai, après un blocus humanitaire total de plus de deux mois imposé par Israël en dépit des avertissements de l'ONU sur un risque imminent de famine à Gaza. L'ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec cette organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité. Après plusieurs semaines marquées par des scènes de chaos et des informations quasi quotidiennes faisant état de Palestiniens tués en attendant de l'aide, la GHF a reconnu la mort mercredi de 20 personnes dans une bousculade sur l'un de ses sites. En début de semaine, l'ONU a indiqué avoir recensé 875 personnes tuées en tentant de se procurer de la nourriture depuis fin mai, dont 674 « à proximité des sites de la GHF ». Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. « Nous alertons sur le fait que des centaines de personnes, dont le corps est complètement décharné, sont désormais en danger de mort imminente », a déclaré vendredi le médecin Sohaib al-Hums, directeur de l'hôpital de campagne koweïtien situé dans la zone d'Al-Mawassi, à Khan Younès.


La Presse
a day ago
- La Presse
La Syrie et Israël s'accordent sur un cessez-le-feu, mais les affrontements se poursuivent
La Syrie et Israël s'accordent sur un cessez-le-feu, mais les affrontements se poursuivent (Walghā) Le gouvernement syrien et Israël se sont accordés vendredi soir sur un cessez-le-feu sous l'égide des États-Unis, mais des affrontements opposent toujours des combattants tribaux et druzes à l'entrée de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des violences ont déjà fait des centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés depuis près d'une semaine. Bakr AL KASSEM, avec Acil TABBARA à Damas Agence France-Presse Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh « ont accepté un cessez-le-feu », a annoncé l'émissaire américain pour la Syrie Tom Barrack, deux jours après des bombardements israéliens sur Damas. « Nous appelons les druzes, les bédouins et les sunnites à déposer les armes, et, ensemble, avec les autres minorités, à construire une identité syrienne nouvelle et unie, dans la paix et la prospérité avec ses voisins », a écrit M. Barrack sur le réseau social X. La présidence syrienne a affirmé vendredi travailler à l'envoi d'une « force spéciale » dans la région à majorité druze de Soueida, d'où elle avait retiré ses soldats la veille sous la pression d'Israël. Depuis dimanche, les affrontements entre groupes druzes et tribus bédouines locales, aux relations tendues depuis des années, y ont fait au moins 638 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville qui fonctionne encore, a accueilli « plus de 400 corps depuis lundi matin », parmi lesquels « des femmes, des enfants et des personnes âgées », a dit à l'AFP le médecin Omar Obeid. « Une fosse commune » Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos « Ce n'est plus un hôpital, c'est une fosse commune », a déclaré à un correspondant de l'AFP Rouba, membre du personnel de l'hôpital qui ne veut pas donner son nom de famille. Ces violences fragilisent encore plus le pouvoir d'Ahmad al-Chareh qui, à la tête d'une coalition de groupes rebelles islamistes, avait renversé le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. Dans un communiqué vendredi soir, la présidence a exhorté « toutes les parties à faire preuve de retenue et à privilégier la raison », tout en affirmant travailler « à l'envoi d'une force spéciale pour mettre fin aux affrontements ». Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l'ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes. L'OSDH, des témoins et des groupes druzes ont toutefois accusé les forces syriennes d'avoir combattu au côté des bédouins et d'avoir commis des exactions. Les forces gouvernementales s'étaient retirées jeudi de la ville, après des menaces et des bombardements d'Israël qui a dit vouloir protéger la minorité druze, M. Chareh affirmant sa volonté d'éviter une « guerre ouverte » avec Israël. PHOTO KHALIL ASHAWI, REUTERS Des combattants bédouins se déplacent à bord d'une caisse de camionnette vendredi à Soueida. Un cessez-le-feu a été conclu entre les parties syriennes, mais la présidence a accusé jeudi les combattants druzes de l'avoir violé. Vendredi matin, des combattants de tribus arabes sunnites, qui ont afflué de différentes régions syriennes pour prêter main forte aux bédouins, s'étaient massés autour de Soueida, selon des correspondants de l'AFP sur place. Et vendredi soir, quelque 200 de ces combattants ont été vus par l'AFP échangeant des tirs d'armes automatiques à l'entrée ouest de la ville avec les groupes druzes positionnés à l'intérieur. « Plus de lait pour les nourrissons » L'OSDH a confirmé des combats dans ce secteur, ajoutant que « des bombardements visaient des quartiers de la ville ». PHOTO KHALIL ASHAWI, REUTERS Les combats ont provoqué le déplacement de près de 80 000 personnes. Un chef tribal, Anas Al-Enad, a affirmé au correspondant de l'AFP près du village druze de Walgha être venu avec ses hommes de la région de Hama (centre) « en réponse aux appels à l'aide des bédouins ». Le correspondant de l'AFP a vu des maisons, des commerces et des voitures brûlés à Walgha, désormais sous contrôle des forces tribales et des bédouins. Selon l'OSDH, « les combattants tribaux sont encouragés et soutenus par les autorités syriennes qui ne peuvent plus se déployer à Soueida en raison des menaces d'Israël ». Près de 80 000 personnes ont été déplacées en raison des violences, s'est alarmée l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Dans Soueida privée d'eau et d'électricité et où les communications sont coupées, « la situation est catastrophique. Il n'y a même plus de lait pour nourrissons », a déclaré à l'AFP le rédacteur en chef du site local Suwayda 24, Rayan Maarouf. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est dit « profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire » dans la région. « Les gens manquent de tout. Les hôpitaux ont de plus en plus de mal à soigner les blessés et les malades », a déclaré Stephan Sakalian, chef de la délégation du CICR en Syrie. Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700 000 personnes. Cette minorité ésotérique issue d'une branche de l'islam est aussi implantée au Liban et en Israël.