
«Weapons», «Y a pas de réseau»: quels films aller voir cette semaine?
Pas de trêve sur les écrans. Un film d'horreur, un autre d'action, la suite de la trilogie d'Oslo et des comédies pas drôles sont au menu cette semaine. Publié aujourd'hui à 09h15
Des enfants disparaissent dans un film d'épouvante assez étonnant.
Warner
Disparitions Dans le cinéma d'horreur , le film d'épouvante occupe une place entière. «Weapons» en fait partie, mais il s'agit également d'un métrage à mystère, à énigme, qu'on croirait presque tiré d'un roman de Stephen King. Au centre de l'intrigue, tous les enfants d'une classe d'une petite ville de Floride disparaissent en même temps, au cœur de la nuit, pour aller on ne sait où. Seul l'un d'entre eux semble échapper à cette malédiction. Sur un canevas a priori impossible, le scénariste et réalisateur, le polyvalent Zach Cregger, qui s'est également fait un petit nom au sein d'une troupe comique, nous embarque dans un récit confrontant les points de vue.
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Via plusieurs segments, chacun centré sur un personnage différent, il reconstitue un puzzle jusqu'à une série de révélations qu'on taira. Le film fonctionne sur le simple registre de la peur et cultive une légère absence de morale en accord avec la composition de certains personnages (Amy Madigan, méconnaissable) tranchés et cruels. Pourtant, ce n'est pas aussi carré que cela pourrait l'être et plusieurs séquences flottent un peu dans un ensemble correctement mis en scène, mais sans valeur ajoutée. Pour se faire peur le temps d'une soirée. (PGA)
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Marine Vacth, une agente secrète droite dans ses bottes.
Praesens
Opposition C'est un face-à-face inédit que nous propose «Badh», dont la principale bonne idée réside justement dans son casting féminin. Marine Vacth, jadis fragile et vulnérable, du moins en apparence, chez Ozon, se voit confier le rôle d'une agente secrète, Badh de son prénom (d'où le titre), désormais retirée, qui opérait en sous-main pour la DGSE. Emmanuelle Bercot, toujours solide et dure, incarne, de son côté, une responsable des services secrets chargée de retrouver la jeune femme et de l'empêcher de nuire.
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Elles ne se croisent jamais, sinon à distance, par le biais du viseur d'une arme à feu, mais leur opposition est palpable et justifie tout le récit, permettant même de faire passer ses quelques invraisemblances. Pour le reste, le film du Canadien Guillaume de Fontenay n'est qu'une longue poursuite et succession de bagarres, dans un registre de film d'action parfaitement rodé et dans lequel tout le reste passe au second plan. L'efficacité est assumée, l'histoire ne s'embarrasse pas de mille précautions, même si on ne retient ici, quitte à se répéter, que les prestations des deux actrices. (PGA)
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Désirs de filles.
Xenix
Désirs Ce nouveau volet de la trilogie du Norvégien Dag Johan Haugerud avait remporté l'Ours d'or de la dernière Berlinale. Il y est question de l'attirance d'une jeune femme pour sa professeure et de la relation de ses désirs à travers un journal intime dont sa famille aura connaissance. Le trouble est d'autant plus fort que ces sentiments réveillent des désirs inassouvis et des rêves chez la mère et la grand-mère de l'héroïne.
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Fidèle à son style, le cinéaste coupe les cheveux en quatre, écrasant son intrigue d'une quantité de dialogues qui jamais ne cessent. L'extrême bavardage du film constitue à la fois sa force et sa faiblesse. Allusif et non démonstratif, «Dreams» montre aussi les limites d'un système érigé en dogme. Des trois volets de la trilogie d'Oslo, ce n'est pas celui que nous préférons. (PGA)
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Gérard Jugnot cachetonne.
Pathé
Nanar On ne se rend pas toujours compte à quel point certaines comédies françaises peuvent tomber bas. L'humour graveleux, poussif et scatologique de «Y a pas de réseau» (d'Edouard Pluvieux) devrait s'en charger. Une famille en week-end au cœur de la nature va se retrouver aux prises avec deux malfrats recherchés par toutes les polices de France.
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Ni fait ni à faire, ni drôle ni divertissant, on a cherché une ou des qualités à ce nanar véhiculant un Gérard Jugnot visiblement contraint de cachetonner où il peut. On n'a pas trouvé. Ah si! Bernard Farcy qui se régale dans un rôle de gendarme et en fait des tonnes. C'est peu. (PGA)
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Lindsay Lohan est de retour au cinéma.
The Walt Disney Company
Nanar 2 On prend les mêmes et on recommence. Plus de vingt ans après le premier «Freaky Friday», les scénaristes ne se sont vraiment pas foulés pour renouveler les enjeux, l'humour ou encore les rebondissements. En 2003, Lindsay Lohan échangeait de corps avec sa mère, incarnée par Jamie Lee Curtis. Le temps d'un week-end, les deux allaient devoir apprendre à vivre avec les problèmes de l'autre, afin de mieux se comprendre et de se retrouver. Porté par une esthétique 2000, le film, qui n'était pas non plus fantastique, faisait au moins office d'étendard pour une génération d'adolescents gavés à MTV et à la culture punk, en rupture avec le monde très corporate de leurs parents.
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Cette suite récupère donc tous les éléments scénaristiques du premier en n'ajoutant rien, si ce n'est des centaines de blagues jouant sur les différences d'âge. Car, désormais, l'échange de corps se produit sur quatre personnes: Jamie Lee Curtis (la grand-mère), Lindsay Lohan (la mère), et deux adolescentes incarnées par Julia Butters et Sophia Hammons. De quoi rire (ou pas) des problèmes de flatulences des personnes âgées, des rides des cinquantenaires et du fait qu'il n'y a que les jeunes femmes qui peuvent manger des frites sans grossir. Nul doute que le film divertira une bonne partie du public. Un navet qui se regarde. (ADG)
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Dans l'actu cinéma Pascal Gavillet est journaliste à la rubrique culturelle depuis 1992. Il s'occupe principalement de cinéma, mais il lui arrive aussi d'écrire sur d'autres domaines. En particulier les sciences. A ce titre, il est également mathématicien. Plus d'infos @PascalGavillet
Andrea Di Guardo est journaliste RP à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Attaché à la rubrique culturelle (pôle Vibrations), il écrit également pour 24 Heures et Le Matin Dimanche. Il s'intéresse aussi aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d'un Master en journalisme et communication et d'un Bachelor en sciences politiques. Plus d'infos
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Aux enchères, le sabre de Dark Vador pourrait se vendre très cher
L'accessoire iconique utilisé dans l'épisode de Star Wars «L'Empire contre-attaque» sera vendu à Los Angeles début septembre. Il est estimé jusqu'à 2,6 millions d'euros. Publié aujourd'hui à 14h25 L'emblématique sabre laser de Dark Vador pourrait se vendre très cher aux enchères. Il est estimé à près de 2,6 millions d'euros. AFP Le célèbre sabre laser de Dark Vador, qui a servi à couper la main de Luke Skywalker dans l'épisode de Star Wars «L'Empire contre-attaque», a été exposé mercredi à Londres, avant d'être mis aux enchères à Los Angeles début septembre. Ce «Saint Graal» risque de coûter un bras à son futur acquéreur: il est estimé jusqu'à trois millions de dollars (2,6 millions d'euros). «C'est tout simplement une pièce incroyable de l'histoire du cinéma», déclare à l'AFP Brandon Alinger, directeur des opérations de la maison de ventes Propstore, lors d'une présentation à Londres des lots les plus importants de la vente. L'arme a été maniée par Dark Vador lors de légendaires scènes de combat dans «L'Empire contre-attaque» (1980) et «Le Retour du Jedi» (1983). David Prowse, l'acteur derrière le masque noir, et le cascadeur Bob Anderson utilisaient en réalité deux modèles . L'un, sans lame, attaché à la ceinture du méchant, et l'autre, pour les scènes de combat, doté d'une lame en bois. C'est la version utilisée pour les combats, mais dépourvue de sa lame en bois, qui est mise en vente, après avoir été conservée pendant 40 ans par un particulier américain. D'autres objets emblématiques du cinéma aux enchères «Quelqu'un (…) est venu nous voir et nous a dit : +J'ai ça à vendre+. Nous étions stupéfaits », a expliqué le fondateur de Propstore, Stephen Lane, comparant l'importance de cette pièce à celle des souliers rouges portés par Judy Garland dans «Le Magicien d'Oz». Les experts ont authentifié l'objet en comparant ses bosses et rayures à celles visibles dans les films. «Regardez la grosse bosse à l'arrière, elle vient probablement de la lame du sabre laser de (l'acteur de Luke Skywalker) Mark Hamill», explique Brandon Alinger. Malgré sa valeur, l'objet est constitué d'une partie d'un ancien flash d'appareil photo, auquel ont été ajoutées des pièces de récupération, issues notamment d'une calculatrice. Parmi les autres pièces proposées lors de cette vente aux enchères qui se tiendra du 4 au 6 septembre, figurent le fouet, la ceinture et l'étui utilisés par Harrison Ford dans «Indiana Jones et la Dernière Croisade» (1989). Mais aussi un «neuralyzer » utilisé par les agents J (Will Smith) et K (Tommy Lee Jones) pour effacer la mémoire dans «Men in Black» (1997). L'objet lumineux, dont l'affichage LED fonctionne encore, pourrait atteindre 150. 000 dollars (environ 129 700 euros) Sur Star Wars Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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L'affaire Kechiche connaîtra-t-elle son dénouement à Locarno?
Accueil | Culture | Cinéma & séries | «Mektoub My Love: Canto due» se retrouve en compétition et provoque déjà un énorme buzz. Publié aujourd'hui à 10h10 Revoici la bande de «Mektoub My Love», à nouveau réunie. Locarno Film Festival En bref: «Mektoub My Love: Canto due» et acte final. C'est à Locarno qu'on connaîtra enfin le dénouement du feuilleton le plus palpitant du cinéma français de ces dix dernières années. Comme annoncé depuis début juillet, le nouveau film d' Abdellatif Kechiche fait partie de la compétition locarnaise. Ce qui permet au festival de réaliser l'un des plus gros coups de son histoire, attirant en même temps tous les médias français au Tessin. Et surtout de redéfinir les enjeux à venir d'un palmarès qui pourrait cette année recueillir en son sein plusieurs grands noms (rappelons que parmi les sélectionnés , il y a aussi Radu Jude et Naomi Kawase) C'est encore la première fois, sauf erreur, qu'un cinéaste sacré par une Palme d'or cannoise se retrouve en concours à Locarno. C'est dire le niveau d'une sélection qui ne table plus seulement sur l'émergence d'auteurs inconnus – même si cela reste le nerf de la guerre –, mais qui rebat aussi les cartes en tentant de faire de l'ombre à Cannes et Venise. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Un groupe de jeunes Pour mieux comprendre l'effet d'attente qui se cristallise autour du dernier Kechiche, il faut remonter un peu en arrière. En 2017, quatre ans après sa Palme d'or reçue pour «La vie d'Adèle», Kechiche espère présenter son nouveau film, «Mektoub My Love: Canto uno» à Cannes. Le projet est ambitieux et s'annonce comme un diptyque. Mais le comité le recale et le film se retrouve finalement à la Mostra de Venise. Tiré d'un roman de François Bégaudeau , tout en s'en éloignant, il se présente comme une saga autour d'un groupe de jeunes et notamment d'Amin, qui espère devenir scénariste. L'action se déroule à Sète, dans un climat ensoleillé et méditerranéen propice à la plage, la fête et l'hédonisme. Le film sort en mars 2018. Abdellatif Kechiche. Locarno Film Festival L'année suivante, on apprend l'existence d'un autre opus, «Mektoub My love: Intermezzo» qui comme l'indique son titre semble fonctionner comme un intermède. 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Nous sommes alors tenus à un embargo de principe, qu'on ne grille d'ailleurs jamais au Festival de Cannes, mais en voyant cela, on se dit que ça va chauffer à la présentation publique de gala le soir même. Et nous ne serons pas déçus . L'hystérie débute en pleine projection. Lors de la fameuse séquence, la comédienne Ophélie Bau quitte la salle, suivie par d'autres personnes. Et trois heures plus tard, la séance s'achève entre un tonnerre d'applaudissements et des sifflets par centaines. Cannes tient sa polémique. Mieux, son scandale. Au cœur de la nuit, des échauffourées ont lieu dans les bus cannois. Ceux qui détestent le film hurlent contre ceux qui l'aiment. On taxe l'œuvre de pornographique. L'empoignade continue sur les réseaux sociaux. Ceux qui défendent le film (c'est notre cas) se font insulter par des gens qui ne l'ont d'ailleurs pas vu. Le lendemain, on ne parle que de ça sur la Croisette. Ophélie Bau a quitté le festival, Kechiche intime aux comédiens de ne pas parler du tournage, la conférence de presse est tendue, électrique. L'audace de Locarno Puis les mois passent, Kechiche promet de raccourcir le film, mais rien ne vient. Une société en faillite, des droits musicaux prohibitifs, plus le parfum du scandale qui n'arrange rien. «Mektoub My Love: Intermezzo» semble promis à l'oubli. Et depuis 2019, il n'a d'ailleurs plus été projeté. Seuls les festivaliers cannois ont eu la chance de le visionner. On en vient même à douter de l'existence d'un troisième volet, qui pourtant a bien été tourné et même monté. Hafsia Herzi dans une image intrigante du dernier Kechiche. Locarno Film Festival Le concernant, les bruits courent d'abord sur une éventuelle sélection cannoise. On espère alors qu'il va figurer dans la liste 2025. Mais non, rien! L'option d'un rattrapage dans une section parallèle comme la Quinzaine des cinéastes se profile. Mais là non plus, rien ne se fait. Reste l'hypothèse Venise. C'était sans songer à Locarno, qui a fait preuve d'une grande audace en grillant la politesse à tous les festivals. Dans quelques jours, on saura de quelle teneur est cet ultime (?) opus. On y retrouve le personnage d'Amin, qui a cette fois terminé ses études à Paris et revient à Sète, toujours la tête pleine de rêves de cinéma. Il va croiser la route d'un producteur. La suite dans quelques jours. Côté casting, on retrouve Hafsia Herzi, ainsi que la plupart des acteurs et actrices précédemment apparus dans les premiers volets de «Mektoub My Love». Mais la question qui brûle les lèvres, c'est de savoir si Ophélie Bau est du voyage. Alors le générique la mentionne bien, mais on ne sait pas encore si elle apparaît via des rushes ou si elle a retourné ce volet avec Kechiche. Autres interrogations, la polémique va-t-elle resurgir ou pas, et ce film sortira-t-il? Quant à «Intermezzo», pas la peine de le chercher. Il demeure invisible, y compris sur les sites de streaming. D'autres lectures sur Kechiche Pascal Gavillet est journaliste à la rubrique culturelle depuis 1992. Il s'occupe principalement de cinéma, mais il lui arrive aussi d'écrire sur d'autres domaines. En particulier les sciences. A ce titre, il est également mathématicien. Plus d'infos @PascalGavillet Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Musique: Décès à 88 ans du légendaire salsero Eddie Palmieri
Le légendaire salsero d'origine porto-ricaine Eddie Palmieri est décédé ce mercredi aux États-Unis. Publié aujourd'hui à 06h13 Mis à jour il y a 1 minute Le pianiste Eddie Palmieri joue lors du Festival Fiest'A à Sète, en France, le 2 août 2009. AFP Le légendaire salsero d'origine porto-ricaine Eddie Palmieri, qui avait révolutionné la musique latino en la mélangeant avec d'autres rythmes et avec des messages sociaux engagés, est décédé mercredi aux États-Unis à l'âge de 88 ans, ont annoncé ses proches. «Le légendaire pianiste, compositeur, leader de groupe, et une des figures les plus influentes de l'histoire de la musique latino est décédé dans sa maison du New Jersey le 6 août», indique le compte Instagram du musicien. Fils de Porto-Ricains, Eddie Palmieri était né dans le quartier de Spanish Harlem à New York en 1936. Frère cadet du célèbre pianiste Charlie Palmieri, il avait commencé sa carrière musicale très tôt, jouant du piano et des timbales dans des groupes new-yorkais pendant son adolescence et côtoyant pendant deux ans la légende de la musique porto-ricaine Tito Rodriguez. Premier artiste latino à gagner un Grammy Award En 1961, il avait fondé le groupe La Perfecta, qui avait redéfini la salsa en remplaçant les trompettes par des trombones. Quatre ans plus tard, sa chanson «Azucar Pa'Ti» avait fait fureur sur les pistes de danse. Premier artiste latino à gagner un Grammy Award avec son album «The Sun of Latin Music» (il en recevra dix au total au cours de sa vie), Palmieri est connu pour avoir profondément transformé le jazz latino et la salsa au cours de ses plus de 70 ans de carrière, la mélangeant avec le funk et la soul. Il était aussi un des premiers salseros à avoir adopté un ton engagé dans ses compositions. Son album «Justicia», en 1969, abordait les thèmes des inégalités, des injustices sociales et des discriminations avec les voix d'Ismael Quintana et Justo Betancourt. «Connu pour son style pianistique percutant» Lors d'un épisode resté célèbre, il avait enregistré en live un album de deux volumes dans la sinistre prison de Sing Sing, dans l'Etat de New York, dont la population était majoritairement noire et latino-américaine, s'écriant: «pour toute l'humanité!» à travers un haut-parleur dans la cour de promenade. «Connu pour son style pianistique percutant et ses compositions audacieuses qui défiaient les genres, il était un innovateur intrépide qui rendait hommage à ses racines afro-caribéennes tout en repoussant les limites musicales», ont écrit ses proches sur son compte Instagram. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.