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Municipales 2026 : le Parlement adopte définitivement la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille

Municipales 2026 : le Parlement adopte définitivement la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille

Le Figaro10-07-2025
Rejeté par deux fois au Sénat, le texte porté par deux députés macronistes a été largement voté à l'Assemblée grâce à une coalition du camp présidentiel, de la droite, du RN et de LFI.
Une modification majeure à moins d'un an des élections municipales. La réforme du mode de scrutin des villes de Paris, Lyon et Marseille, portée par les députés macronistes Sylvain Maillard et David Amiel, vient d'être définitivement adoptée par le Parlement.
Le texte, qui veut «faire en sorte que le principe démocratique qui s'applique dans les 35.000 communes de France puisse également s'appliquer dans ces trois métropoles afin qu'un Parisien égale une voix, qu'un Lyonnais égale une voix et qu'un Marseillais égale une voix», a été largement adopté à l'Assemblée nationale, par 112 voix contre 28. Ce, du fait de l'unanimité des députés du camp présidentiel (EPR/MoDem/Horizons) et de la Droite Républicaine de Laurent Wauquiez, mais aussi des bancs mélenchonistes de La France Insoumise et lepénistes du Rassemblement national.
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Ce vote final intervient au bout d'un parcours législatif semé d'embûches qui aura vu le Sénat rejeter par deux fois cette proposition de loi. Invoquant à la fois sa trop grande proximité calendaire avec le scrutin de mars prochain, et le trop grand affaiblissement des mairies d'arrondissement ou de secteurs.
Plus d'informations à suivre.
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Une femme de 25 ans et un homme de 56 ans ont été retrouvés morts samedi après avoir «certainement dévissé» dans le massif du Mont-Blanc, a indiqué à l'AFP le PGHM de Chamonix. Le peloton de gendarmerie de haute montagne avait lancé des recherches vendredi pour retrouver les deux alpinistes français après avoir été alerté par leur famille qui «s'inquiétait de ne pas les voir revenir», a-t-il expliqué. Publicité Leurs corps ont été retrouvés samedi par les gendarmes au pied de l'aiguille de Bionnassay, un sommet à 4052m d'altitude, sur une voie alternative d'accès au Mont-Blanc «assez technique, qui nécessite assez d'expérience». Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident. Les victimes, qui n'habitaient pas dans la vallée, ont «certainement dévissé» de l'arête constituée de roche et de neige, a expliqué le PGHM.

Cour des comptes : pour Pierre Moscovici, les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont «pas incompatibles» avec son poste
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Cour des comptes : pour Pierre Moscovici, les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont «pas incompatibles» avec son poste

Le président de l'institution a de nouveau défendu la nomination polémique de l'ancienne ministre socialiste annoncée cette semaine, dénonçant «un esprit complotiste». «La Cour des comptes n'a jamais interdit à quiconque de faire de la politique». Pierre Moscovici a de nouveau défendu la nomination polémique de Najat Vallaud-Belkacem en tant que conseiller maître au sein de l'institution. Dans une interview donné au Parisien, si le président de la Cour des comptes a rappelé la nécessité d'un devoir de réserve, il a cependant assuré que les engagements de l'ex-ministre socialiste de l'Éducation nationale, en tant que présidente bénévole de France Terre d'Asile et en tant qu'élue, conseillère régionale, n'étaient «pas incompatibles» avec sa nomination. Publicité «Mais ils ne doivent pas lui prendre trop de temps», a-t-il aussi dit, ajoutant que Najat Vallaud-Belkacem «devra garder de la mesure dans son expression, conformément à nos règles déontologiques». Jeudi, au lendemain de l'annonce, Pierre Moscovici avait jugé «parfaitement objective, parfaitement collective» la procédure d'arrivée de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes, se disant «choqué» par les attaques dont a fait l'objet l'ancienne ministre, notamment au sein de Rassemblement national (RN). «Elle est arrivée par une procédure de recrutement professionnel parfaitement objective, parfaitement collective et sans que je sois intervenu en quoi que ce soit», affirmait Pierre Moscovici, interrogé sur France Info. «Esprit complotiste» Quelques jours avant l'officialisation, le Canard enchaîné a affirmé dans un article que le premier ministre François Bayrou envisageait d'appuyer un prétendu souhait de Pierre Moscovici de nommer Najat Vallaud-Belkacem, en échange de l'assurance que le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et mari de l'ancienne ministre, Boris Vallaud, abandonne l'idée d'une censure du gouvernement du Budget à l'automne. À lire aussi La Cour des comptes, cimetière des éléphants socialistes où Pierre Moscovici fait régner la loi de la jungle «Quelle blague !», avait réagi Najat Vallaud-Belkacem dans un message posté sur X, précisant qu'elle avait utilisé la voie d'un concours. Le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a menacé mercredi d'attaquer cette nomination au Conseil d'État, critiquant «la République des copines et des coquins». «Najat Vallaud Belkacem, qui était déjà candidate l'année dernière, a quant à elle suivi une procédure de recrutement très exigeante et sélective, et elle l'a réussie», a encore défendu Pierre Moscovici dans les colonnes du Parisien, précisant que 150 candidats s'étaient présentés pour les 5 postes à pourvoir. «J'aimerais que, dans ce pays où soufflent parfois un esprit complotiste, des soupçons permanents, de la jalousie, du ressentiment, on soit capable de revenir à quelques principes républicains assez simples. Dans la fonction publique, il y a le principe du concours, l'indépendance des jurys et l'éthique de ses membres. Tout cela doit être respecté», a-t-il ajouté.

Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : la réponse de Pierre Moscovici à la polémique sur sa nomination
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Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : la réponse de Pierre Moscovici à la polémique sur sa nomination

POLITIQUE - L'ancienne ministre de François Hollande peut souffler. Tout juste nommée à la Cour des comptes, Najat Vallaud-Belkacem a fait savoir qu'elle entendait conserver ses autres fonctions, à savoir son rôle de présidente – « à titre bénévole » – de l'association France Terre d'Asile et son mandat de conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes. Dans un entretien accordé au Parisien-Aujourd'hui en France dont des extraits ont été publiés ce samedi 19 juillet, le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici valide le choix de son ancienne collègue au sein du gouvernement Ayrault. Il n'y a « aucune incompatibilité » entre les fonctions de magistrate à la Cour des comptes et d'élue régionale, a-t-il précisé au journal, estimant que « Najat Vallaud-Belkacem rentre dans le corps, conformément à la procédure prévue par l'alinéa 5 de l'article L.122-3 du code des juridictions financière », ne rendant pas « ses engagements en soi incompatibles avec sa nomination ». Selon lui, « la Cour des comptes n'a jamais interdit à quiconque de faire de la politique : elle impose un devoir de réserve ». D'autant plus que la Cour des comptes compte dans ses rangs plusieurs anciens ministres et élus locaux. Seule nuance apportée par Pierre Moscovici après la nomination de l' ancienne ministre de l'Éducation nationale en poste entre 2014 et 2017 : « Les engagements de Najat Vallaud-Belkacem ne sont pas en soi incompatibles avec sa nomination à la Cour des comptes. Mais ils ne doivent pas lui prendre trop de temps. » « Et elle devra garder la mesure dans son expression, conformément à nos règles déontologiques. Je suis sûr qu'elle donnera la priorité absolue à son nouveau métier, et qu'elle s'attachera à y faire ses preuves », a-t-il ajouté. « Ses engagements politiques sont ciblés » Concernant la polémique ayant entouré cette nomination au poste de « conseillère maître à la Cour des comptes » sur proposition du Premier ministre François Bayrou, Pierre Moscovici prend la défense de la socialiste. « Je ne peux pas m'empêcher de penser que son genre, son origine, ses engagements politiques sont ciblés. Ça me choque », dit-il. Il faut dire que depuis cette nomination, mercredi 16 juillet, plusieurs partis ont critiqué un « parachutage », en estimant que la nomination de Najat Vallaud-Belkacem − épouse du député et président du groupe PS à l'Assemblée nationale Boris Vallaud − permet à François Bayrou d'acheter la mansuétude du Parti socialiste. Afin s'éviter une éventuelle motion de censure votée par les roses. De son côté, la principale intéressée s'était empressée de démentir ces accusations, en rejetant toute nomination « politique ». « Avec les députés RN de la Commission des Finances, nous attaquerons devant le Conseil d'État dans les prochains jours cette nomination scandaleuse de Najat Vallaud-Belkacem », avait annoncé le député RN Jean-Philippe Tanguy. Dans les rangs de la France insoumise, le député Antoine Léaument disait espérer que « le PS censurera avec nous Bayrou à la première occasion ». Avant de juger la nomination de Najat Vallaud-Belkacem « inquiétante ».

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