
XV de France : «Je veux qu'on soit arbitré comme l'équipe de France», Fabien Galthié tance l'arbitrage
Le sélectionneur Fabien Galthié a fait plusieurs changements pour aligner sa «meilleure équipe» en vue du troisième et dernier test-match de la tournée en Nouvelle-Zélande, un XV de France dont «la détermination est décuplée» pour sauver l'honneur.
«Les gars ont vraiment bossé, ils ont encaissé, ils ne disent rien. Ils seront là samedi. C'est une tournée très difficile, c'est un pari qui semble impossible et ils veulent encore le relever», a assuré Fabien Galthié qui, «pour rien au monde», ne voudrait échanger sa place.
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«C'est un moment difficile pour l'équipe. On entend ce qu'il se dit», dans la presse néo-zélandaise qui considère que la France manque de respect aux All Blacks en n'ayant pas envoyé ses meilleurs joueurs, a ajouté le sélectionneur des Bleus.
Deux actions dans le viseur
«Cela fait partie de jeu, mais notre détermination est décuplée. Les gars seront là», a-t-il assuré. Le sélectionneur est également revenu sur l'arbitrage, qui a été critiqué en début de semaine par le staff du XV de France, mécontent des décisions en mêlée.
On a besoin d'être arbitré comme si on jouait sur un terrain neutre. Je veux qu'on soit arbitré comme l'équipe de France, pas comme une petite nation Fabien Galthié
«On a besoin d'être arbitré comme si on jouait sur un terrain neutre. Je veux qu'on soit arbitré comme l'équipe de France, pas comme une petite nation», a-t-il lancé, citant deux actions du match de Wellington qui auraient dû valoir selon lui un essai de pénalité et un carton jaune pour le joueur néo-zélandais fautif. «On a l'impression qu'il n'y a qu'une équipe qui est observée en défense et en attaque», a-t-il insisté, quelques minutes avant la traditionnelle réunion entre le staff et les arbitres du match à venir.
En face, le sélectionneur Néo-Zélandais a procédé à dix changements par rapport à l'équipe de Wellington. «C'est toujours les All Black version premium avec la volonté sûrement de développer l'émulation» au sein du groupe, a répliqué Galthié. «On les connaît, on les suit tous», a-t-il ajouté.
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Par une douceur printanière sans un pet de vent, il n'y a pas eu une once de folie dimanche, et le triomphe attendu du numéro 1 mondial a ressemblé à s'y méprendre à ceux de ses trois Majeurs précédents, les Masters 2022 et 2024 et le PGA Championship il y a deux mois à Quail Hollow. Ce n'est sûrement pas un hasard si ce golfeur phénoménal de 29 ans, qui en paraît presque dix de plus et s'impose déjà comme un des plus grands joueurs de fers de tous les temps, a remporté son premier British Open en empilant une 10e victoire de rang après avoir été en tête au matin du dernier tour, soit la plus longue série depuis les 37 succès d'affilée de Tiger Woods de cette manière. Quatre fois Scheffler a été leader d'un Majeur au club-house le samedi soir, quatre fois il s'est imposé le lendemain. 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Des cercles ultra élitistes qui, par effet domino, obligent le « tiers-état » à se ruer sur quelques miettes, ces journées plus « faciles », ou qui du moins n'ont pas l'attention de l'aristocratie et qui ont des allures de fête populaire, un bal musette où tout le monde est invité, pour évoquer un autre concept qui a pris une cartouche avec le temps. Eh bien, des foutoirs comme celui de dimanche, on en redemande, bientôt le premier coup partira dans le défilé du fictif. Lors de la traversée de Villefranche-de-Lauragais, km 41, notre compagnon de virée, taquineur de ballon ovale, s'éveilla : « ça sent la Fédérale 2 ici, ça doit maillocher tous les week-ends ». 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