
« Je ne sais pas ce que je vais faire » : à Romainville, le groupe pharmaceutique Novalix supprime 78 emplois
(le prénom a été changé),
salarié depuis seize ans dans l'entreprise. Ce chef de projet en chimie est lui aussi menacé par le plan social qui touche Novalix. L'entreprise emploie aujourd'hui 115 salariés. « On espère tous retrouver du travail dans notre domaine », souffle-t-il entre deux discours.
Cette décision de Novalix intervient après l'annonce en janvier 2025 par Galapagos, un groupe belge, de l'arrêt de la quasi-totalité des recherches qui étaient confiées à l'entreprise de
Romainville
(Seine-Saint-Denis).
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Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
EN DIRECT - Tour de France : après le tour de force de Pogacar dans les Pyrénées, l'heure des baroudeurs sur la 15e étape ?
13:00 Retour sur la journée de la veille La 14e étape entre Pau et Luchon-Superbagnères faisait figure d'étape reine des Pyrénées. Après deux victoires consécutives de Tadej Pogacar, tout le monde le voyait poursuivre la série au sommet de la station haut-garonnaise. C'est finalement Thymen Arensman qui s'est imposé après 36km en solitaire, le maillot jaune devant se contenter de la 2e place. À noter l'abandon du maillot blanc et 3e du classement provisoire Remco Evenepoel dès les premières pentes du Tourmalet.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Dans les Pyrénées, le train touristique le plus haut d'Europe rêve à un bel avenir
Le train d'Artouste a été construit il y a plus d'un siècle pour la création d'une centrale hydroélectrique. Il permet d'aller admirer les sommets à 2000 m y compris, désormais, quand la neige n'est pas au rendez-vous. Un exemple de diversification scruté. « Nous sommes heureux de vous accueillir dans le train le plus haut d'Europe ! ». L'annonce est diffusée en français, puis en espagnol et en anglais pour que tous les passagers mesurent la chance d'avoir pris place dans les petits wagons, prêts à s'élancer vers les sommets pyrénéens. Après une première montée en télécabine de 15 minutes depuis Artouste, située à moins d'une heure de Pau, ils pourront sans effort tutoyer, à 1997 mètres, le Pic du Midi d'Ossau ou encore le Pic Palas, emblématiques de cette partie du massif franco-espagnol. Les premières centaines de mètres, le trajet de 55 minutes au total emprunte un tunnel étroit, juste à la taille des wagons, donnant le sentiment de partir à une chasse au trésor. Ce trésor, on le découvre au fur et à mesure de l'avancée sur les kilomètres de voies étroites creusées dans la montagne. La vue plongeante sur la vallée d'Ossau est impressionnante. Publicité Marmottes et orchidées « Orchidées, papillons, vautours et même marmottes et isards avec un peu de chance, l'ours se faisant bien plus discret. Vous pouvez croiser les bergers et leurs brebis aussi », énumère Jean-Christophe Lalanne, directeur général de la station d'Artouste. Une fois arrivés, on rejoint le lac en quelques minutes de marche. Il est possible de faire des circuits plus longs voire de rester bivouaquer pour observer les étoiles. Ou juste s'installer au restaurant ou à la buvette avec sa nouvelle terrasse au bord du lac pour profiter du paysage », complète-t-il, à bord de l'une des rames jaune et rouge. C'est cette station, située entre 1400 et 2100 mètres d'altitude, qui exploite désormais pleinement cette ligne de chemin de fer après avoir acheté les wagons l'an dernier, pour un euro symbolique, auprès de la filiale régionale du producteur d'électricité Engie. « Il s'agit d'un outil industriel construit par la Compagnie des chemins de fer du Midi, entre 1920 et 1929, pour acheminer du matériel et quelque 2000 hommes à près de 2000 mètres, explique Sophie le Scaon, responsable de la communication de la SHEM (Société hydroélectrique du Midi). Ils ont creusé dix kilomètres de galeries souterraines dans les montagnes pour créer des barrages et usines hydroélectriques entre le lac d'Artouste et la commune de Laruns, à 515 mètres. L'objectif initial était d'alimenter avec l'énergie hydroélectrique générée les trains de la compagnie, mais elle irrigue aujourd'hui toute une vallée. Et le train, une fois les ouvrages achevés, a été transformé en outil touristique », poursuit-elle. Le colossal barrage d'Artouste, qui retient 24,5 millions de mètres cubes d'eau. Annelot Huijgen / Le Figaro Si les équipes de la SHEM continuent à monter à son bord pour inspecter, deux fois par mois, l'immense barrage - le plus grand des Pyrénées-Atlantiques avec sa capacité de 24,5 millions de mètres cubes, ce sont les visiteurs qui pourront profiter encore plus de cette infrastructure centenaire unique. L'objectif de ses nouveaux propriétaires, qui ont par ailleurs signé une convention d'exploitation de 30 ans avec l'Etat et la SHEM, est clair : conforter son rôle de « locomotive de la Vallée Ossau » comme le dit si joliment Jean-Christophe Lalanne. Publicité Diversification Et cela l'été comme, demain, l'hiver, alors que les sommets blanchissent ici de moins en moins souvent en raison du changement climatique. Début 2024, le train a quitté pour la première fois ses quartiers d'hiver avant début mai, qui marque normalement le début de la saison estivale jusqu'à début octobre. « Cet hiver, il n'est tombé que 183 cm de neige, alors que nous avions encore eu 14 mètres en 2013, et nous n'avons pas pu ouvrir l'ensemble des pistes (20 de 27 km au total) car nous n'utilisons pas de canons à neige », détaille le responsable. Le train est donc une pièce maîtresse de la stratégie de diversification, à la fois quatre saisons et multi-activités (restauration, tyrolienne, VTT, spa…), de la station gérée depuis 2019 par la commune de Laruns. L'an dernier, sur 180 000 visiteurs, seuls 20 000 d'entre eux ont chaussé les skis. Surtout, Artouste a atteint la rentabilité pour la première fois de son histoire commencée en 1966. « Nous tablons sur 200 000 visiteurs cette année et investissons pour étendre l'offre en créant d'autres manifestations, en plus des concerts en altitude ou des dégustations de Jurançon, notre vignoble local, que nous proposons déjà. Nous aurons également de nouvelles rames l'an prochain pour améliorer le confort et la fréquence du train et rallonger la durée de visite », présente Jean-Christophe Lalanne. Un nouvel espace à visiter au retour du sommet est également prévu pour faire découvrir les richesses naturelles et culturelles de cette vallée béarnaise, dont ce train si singulier est le parfait ambassadeur. Pour préparer votre visite Une antique motrice diesel, qui devrait bientôt être remplacée. Annelot Huijgen / Le Figaro Comptez minimum 3h30 d'excursion. Départs toutes les 30 minutes, 9h-17h en haute saison. Réservation obligatoire. Tarifs : gratuit pour les enfants de moins de 4 ans, billet découverte 28 euros adulte, 20 euros enfant (4-12 ans) ; aller ou retour seulement, 24 euros et 14 euros. Publicité Forfait escapade (retour garanti sur le dernier train de 19h15) 34 euros, 30 euros. Tarif famille solo (un adulte, deux enfants) 65 euros, et famille duo 88 euros.


L'Équipe
3 hours ago
- L'Équipe
On a passé une journée avec Patrick, « l'effaceur de pénis » du Tour de France
À bord de sa camionnette, Patrick Dancoisne sillonne chaque matin la route de l'étape pour effacer les dessins obscènes et les messages politiques avant le passage du peloton. Surnommé « l'effaceur de pénis », ce vétéran du Tour de France s'est imposé comme une figure aussi discrète que culte au sein d'un gros dispositif logistique. « Arrête-toi là à droite » : Adrien, viens de repérer quelque chose. Patrick gare sa camionnette. Ils se saisissent d'un rouleau et d'un pot de peinture et c'est parti pour une séance de dessin. Chaque matin, la scène se répète une dizaine de fois ou plus, Patrick et Adrien sillonnent la route de l'étape pour y effacer des dessins obscènes, des slogans politiques et des messages marketing qui ne doivent pas apparaître à la télévision. « Ah, voilà l'effaceur », entend-on parfois sur le bord de la route du Tour de France 2025 à leur passage. Un motif revient : les sexes masculins dessinés à même l'asphalte. « Le dessin qu'on trouve le plus sur la route, c'est le sexe », raconte Patrick. « Je les transforme en hiboux, en lapins ou en papillons. Mais cette année, je fais beaucoup de lapins. » « Grâce à une bite, je suis devenu célèbre » Patrick Dancoisne Avec les années, Patrick, est devenu une figure populaire du Tour, lui qui a souhaité continuer l'aventure, à 65 ans. Sur le bord des routes, on le reconnaît et on l'interpelle régulièrement. « Mon surnom, c'est devenu l'effaceur de bites. Excusez-moi du terme, mais c'est devenu un peu ça. Il y a beaucoup de gens qui me demandent des autographes, ça me fait rigoler. Ça fait partie du jeu ». Messages politiques Lors de la 14e étape, entre Pau et Superbagnères (Haute-Garonne), Patrick a tour à tour pris une photo avec un enfant, été reconnu par un groupe de copains sur le bord de la route, et reçu un message d'une admiratrice sur son téléphone. « Ils sont tellement contents, peut-être, de voir une fois dans leur vie l'effaceur, théorise Patrick. Moi, je suis quand même content, excusez-moi du terme, mais grâce à une bite, je suis devenu célèbre. C'est la gaité du Tour. Les gens sont joyeux. Il y a un monde incroyable. » « Il faut rappeler que le Tour est vu dans le monde entier. Il doit rester propre, et surtout rester une fête » Tout n'est pas toujours aussi léger. Quand il s'agit d'effacer des messages politiques, la tension peut vite monter avec les personnes qui ont réalisé l'inscription sur le bord de la route. « On peut se faire agresser aussi. Comme tout à l'heure, on a vu que ça tournait un peu mal. Moi, je préfère ne pas répondre. J'efface ce qu'on m'a demandé d'effacer, et je fais comme si je n'entendais pas. Il faut rappeler que le Tour est vu dans le monde entier. Il doit rester propre, et surtout rester une fête. » Chaque année, les inscriptions reflètent l'actualité politique du moment. « Cette année, on a beaucoup de messages sur Israël et la Palestine. On les efface. Par contre, on garde tous les messages d'encouragement pour les coureurs, les messages d'amour, ou même les demandes en mariage, on en voit de temps en temps, et c'est très sympa. » Au coeur d'un dispositif de 80 personnes En chemin, Patrick et Adrien réajustent aussi des panneaux publicitaires, des banderoles de sponsors ou des éléments de signalétique mal positionnés. S'ils attirent la lumière sans le vouloir, ils ne sont qu'une petite partie d'un vaste dispositif. Tous deux travaillent pour l'entreprise prestataire Doublet, au sein d'une équipe de 80 personnes en charge de la logistique et de l'affichage sur le Tour. Ce sont eux qui installent chaque jour les banderoles publicitaires, les portiques d'arrivée, les signalétiques. Des hommes de l'ombre, essentiels à la tenue de la course, qui bossent souvent dans des conditions exigeantes liées à l'itinérance permanente sur le Tour. « On se lève très tôt le matin, on dort dans des bus-couchettes, mais attention : des super bus ! », raconte Patrick, enthousiaste. « Dans chaque ville arrivée, nous avons une "zone de vie" qui est installée pour nous. Il y a les toilettes, les douches, on a nos cuisiniers... Et on mange très, très bien. Je pensais qu'en allant au Tour, j'allais perdre du poids. Mais souvent, je reviens en ayant pris quelques kilos tellement on mange bien ! »