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Bastien Bouillon : «Je suis un enfant de divorcés, un traumatisé du dimanche soir»

Bastien Bouillon : «Je suis un enfant de divorcés, un traumatisé du dimanche soir»

Le Figaro12-07-2025
PORTRAIT - Sombre et lumineux, cet acteur incarne une forme de masculinité sensible. Désormais au premier plan, il enchaîne les rôles et les porte avec toute son exigence.
Ça change, et c'est régénérant : avec Bastien Bouillon, acteur pourtant en pleine ascension, le rendez-vous n'est pas fixé dans un palace aseptisé de la rive gauche, mais dans un bistrot du quartier de la Goutte d'Or, à Paris, près de la porte de la Chapelle. Sur la terrasse, les habitués bavardent avec le patron, au soleil. À l'intérieur : des murs de brique barbouillés de graffitis de clients, une musique funk claironnante et une serveuse tout sourire. Le comédien déboule en familier, il habite à côté. Tee-shirt gris, short de sport, baskets, il salue tout le monde, s'assoit. Et laisse son regard se perdre dans le vide, à la gauche de notre table. On craint la dérobade. Au contraire. Ce profil offert à l'interlocuteur n'est pas une esquive, c'est une concentration. Démarre alors une interview à l'ancienne, intime, réfléchie, sans éléments de langage ni faux-fuyants. Les yeux marron clair, parfois dorés, reviennent se poser à mesure que la pudeur s'acclimate. À voir son agenda, Bastien Bouillon, 40 ans, aurait eu des excuses pour se présenter plus blasé, ou moins généreux.
La Nuit du 12, de Dominik Moll, mise en lumière soudaine, lui a valu en 2023 le César du meilleur espoir masculin, après quinze années d'une carrière constante, opiniâtre – des téléfilms, séries télévisées, pièces de théâtre, plus de vingt longs-métrages, une quarantaine de courts, en second ou premier rôle –, « mais toujours dans l'ombre », résume-t-il. Depuis, tout s'est emballé. Dans le sillage de son personnage d'enquêteur solitaire hanté par un féminicide sont arrivées nombre de propositions de films policiers, qu'il a refusées. Pour accepter deux mégaproductions, où il joue l'ennemi du héros (Le Comte de Monte-Cristo, d'Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte) ou son alter ego (Monsieur Aznavour, de Mehdi Idir et Grand Corps Malade) ; puis deux premiers films audacieux (Astrakan, de David Depesseville, Un homme en fuite, de Baptiste Debraux) et l'irrésistible pépite d'ouverture du dernier Festival de Cannes, Partir un jour, d'Amélie Bonnin. Sont également déjà tournés, et bientôt dans les salles, le très beau Connemara, d'Alex Lutz, projeté à Cannes Première (sortie le 10 septembre), ainsi que le rôle principal du prochain film de Valérie Donzelli, À pied d'œuvre.
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La crédibilité
Ce jeudi de juin, il arrive de la campagne poitevine, repart le lendemain aux aurores, échappé du plateau d'un autre long-métrage attendu, Histoires de la nuit, de Léa Mysius, au casting rutilant (Hafsia Herzi, Monica Bellucci, Benoît Magimel). Ce nouveau tourbillon de rôles exposés révèle une forte crédibilité dans les transformations physiques – de la calvitie frontale, petites lunettes rondes cerclées du Pierre Roche de Monsieur Aznavour, au sourire solaire, cheveux longs décolorés du beau gosse de Partir un jour –, un «caméléonisme » qui lui permet d'être encore peu reconnu dans la rue. Mais l'essentiel est ailleurs, dans le fil invisible qui relie ces différentes versions d'une masculinité douce, parfois fragile. «Sa grande capacité d'écoute», selon Dominik Moll, est ce qui fonde cette sensibilité qu'il offre à ses personnages, comme au gendarme de Seules les bêtes, leur premier film ensemble, ou à ses partenaires de plateau. «Il y a des comédiens qui jouent pour eux-mêmes, développe le cinéaste. Lui, il joue avec les autres. Il donne et il reçoit.» Pour La Nuit du 12, Bastien Bouillon n'était pas le premier choix du réalisateur : il l'a emballé dès les essais. «Les autres acteurs essayaient de 'naturaliser' le texte, en coupant les liaisons, les négations. Lui a assumé la gravité du personnage, le côté écrit, avec quelque chose de très fort dans les yeux. Il a cette droiture, qui masque une forme de faille.»
L'implication
Cette faille, ou «fêlure», est également ce qui a convaincu Nathalie Najem, la réalisatrice du film Aux jours qui viennent, en salles le 23 juillet. «J'avais de lui l'image du gendre idéal. Ma directrice de casting m'a dit, tu devrais le voir, il dégage quelque chose de plus sombre. C'était pour mon moyen-métrage, sorti en 2017.» Quand il a été question de faire le long, sur le même thème de l'addiction et de la violence masculine, la cinéaste n'a pas hésité. «Bastien a cette dualité entre un visage d'ange, féminin, et une noirceur enfouie. C'est un comédien qui peut être très juvénile, lumineux, gouailleur, et offrir aussi quelque chose d'amer. Or, je voulais à tout prix éviter les représentations clichées. Et qu'on comprenne pourquoi les deux femmes de sa vie étaient tombées amoureuses de lui.» Sur le plateau, la réalisatrice le décrit «très impliqué, à la fois dans un abandon total à son personnage et une grande attention aux postes techniques.» À la fin des tournages, remarque-t-elle, il reste «habité» et a besoin «de petits sas de décompression.» L'intéressé confirme, mais précise : «Ce n'est pas le rôle qui me hante. C'est juste que j'ai énormément de mal avec les transitions. Je suis un enfant de divorcés, un traumatisé du dimanche soir. Quitter un plateau où on se lie – en plus, nous, les comédiens, on est chouchoutés, infantilisés –, je trouve ça bouleversant, même si je ne suis pas du genre à le montrer à l'équipe – au contraire, je vais rester joyeux… J'aime travailler avec les gens, et m'oublier, c'est quand même pour ça qu'on fait ce métier. C'est perturbant d'être à nouveau confronté à soi…»
La transmission
Bastien Bouillon est né à Châteauroux, dans l'Indre. Après la séparation de ses parents, il grandit à Palaiseau (Essonne) avec sa mère, Clémentine Amouroux. Comédienne, elle joue pour Peter Brook au théâtre et Éric Rohmer au cinéma. Le père, Gilles Bouillon, est metteur en scène et fondateur du Centre dramatique de Tours. Il descend d'un célèbre aïeul, Jo Bouillon, chef d'orchestre et quatrième mari de Joséphine Baker, ce qui fait de Bastien l'arrière petit-neveu de l'icône du music-hall. Il ne l'a pas connue, mais a passé tous ses week-ends et vacances avec celui qui fut aussi l'assistant de la star, son grand-père adoré. «J'étais en quelque sorte en garde partagée entre ma mère et mes grands-parents paternels, qui prenaient la charge du père», explique-t-il. Au-dessus du berceau de Bastien, il n'y eut pas que de bonnes fées. Quand sa grand-mère maternelle apprend la grossesse de sa fille, elle lui annonce qu'il «faudra choisir» entre l'enfant ou elle. Dans les semaines suivant la naissance, elle met sa menace à exécution, se suicide. «Elle m'a tenu une fois dans ses bras, m'a fait tomber, sans faire exprès. Et après elle s'est tuée. Ma mère, un peu mystique, m'a couché dans le lit où elle s'était suicidée comme pour, je ne sais pas, mettre de la vie là où il y avait eu la mort. » Il sourit bravement, minore : «Mais bon, dans toutes les familles, il y a des histoires comme ça…»
Bastien vit comme un apprenant, pas comme un sachant Jérémie Elkaïm, comédien et ami
Le romanesque
À la fin de la classe de sixième, sa mère, constatant qu'il commence à «faire le couillon» dans un collège usine sans âme, déménage pour l'inscrire dans un établissement qui suit la pédagogie Steiner, fondée sur l'expérimentation, notamment des arts et de la nature. La poterie, la couture, le travail du bois, la forge, le stage à la ferme ou celui de bûcheronnage l'enthousiasment. «J'ai eu la chance plus tard de suivre des cours de théâtre, mais la seule fois où j'ai aimé l'école, c'était à Steiner.» Il dit qu'il a mis du temps à assumer son désir de comédien. «Je voulais être maître de mes choix, pas dans un sillon familial.» Après le bac, il est vendeur sur les marchés, enchaîne deux années «d'allers-retours» entre des jobs alimentaires en France et un minitour du monde sac au dos : Mauritanie, Sénégal, Géorgie, Azerbaïdjan, Thaïlande, Mexique… De retour, il se rend à l'évidence, intègre la classe libre du Cours Florent puis le Conservatoire, qu'il quitte au bout de huit mois. Il a 22 ans, et il est déjà père, il a besoin de travailler, de décrocher des tournages. «Au Conservatoire, il lui a été dit qu'on ne pouvait pas le garder s'il tournait en même temps, se souvient l'acteur Jérémie Elkaïm, ami fidèle rencontré à l'époque. Ça ne lui a pas fait peur. Il est téméraire. C'est le romanesque discret, Bastien.»
L'intégrité
Le duo Jérémie Elkaïm–Valérie Donzelli l'embarque ensuite dans leurs films, La guerre est déclarée (2011), Main dans la main (2012), Marguerite et Julien (2015). «On l'a pris sans faire d'essais, parce qu'on aimait sa façon d'être, dit Jérémie Elkaïm. Bastien ne séduit pas, et se méfie de la séduction. Il est naturellement hyperattentif aux autres. Et toujours du côté du labeur. Dans une soirée, il se soucie de savoir comment on va ranger, ramasse les bouteilles à la fin.» Les mondanités, en revanche, ne sont pas son élément. Bastien Bouillon confie être arrivé «le plus tard possible» au Festival de Cannes et reparti au plus tôt. «Ce n'est pas du snobisme, insiste-t-il. C'est juste qu'il y a beaucoup de tentations et que j'ai peur de m'y engouffrer. Comme pour les réseaux sociaux, où je ne suis pas, pour ne pas m'y perdre. À Cannes, on est sans arrêt entouré, sollicité, et en même temps complètement seul. C'est ce décalage que je trouve violent.» De même espère-t-il ne jamais faire partie de ceux qui gèrent leur carrière pour s'offrir une «qualité de vie.» «Évidemment, la plupart des gens n'ont pas d'autre choix que de travailler pour l'argent. Mais à partir du moment où ça va à peu près… Je ne veux pas que la loi monétaire me dicte mes tournages. Les trois prochains, ce sont des films d'auteur, dont deux premiers films.»
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L'ouverture
Quand il ne tourne pas, il décharge des camions à 6 heures du matin au supermarché coopératif La Louve, dont il est membre, fait du sport – «ça m'aide énormément» –, s'occupe de ses trois fils, âgés de 18, 12 et 4 ans. Il est séparé depuis peu de la mère des deux derniers, une socioanthropologue pour qui il ne tarit pas d'éloges : «La recherche, c'est des années d'études, pour décrocher un poste, c'est plus dur qu'un casting, ça tient du miracle.»
En 2020, il a réalisé Moha, un court métrage mélancolique et magnétique, ponctué de poèmes en arabe, «sur le dérèglement d'un être à la fin d'une histoire d'amour.» Il reconnaît une part autobiographique, lui qui « court souvent après la quiétude.» Mais ne compte pas s'arrêter de courir : son premier film est en préparation, il a déjà une version du scénario, autre vision «différente» des amours qui se délitent, écrite au son du synthé underground du barde messin, Noir Boy George. Pour le casting, a priori aussi peu grand public que la bande originale, il a déjà son idée et ne fera «aucune concession.» Au cas où il risquerait de s'ennuyer, il a acheté à La Souterraine, dans la Creuse, une «ruine» où il pleut à l'intérieur, qu'il prévoit de retaper sur une dizaine d'années. Il se sent bien là-bas, «en pleine diagonale du vide», comme il est chez lui dans l'effervescence de la Goutte d'Or. «Se renouveler» est son mantra. «Il faut continuer à regarder, à traîner, à être avec les enfants, à être dans la vie rurale, la vie urbaine, à prendre le métro… Sinon on s'enferme dans un entre-soi stérile, et on n'a plus rien à donner.» Son ami Jérémie Elkaïm dit de lui la même chose, avec d'autres mots : «Bastien vit comme un apprenant, pas comme un sachant. Ça permet d'être ouvert, conscient, dans notre métier, ce n'est pas si fréquent. On les connaît, ces rois qui perdent leur sève. Lui, ça ne le guette pas. Il est encore assez funambule.»
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