
Ingérences russes, réseaux trumpistes... Le Figaro a visité la cellule du Quai d'Orsay en pleine riposte contre la guerre informationnelle
EXCLUSIF - Sur 200 alertes recensées en 2024, une cinquantaine a nécessité une analyse détaillée ou une réaction. La Russie est la principale instigatrice de ces manipulations.
Un ventilateur, pour supporter les fortes chaleurs, sur les murs quelques cartes du monde où sont indiquées les aires linguistiques, des ordinateurs sans signes particuliers… La salle borde un long couloir du Quai d'Orsay, elle pourrait servir apparemment à n'importe quelle mission. On aperçoit, caché derrière la porte, une vieille affiche de Mai 68 ironisant sur la « police qui vous parle ». L'image est devenue aujourd'hui un symbole kitsch de contre-culture. Faut-il ici l'associer à un trait d'humour salutaire, un garde-fou, un gage de liberté de penser ?
Sur un autre mur, face aux bureaux des équipes de la cellule de « veille et de stratégie » du ministère des Affaires étrangères et de l'Europe, plusieurs écrans de télévision diffusent simultanément les grandes chaînes d'information internationales et françaises : CNN, BBC, Bloomberg, al-Jazeera, BFM… Elles résument le brouhaha occidental. Le son est coupé, il n'est rallumé qu'en cas de crise. À cet instant, le visage…

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Basilique Saint-Clément à Rome : l'église à remonter le temps
GRAND RÉCIT - Nulle part ailleurs, il n'existe d'aussi éblouissants palimpsestes. Rénové au XVIIIe, cet édifice médiéval conserve des traces du Ier siècle. Un manifeste spirituel et discrètement politique. Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Rome antique, la Légende des siècles ». Retrouvez l'histoire de cette Ville qui se crut éternelle, et nous laissa la beauté en héritage, en un numéro de 164 pages. « Rome antique, la Légende des siècles ». Le Figaro Hors-Série Traverser vingt siècles et plus en arpentant une rue, de la colonne antique aux immeubles contemporains, en passant par les hôpitaux médiévaux et les églises baroques est un des charmes inégalés de Rome. Accomplir ce voyage à la verticale, en un millefeuille temporel et archéologique, est plus rare. Le cas le plus spectaculaire de cet empilement du temps et de l'Histoire se cache sur les flancs du Colisée, à mi-chemin entre l'amphithéâtre et la basilique Saint-Jean-de-Latran. Qui pourrait imaginer que le fronton baroque de l'église Saint-Clément, semblable à des dizaines d'autres, couronne dix-sept siècles d'histoire et de cultes religieux dont les preuves iconographiques s'accumulent sur trois niveaux de construction aujourd'hui visibles, et un quatrième encore enfoui ?


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Utiliser de l'eau savonneuse pour arroser son potager : bonne ou mauvaise idée ?
L'arrosage est un sujet central au jardin. Sans eau, pas de végétaux. Avec le réchauffement climatique et les épisodes de sécheresse qui se multiplient et s'allongent, le jardinage évolue et la gestion de l'eau devient plus raisonnée. On cherche des solutions pour arroser les plantes et les cultures du potager qui en ont absolument besoin. L'eau savonneuse peut-elle être considérée comme une alternative sérieuse ? Non, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). L'eau savonneuse fait partie des « eaux grises » ou « eaux ménagères » issues des activités de la maison les moins toxiques : douche , baignoire, lavabo, lave-linge. Les « eaux noires » concernent quant à elles l'eau mélangée aux matières fécales, à l'urine ou encore au sang. Le recours à l'eau savonneuse pour l'arrosage pourrait éventuellement être un moyen de limiter les prélèvements dans les ressources naturelles en eau. Mais dans son avis relatif aux « projets de décret et d'arrêté relatifs à l'utilisation d'eaux non potables pour certains usages domestiques », l'Anses stipule que l'arrosage des jardins potagers n'est actuellement pas autorisé. « Les eaux grises contiennent des matières particulaires et organiques, et sont contaminées par des micro-organismes dont des pathogènes et des contaminants physico-chimiques issus notamment du lavage des mains, des produits d'hygiène corporelle et cosmétiques, des produits d'entretien de la maison, du lavage des surfaces et du lavage du linge ». L'Anses valide en revanche l'arrosage avec les eaux de toitures (EDT), sauf pour les personnes sensibles et vulnérables. Les légumes et les fruits devront être bien rincés avant d'être consommés. Parmi les autres solutions pour arroser tout en limitant les prélèvements dans les ressources naturelles en eau : les oyas , poteries d'irrigation en terre cuite. Ils permettraient d'économiser 50 à 75 % d'eau par rapport à un arrosage classique. L'arrosage en goutte-à-goutte est également un système d'irrigation très intéressant, pratique, économique et écologique.


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