
Une femme atteinte d'Alzheimer trouvée morte dans un boisé à la mi-juin
Une femme de 69 ans atteinte de la maladie d'Alzheimer a été trouvée morte, mi-juin, dans un boisé de Terrebonne. Son identité a été confirmée mercredi matin par les autorités.
Mercredi matin, le Service de police de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion était en mesure de confirmer « que le corps retrouvé le 17 juin dernier est celui de Mme Sylvie Denis, disparue le 5 juin ».
Sylvie Denis, souffrant d'Alzheimer, était logée au Pavillon des Mille-Îles, une résidence pour personnes âgées située sur la rue Saint-Louis à Terrebonne.
Elle avait été vue la dernière fois le 5 juin vers 21 h 30 quittant, en marchant, sa résidence.
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La Presse
4 hours ago
- La Presse
Quatre suggestions d'œuvre sur l'avenir
Les beaux jours se prêtent à merveille à la détente, mais pas besoin de mettre son cerveau en vacances pour autant. Voici quatre suggestions de nos chroniqueurs pour se divertir et réfléchir sous le soleil, un thème à la fois. Cette semaine, l'avenir. L'Ebola, les bombes et les migrants « Depuis toujours, les hommes et les femmes se déplacent pour survivre. Ce qui est nouveau et déplorable, c'est qu'au fil des ans, les personnes déracinées sont passées du statut de héros à celui de fardeaux, de rescapés à menaces », écrit la Dre Joanne Liu dans ce puissant plaidoyer pour la solidarité. Comment passer d'un état d'esprit « sécuritaire » à un état d'esprit solidaire ? demande l'ex-présidente de Médecins sans frontières. Peut-être en cessant d'opposer sécurité et solidarité, propose-t-elle. Et en reconnaissant que, face à la crise climatique et aux autres menaces guettant l'humanité, on ne peut que se serrer les coudes. Rima Elkouri, La Presse L'Ebola, les bombes et les migrants, Joanne Liu, Libre Expression, 2024, 192 pages L'heure des prédateurs IMAGE TIRÉE DU SITE DES LIBRAIRES L'heure des prédateurs, de Giuliano Da Empoli La chemin inquiétant que prend le monde a incité Giuliano da Empoli, l'auteur du roman Le mage du Kremlin, à poursuivre sa réflexion développée dans l'essai Les ingénieurs du chaos, qui n'a jamais été autant d'actualité. Ayant fréquenté les lieux de pouvoir comme conseiller politique, Da Empoli tente de saisir l'esprit de cette époque folle où les autocrates et les seigneurs de la tech façonnent un avenir pour lequel nous ne sommes absolument pas préparés, mais qui est déjà dans nos vies. Loin d'être une lecture seulement politique, L'heure des prédateurs brille par son érudition, en s'appuyant à la fois sur l'histoire et la littérature, qui nous rappellent que l'humanité est déjà passée par ces périodes de chaos dont les prédateurs savent toujours profiter. Chantal Guy, La Presse L'heure des prédateurs, Giuliano Da Empoli, Gallimard, 2025, 151 pages Mountainhead Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:20 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Caricatural. C'est ce que j'ai d'abord pensé de ce film du réalisateur de l'excellente série Succession, Jesse Armstrong. Mountainhead suit quatre bonzes de la techno isolés dans un luxueux chalet en montagne et qui regardent le monde sombrer dans le chaos à cause des outils d'intelligence artificielle qu'ils ont inventés. Subtil ? Aucunement. Mais en y réfléchissant, les personnages sont-ils vraiment plus grotesques que les Elon Musk, Mark Zuckerberg et autres Peter Thiel sur qui ils sont calqués ? Le film atteint son but au moment précis où se on dit : c'est trop, ça n'a pas d'allure. Et où on réalise que l'avenir vers lequel on fonce n'a peut-être pas beaucoup plus d'allure. Philippe Mercure, La Presse Pour une autohistoire autochtone de l'Amérique IMAGE TIRÉE DU SITE DES LIBRAIRES Pour une autohistoire autochtone de l'Amérique, de Georges E. Sioui Pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient. Difficile de ne pas penser à cette phrase en lisant ce livre-phare écrit par l'historien wendat Georges E. Sioui, réédité à plusieurs reprises, changeant de nom en cours de route. On n'y explore pas seulement l'histoire autochtone – trop longtemps gardée à l'écart – qui a façonné le pays, mais aussi une autre vision du monde. Non plus linéaire, mais circulaire, basée sur les interdépendances. Dans cette ère de dirigeants prédateurs, on y apprend aussi que les leaders chez les Autochtones ont longtemps été choisis pour leur propension à donner aux autres plutôt que pour leur capacité à accumuler le pouvoir. Un passé inspirant pour éclairer le chemin de l'avenir. Laura-Julie Perreault, La Presse Pour une autohistoire autochtone de l'Amérique, nouvelle édition augmentée. De Georges E. Sioui, Presses de l'Université Laval, 2023, 176 pages


La Presse
5 hours ago
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J'ai testé pour vous… la visite à l'urgence !
Glissades d'eau, équitation, parc d'attractions, pique-nique… visite à l'urgence ? Certaines activités estivales sont moins agréables que d'autres. Stéphane Dompierre raconte sa plus récente aventure à l'hôpital… lieu où il ne recommande pas de passer ses vacances. Stéphane Dompierre Collaboration spéciale Vous cherchez une activité inhabituelle à faire cet été en famille, entre amis ou même seul ? J'en ai testé une qui, paradoxalement, est très achalandée malgré le fait qu'elle ne nous vienne pas d'emblée à l'esprit : la visite à l'urgence. J'en avais souvent entendu parler sans jamais oser l'essayer. Aussi bien vous le révéler tout de suite : bien que cette activité soit tout à fait gratuite, je ne la recommande pas. C'est un mal de ventre qui m'a poussé à tenter l'expérience. Un mal de ventre atroce, avec sueurs froides, anxiété et aucune position pour atténuer la douleur. Ma blonde le sait : si je réponds « oui » quand elle me demande si je veux aller à l'urgence, c'est que je suis convaincu que je vis mes dernières minutes. (Elle me connaît très bien ; elle sait aussi, par exemple, que si je réponds « oui » quand elle me demande si je veux aller aux glissades d'eau, elle doit me conduire sans tarder à un centre d'aide psychiatrique.) Première étape de la visite : le triage. On m'y a posé une question dont j'ai mal jugé l'importante : à combien se situe ma douleur, sur une échelle de 1 à 10 ? Je le sais-tu, moi ? Je n'ai pas de point de comparaison. J'ai eu très mal à cause d'une pierre aux reins quand j'étais ado. Ça fait 40 ans. Sans repères, j'ai commis l'erreur qui m'a sans doute ajouté quelques heures à patienter : j'ai répondu 8. Alors on m'a donné trois Tylenol, un billet avec mon numéro et on m'a pointé la salle d'attente. Deuxième étape. Pendant quatre heures, j'ai marché d'un côté et de l'autre, en gémissant. Après quatre heures, la douleur s'est atténuée, pour devenir légère et supportable. Je dirais 2 sur 10, maintenant que j'ai de l'expérience. À partir de là, mon impatience m'a quitté, ma peur de mourir aussi. J'ai pu m'asseoir. Attendre me dérangeait moins. Fort heureusement, puisque l'attente n'était pas terminée. N'ayant plus accès à mon passe-temps principal (souffrir atrocement), j'ai eu le loisir de regarder les gens qui m'entouraient. Il y avait un homme blanc surconfiant qui se tenait debout dans l'entrée, prêt à repartir, regardant le bout de papier avec son numéro chaque fois qu'on en criait un à l'interphone. « C'est bon, je dois être le prochain. Je suis vite passé au triage, je devrais sortir d'ici dans quelques minutes avec des antibiotiques », avait-il l'air de se dire. Divulgâcheur : il n'était pas du tout le prochain, ni celui d'après ni les 58 autres ensuite. Il y avait aussi une famille de quatre qui semblait adorer l'expérience. Probablement le père, la mère, la fille et le chum de la fille. Ils ont déplacé des rangées de chaises pour pouvoir mieux se parler, se montraient des photos et des vidéos sur leurs téléphones en se marrant, mangeaient tout ce que les machines distributrices avaient à leur offrir. Je n'arrivais même pas à comprendre quelle personne du groupe était malade. Troisième étape : observer le tableau d'affichage, que je n'ai découvert qu'au bout de six heures, qui révélait la liste des 10 prochains numéros à passer et leur code de priorité. Les P1, réanimation et danger immédiat pour la vie, ne s'y affichaient pas et entraient directement dans une salle d'examen. Les P2, très urgent et menace potentielle pour la vie, attendaient avec moi et mon minable P3, urgent, mais pas instable. On y révélait aussi le temps d'attente moyen. Évalué à un solide 12 heures et demie. Mais à ma grande surprise, j'ai rencontré une médecin après seulement huit heures. Les étapes se sont alors succédé sans relâche, à un rythme presque étourdissant : questionnaire, prise de sang, échographie, électrocardiogramme, petit lunch à minuit pour voir si mon mal de ventre allait recommencer. (Ce sandwich aux œufs m'a semblé divin, surtout parce que j'avais sauté le dîner et le souper.) Je me sentais dans un jeu d'évasion où je découvrais enfin des clés pour avancer et peut-être même sortir avant le lever du jour. Mais non. On a décidé de me garder, afin de faire quelques tests plus poussés, sans rien trouver. (C'était sans doute une pierre à la vésicule biliaire qui serait passée avant que débutent les investigations, si jamais ça vous intéresse.) Quand je suis sorti de là, après trois jours de tests, d'ennui et de lavage à la débarbouillette, j'ai eu une pensée pour cette famille de quatre qui était sans doute encore dans la salle d'attente. Alors que mon enthousiasme me revenait, j'imagine que le leur devait commencer à s'étioler. Sans blague, si vous avez le choix, privilégiez l'équitation ou le rafting plutôt qu'une visite à l'urgence. Si on m'avait donné le choix, je crois même que j'aurais préféré les glissades d'eau. Qui est Stéphane Dompierre ? Stéphane Dompierre est écrivain, éditeur et chroniqueur. Il a signé plus d'une demi-douzaine de romans, dont Novice, en 2022, ainsi que les recueils de chroniques Fâché noir et Marcher sur un Lego et autres raisons d'aimer la vie. Il est directeur de la collection La Shop chez Québec Amérique. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


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8 hours ago
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Sommes-nous trop compétitifs ?
Si on est toujours dans la compétition, même dans nos loisirs, on peut avoir un problème de confiance et d'estime de soi, souligne le psychiatre Frédéric Fanget. La culture de la compétition et de la performance dans notre société ne date pas d'hier, mais elle peut parfois être à double tranchant Dans notre société axée sur la performance, peut-on encore courir ou jardiner pour le simple plaisir, sans rivaliser avec les autres ni montrer nos exploits ? Sommes-nous toujours dans un modèle de compétition en tout temps ? « On a hérité ça des Grecs ! Ça fait penser à la culture de la compétition en Grèce antique, la culture de l'Agon qui est une culture de la compétition sportive, intellectuelle, artistique. L'esprit de compétition se trouve à l'origine de la grandeur de la culture grecque, car la compétition pousse à l'excellence, au progrès et à l'innovation », croit Isabelle Chouinard, professeure de philosophie à l'UQAM. Selon elle, il y a clairement des origines culturelles lointaines à toujours vouloir se mesurer à autrui et rivaliser avec les autres. « Il y a de nombreux concours dans notre société, des concours sportifs, littéraires, gastronomiques, philosophiques, animaliers, les Oscars, les Félix, les Gémeaux, etc. Remporter un trophée ou une médaille, ça envoie le message qu'il faut être le meilleur, quel que soit le domaine, et on reproduit cela dans notre vie personnelle. » PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Isabelle Chouinard, professeure de philosophie à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) Attention, si on est toujours dans la compétition, même dans nos loisirs, on peut avoir un problème de confiance et d'estime de soi, souligne le psychiatre Frédéric Fanget. Il est toutefois normal, selon lui, de se prouver des choses à soi-même et on va tous à un moment donné dans notre vie prouver qu'on vaut quelque chose. Ce n'est alors pas pathologique. Si vous vous mettez à courir à 40 ou à 50 ans pour prouver que votre corps est encore capable, vous êtes dans une performance par rapport à vous-même. À condition que l'effort que vous faites reste un plaisir. Frédéric Fanget, psychiatre Ce qui compte, à ses yeux, c'est de connaître ses forces et ses faiblesses, et de ne pas viser l'inatteignable. « La performance, si c'est dans nos capacités, c'est bien pour notre santé mentale. Mais au-delà de nos compétences, on va être dans la souffrance. » L'aspect social Jocelyne Planche, 52 ans, participe à une ou deux courses organisées par année. Elle estime ne pas être une personne compétitive dans la vie, mais pour le sport, le sentiment de dépassement de soi entre en jeu. « Lors d'une compétition, tu as des sensations que tu n'as jamais eues auparavant, la vitesse, ton corps en mouvement, tes muscles en action. C'est incroyable, tu défies les limites de ton corps, tu le pousses au maximum, et la sensation est extrême, estime-t-elle. Ce n'est pas comme un petit jogging du samedi. » PHOTO FOURNIE PAR JOCELYNE PLANCHE Jocelyne Planche lors du demi-marathon d'Ottawa « Il y a un sentiment de communauté et de connexion très fort lors de ces évènements, ajoute-t-elle. Les gens avec qui tu cours deviennent des amis. Des groupes se créent, on se fixe des objectifs et on se retrouve en compétition ! » Il ne faut pas oublier l'attrait des réseaux sociaux. « On veut montrer nos exploits, ce qui crée une culture de performance qu'on retrouve dans d'autres sphères de nos vies. Par exemple, des parents sont dans la compétition et souhaitent que leur enfant soit toujours le meilleur », explique Fannie Valois-Nadeau, professeure en études culturelles et médiatiques à l'Université TELUQ. Cette mise en scène de la performance est omniprésente. « On aime recevoir des likes et être encouragé. Il y a aussi le phénomène des défis sportifs, des communautés se créent via les réseaux sociaux. » On court pour la bonne cause, on va participer à des collectes de fonds et à un défi physique. C'est une tendance qu'on observe de manière croissante, depuis 15 ans. Fannie Valois-Nadeau, professeure en études culturelles et médiatiques à l'Université TELUQ La professeure évoque aussi la culture matérielle qui s'est développée à travers la mise en marché d'équipements de sport à la fine pointe. Car on ne va pas courir en vieux jogging, on s'équipe (leggings, shorts, chaussures), ce qui accroît le côté compétitif. « Avec l'apparition des applications et des montres intelligentes, on va encore plus loin. Les données sont quantifiées sur notre course, et ces outils ont un effet aussi sur notre esprit de compétition. C'est très contemporain et cela concerne les gens les plus favorisés de la société. Il y a un statut de classe sociale qui vient avec la volonté de performer », précise Fannie Valois-Nadeau. Conditions favorables On peut toutefois se soustraire au modèle dominant de la performance, selon le psychiatre Frédéric Fanget. « Vous n'êtes pas obligé de vous soumettre aux diktats sociaux. On ne vous impose pas le modèle de performance, mais on y répond. Il faudrait éviter de pratiquer un loisir pour épater les autres. On ne se met pas à jardiner avec l'objectif d'avoir le plus beau jardin du monde et le souhait qu'il soit admiré par tous, on jardine pour notre plaisir », estime l'auteur de La confiance en soi – Comment croire en vous. PHOTO PHILIPPE QUAISSE, FOURNIE PAR LES ÉDITIONS LES ARÈNES Frédéric Fanget, médecin psychiatre et psychothérapeute français Tout le monde ne prend évidemment pas le chemin de la compétition, mais les conditions y sont favorables. « Il y en a pour qui courir avec de la musique est suffisant. Mais les outils sont là pour nous pousser vers la compétition », observe Fannie Valois-Nadeau. Même chez les enfants. « Le simple fait de jouer pour le plaisir devient de plus en plus difficile dans les sports d'équipe. Les fédérations sportives commencent à en prendre conscience et perdent beaucoup de jeunes qui auraient aimé continuer de pratiquer un sport sans être dans la compétition. » Nous sommes poussés à la compétition par défaut, car c'est profondément ancré dans notre culture, rappelle Isabelle Chouinard. Même dans les débats démocratiques, les arguments sont mis en compétition. « On vise l'excellence, et c'est par le jugement des autres qu'on va atteindre la victoire, la gloire et les honneurs et socialement. C'est ce qu'on valorise. »