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Manifestations en Californie : 2000 gardes nationaux retirés de Los Angeles un mois après leur déploiement

Manifestations en Californie : 2000 gardes nationaux retirés de Los Angeles un mois après leur déploiement

Le Parisien3 days ago
Un mois après
les premières manifestations et émeutes anti-expulsions
, la situation s'est apaisée à Los Angeles avec
un lever du couvre-feu nocturne le 17 juin
puis le retrait d'une partie des forces déployées par le ministère de la Défense ce mardi.
Le Pentagone avait déployé
4000 soldats de la Garde nationale ainsi que 700 Marines pour une durée de 60 jours sur ordre du président Trump. Ce dernier voulait faire face aux heurts provoqués par
certaines protestations
contre les arrestations d'immigrés menées par la police fédérale de l'immigration (ICE).
Un mois après leur arrivée sur place, 2000 militaires de la force de réserve de la Garde nationale seront donc « relevés de leurs missions de protection fédérales ». Sean Parnell, porte-parole du
Pentagone
, justifie cette décision dans un communiqué indiquant que « grâce au renfort de nos troupes, l
e chaos diminue à Los Angeles
».
Les militaires avaient surtout été utilisés pour mener des opérations de protection des bâtiments fédéraux et des agents de la police de l'immigration lors de leurs descentes.
Cette décision du ministère de la Défense réjouit
la maire démocrate de Los Angeles, Karen Bass
, qui avait dénoncé en amont une « occupation armée » de la ville par la Garde nationale : « C'est une victoire, une victoire qui résulte de la force et de l'unité de notre ville. »
« Nous avons organisé des manifestations pacifiques, nous nous sommes retrouvés à des rassemblements, nous avons attaqué
l'administration Trump
en justice, et tout ceci a conduit à la retraite d'aujourd'hui », a-t-elle ajouté.
Pour d'autres élus démocrates comme le gouverneur de l'État de Californie Gavin Newsom, cette mesure reste insuffisante. Il appelle ainsi
le président Trump
à « mettre fin à cette mascarade et à renvoyer » le reste des soldats maintenus sur place.
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« FAKE NEWS ». Dans son style habituel, tout en lettres capitales, Donald Trump s'en est vivement pris ce vendredi, sur son réseau Truth Social, au Wall Street Journal, accusé d'avoir publié un « article mensonger, malveillant, diffamatoire ». L'article en question, qui lui attribue une lettre salace adressée à Jeffrey Epstein en 2003, l'a semble-t-il particulièrement mis en rogne, au point que le président américain a annoncé poursuivre en diffamation le média et son patron Rupert Murdoch. Montant réclamé : « pas moins que » 10 milliards de dollars. Dans cette plainte, il est mentionné que les auteurs « ont inventé cette histoire pour ternir la réputation et l'intégrité du président Trump, et le présenter de manière trompeuse sous un jour mensonger ».

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Il pourrait s'agir de représailles aux coups de filets anti-stups menés par les autorités ces dernières semaines. À Compiègne ( Oise ), la nuit de vendredi à ce samedi a été marquée par des violences urbaines dans le quartier du Clos-des-Roses , où une trentaine d'individus cagoulés s'en sont violemment pris au commissariat de police, visé par des tirs de mortiers, avant de piller un bureau de tabac. Exaspéré, le gérant évalue son préjudice à près de 40 000 euros. « À 1h30 et 2 heures du matin, à deux reprises, une trentaine d'individus ont pris pour cible le commissariat de police de Compiègne, et tiré 40 mortiers vers la façade », indiquait vendredi matin un communiqué du préfet de l'Oise, Jean-Marie Caillaud, qui précise que l'attaque n'a fait « aucun blessé » parmi les forces de l'ordre. Appuyés par la gendarmerie nationale et la police municipale, les effectifs de la police nationale ont riposté à coups de lanceurs de balle de défense et de grenades lacrymogènes pour « sécuriser le commissariat et réinvestir le quartier ». Vers 2h15 du matin, le bureau de tabac du Clos-des-Roses, situé à 500 m de là, rue Phileas Lebesgue, a été victime d'une effraction. Les images de vidéosurveillance, que Le Parisien a pu consulter, permettent d'apercevoir une vingtaine d'individus encapuchonnés et masqués fracturer le rideau de fer, puis la porte d'entrée, avant de s'engouffrer dans le magasin pour le piller. Selon le gérant de cette entreprise familiale, Kajan Thavarajah, les émeutiers ont volé près de 4 000 euros en espèce et quasiment l'intégralité de son stock de tabac et de cigarettes électroniques. Ces pertes, ajoutées aux dégâts matériels, feraient grimper son préjudice à près de 40 000 euros. C'est un homme fatigué et exaspéré que nous retrouvons ce samedi matin. « Je suis venu sur place vers 3 heures du matin, après avoir été alerté grâce à l'alarme. Je n'ai pas dormi de la nuit », soupire-t-il. Son tabac, incendié après les émeutes qui avaient suivi la mort du jeune Naël , en juin 2023 à Nanterre (Hauts-de-Seine), avait rouvert il y a tout juste un an . Il s'agace : « Je ne comprends pas pourquoi ils s'en prennent à nous. La journée, on n'a jamais de problèmes avec personne. » Dégoûté par ces nouvelles dégradations, il songe désormais à vendre son commerce et partir travailler ailleurs. Le préfet, Jean-Marie Caillaud, s'est rendu dans la matinée au commissariat de Compiègne avec le premier adjoint au maire, Éric de Valroger, pour apporter son soutien aux forces de l'ordre, saluer leur « sang-froid » et leur « professionnalisme ». Face aux policiers, il a estimé que les violences urbaines pourraient être liées à la politique antidrogue menée par l'État et la Ville. Des coups de filets anti-stups, survenus ces deux dernières semaines dans le quartier du Clos-des-Roses, pourraient avoir attisé la colère des émeutiers. Une enquête a été ouverte, selon la procureure de la République de Compiègne, Caroline Gaziot. Dans un communiqué, le maire de Compiègne, Philippe Marini (LR), assure que « la Ville ne pliera pas devant ceux qui bafouent la loi et troublent la tranquillité publique » et continuera à lutter activement contre les trafics de drogue. « Comme l'a indiqué le préfet, cette mobilisation se poursuivra, bien entendu, dans les jours à venir, avec le même niveau d'intensité. La Ville de Compiègne sera aux côtés des forces de police à chaque instant », assure l'édile.

«Ça a été infernal» : une nouvelle nuit de violences dans un quartier sensible de Limoges, dix policiers blessés
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«Ça a été infernal» : une nouvelle nuit de violences dans un quartier sensible de Limoges, dix policiers blessés

La métropole de Nouvelle-Aquitaine est secouée depuis le 14 juillet par une série de violences entre émeutiers et forces de l'ordre. La CRS 8 est déployée pour le week-end. Une nouvelle nuit de violences à Limoges. Déployés pour un véhicule volé en feu, des policiers se sont retrouvés dans un guet-apens dans le quartier sensible de Val de l'Aurence dans la nuit de vendredi 18 à samedi 19 juillet, a appris Le Figaro d'une source policière. Sur place, un groupe de 50 à 100 individus cagoulés et armés de barres de fer attendait les forces de l'ordre qui ont essuyé, trois heures durant, des tirs de mortiers, de pierres et de cocktails Molotov. Dix policiers ont été légèrement blessés à l'issue de cette opération. Certains agents souffrent d'acouphènes à la suite des tirs de mortiers sur les casques de protection, précise cette même source. Pour l'heure, aucune interpellation n'a été réalisée. Publicité Appel de renforts Vers une heure du matin, les émeutiers ont érigé des barricades sur la RN 141, l'un des axes routiers les plus empruntés de la métropole, et ont dégradé de nombreux véhicules de Limougeauds. Certains auraient filtré, volé et dégradé des véhicules qui entraient et sortaient de Limoges par cette route, indique une source policière qui précise que des projectiles auraient été lancés sur les forces de l'ordre depuis des fenêtres d'immeubles. Face à la violence, les policiers ont appelé en renfort la brigade d'intervention du peloton de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie ainsi que la police municipale. Les forces de l'ordre ont fait usage de 241 projectiles pour se défendre, notamment des LBD (lanceurs de balles de défense), des grenades lacrymogènes et/ou assourdissantes et des grenades de désencerclement. «Ça a été infernal», glisse une source policière au Figaro. Un agent aurait par ailleurs été bloqué dans sa voiture avec ses enfants de 7 et 11 ans, pris à partie par des individus armés d'une batte de baseball, selon une source policière. «Guérilla urbaine organisée» Si le calme est finalement revenu vers 4 heures du matin, cette même source indique que la situation reste très compliquée à Limoges. La CRS 82 est déployée pour le week-end dans cette ville d'ordinaire calme, annonce au Figaro une source au ministère de l'Intérieur. Il s'agit d'une compagnie «nouvelle génération» qui repose sur le même modèle que la CRS 8 spécialisée dans les violences urbaines. Sur son profil Facebook, le maire Émile Roger Lombertie (DVG) a qualifié les faits qui se sont déroulés de «guérilla urbaine organisée». «Tir de mortiers sur les voitures et les policiers. C'est inacceptable et intolérable en République», s'est-il insurgé, pointant du doigt «150 jeunes organisés en hors-la-loi avant de devenir des voyous». Publicité «Comment avons-nous pu générer de telles dérives et laisser aux mains des voyous et des idéologues de tous bords une jeunesse que nous voyons se perdre. Les bornes sont franchies et il n'y a plus de limites», a-t-il poursuivi, indiquant avoir échangé avec Bruno Retailleau ce samedi matin et en remerciant les forces de l'ordre de s'être «interposés pour protéger la population. (…) Vous êtes notre dernier rempart». Série de violences La colère de l'édile culmine après une série de violences entre émeutiers et forces de l'ordre dans sa commune depuis le 14 juillet. Deux opérations de sécurisation ont été menées les 15 et 16 juillet à la demande du procureur de la République, rappelle France 3 Nouvelle-Aquitaine. Plusieurs halls d'immeubles ont été inspectés et des contrôles ont été effectués dans le quartier de Val de l'Aurence. Le 15 juillet, des mortiers, cocktails molotov et un bidon d'essence rempli de carburant ont par exemple été saisis par la police qui était alors la cible de tirs de mortiers et de jets de pierres par une cinquantaine d'individus, précise une source policière.

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