
Tennis : Loïs Boisson remporte son premier match depuis Roland-Garros
Loïs Boisson n'a pas tremblé pour dominer en deux manches (6-3, 6-4) sa compatriote Chloé Paquet au premier tour du WTA 125 de Bastad (Suède) La 66e mondiale et tête de série 2, effectue un retour gagnant sur sa surface favorite la terre battue.
À découvrir Classement WTA
La désormais numéro 1 française, pas invitée par les organisateurs de Wimbledon, avait tenté sa chance en qualifications et avait été éliminée dès le premier tour par la Canadienne Carson Branstine, 197e mondiale (6-2, 6-7 [7-1], 6-4) en près de deux heures (1h53) pour le premier match sur gazon de sa carrière. En Suède, elle va tenter de se relancer, avant de disputer le tournoi de Hambourg, toujours sur terre battue, la semaine prochaine. La Dijonnaise de 22 ans sera opposée au deuxième tour à la Lettone Darja Semenistaja, 128e mondiale.
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« On va en ressortir plus grands » : les Bleus tirent des enseignements positifs de leur tournée d'été en Nouvelle-Zélande
Frustrés du zéro sur trois en tests mais fiers d'avoir contredit ceux qui les croyaient prédestinés à recevoir une fessée en triple exemplaire, les Français pensent avoir appris sur eux-mêmes pendant cette tournée en Nouvelle-Zélande. Pendant que certains confrères néo-zélandais, un tantinet taquins, nous demandaient si l'équipe B des All Blacks méritait vraiment sa victoire de ce samedi contre l'équipe de France C, Fabien Galthié devait esquiver une question du même tonneau (« Est-ce que cette série de tests ne vous laisse pas encore plus de regrets de ne pas être venu avec la grosse équipe ?). Réponse du sélectionneur : « Je comprends la question mais c'est gênant de parler de ça eu égard aux gars qui se sont battus pendant cinq semaines, qui ont cru en eux, qui ont jusqu'au bout cru à cette possibilité de gagner ici. Ce n'est pas le sujet du soir. Ces gars ont été exceptionnels, valeureux, solidaires. » Ces qualificatifs heurteront peut-être certaines oreilles moins charitables que d'autres. On peut aussi l'entendre. N'empêche qu'à l'issue de ce troisième test à Hamilton (défaite 29-19), dans le camp des vaincus, c'est le mot « fierté » qui revenait le plus abondamment. « Je pense qu'on n'est pas passé loin d'arracher un exploit, à Dunedin (défaite 31-27) ou même ici, avançait le talonneur Pierre Bourgarit. Il y a cet essai litigieux qui nous empêche de basculer à + 9 à la mi-temps. Le problème, c'est qu'en seconde période, on n'a qu'une ou deux petites étincelles. Le reste du temps, on subit, on défend. Mais on peut être fier d'avoir rivalisé avec cette équipe. » « Je pense que nous tous, les joueurs qui ont participé à cette tournée, on va en ressortir plus grands » Nicolas Depoortere, centre des Bleus Nicolas Depoortere abondait dans son sens : « Je ne pense pas que la marche était trop haute. Au contraire, je pense qu'on avait vraiment les moyens de gagner ce match. Ce qui nous coûte très cher, c'est qu'on se fait surprendre sur l'intensité dès le début de la seconde mi-temps. Ils ont mis énormément de punch. Maintenant, je pense que nous tous, les joueurs qui ont participé à cette tournée, on va en ressortir plus grands. Et encore plus nous, les jeunes. » Considéré comme un des anciens, Bourgarit ne regrettait pas d'avoir dit oui à la tournée la plus casse-gueule de l'ère Galthié. « J'ai appris qu'avec l'équipe de France, il vaut mieux y être que ne pas y être. Ça sert toujours d'y être. » En repassant dans le tunnel du stade, direction l'autocar, Galthié glissait qu'avec 297 plaquages, ce quinze de France venait d'établir un record depuis qu'il en est à sa tête. Un record de souffrance en quelque sorte. « On savait qu'on n'allait pas tourner sur des matchs à 100 ou 150 plaquages, poursuivait Bourgarit. Notre plan de jeu fait qu'on doit beaucoup plaquer parce qu'on veut jouer haut en pressant fort après nos nombreux jeux au pied. Cette stratégie est exigeante physiquement et demande d'être dominant sur les phases de collision. Ce qu'on a réussi en première mi-temps. » Venu ici-bas sans la majorité de ses cadres, avec pas mal de bric, un peu de broc et un gros noyau de néo-capés, ce groupe a le sentiment de ne pas avoir failli dans sa mission. « J'ai appris de cette tournée que n'importe quelle équipe de France pouvait relever ce défi, disait le capitaine Gaël Fickou, auteur de vingt plaquages ce samedi. On a été beaucoup critiqués ou rabaissés dans la presse néo-zélandaise mais on a montré un beau visage. On recroisera un jour les All Blacks et ce sera une autre histoire. Ce soir, c'est très frustrant. On y a mis tellement de coeur et d'envie. Mais ça venait fort en face, ça tapait fort et nous, on n'a pas su saisir toutes nos occasions. Il nous a manqué ça pour accomplir un truc incroyable. » Au rayon frustration, l'hypothèse d'un en-avant sur l'action de l'essai néo-zélandais juste avant la mi-temps se posait en haut, tout en haut. « Ils (les arbitres) ont largement le temps de checker, souriait Galthié, un peu jaune. C'est un moment de grande frustration pour des joueurs qui défendent leur ligne. » En dézoomant, le sélectionneur parlait d'une tournée « riche en enseignements pour nous le staff. Des joueurs ont touché ce niveau qu'ils ne connaissaient pas. » Une des idées motrices de ce si long périple devait consister à faire émerger des premiums, des joueurs pouvant s'immiscer dans la hiérarchie de tel ou tel poste, comme n°2 ou n°3, voire n°1 bis. 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