
Le train de nuit Bâle-Malmö coûtera 30'000 francs par trajet
Le voyage en train de nuit n'est pas rentable pour les CFF.
CHRISTIAN BEUTLER/KEYSTONE
En bref:
Dès avril 2026, les vacanciers désirant se rendre en Scandinavie auront une nouvelle option de voyage. Les CFF lanceront un train de nuit reliant Bâle à Malmö. Cette alternative à l'avion ou à la voiture a été annoncée la semaine dernière par l'Office fédéral des transports (OFT). Le train circulera trois fois par semaine depuis la Suisse en direction du nord, avec un retour prévu la nuit suivante. Le prix du billet n'a pas encore été communiqué.
Cependant, chaque voyage sera extrêmement coûteux et payé avec l'argent public, provenant des impôts des citoyens suisses. D'ici à 2030, la Confédération prévoit d'accorder 47 millions de francs de subventions pour la nouvelle liaison ferroviaire entre Bâle et Malmö.
En moyenne, cela coûtera environ 9,2 millions de francs par an, ce qui représente 30'000 francs pour un seul trajet. Pourquoi l'exploitation d'une seule ligne de train coûte-t-elle si cher?
Ceux qui tentent de trouver des réponses à cette question font face au silence. «Nous ne donnons aucune indication tarifaire sur les liaisons», affirme Sabrina Schellenberg, porte-parole des CFF.
L'Office fédéral des transports (OFT) reste lui aussi muet. Malgré une demande d'aide détaillée soumise par les CFF, l'office refuse de la divulguer avant d'avoir consulté l'entreprise ferroviaire suisse.
Les CFF admettent ouvertement que leurs trains de nuit ne sont pas rentables. «Dans les conditions actuelles, les trains de nuit ne sont pas rentables malgré leur grande popularité. Cela s'explique par des coûts élevés liés au personnel, au matériel roulant et au prix du sillon», précise l'attachée de presse. L'entreprise garde toutefois confidentiels les chiffres exacts de son activité. 35 à 45 euros par kilomètre parcouru en trains de nuit
Ces dernières années, plusieurs études ont examiné la rentabilité des trains de nuit. La plus récente a été menée fin 2023 à la demande du Ministère fédéral des transports allemand (BMV). Il a également fait développer des modèles de calcul pour les trains de nuit qui traversent non seulement l'Allemagne, mais aussi la Suisse.
Selon les résultats, six facteurs de coûts se révèlent décisifs. Le matériel roulant représente 45% des coûts, le personnel 14%, le nettoyage et le stationnement 14%, l'électricité 9%, le prix du sillon et l'entretien des gares 7%, et les frais administratifs généraux 11%.
Pour un train de nuit reliant la Suisse à l'Allemagne, l'ensemble de ces facteurs entraîne des coûts de 35 à 45 euros par kilomètre parcouru sur les voies. Pour une ligne Bâle-Malmö , qui s'étendrait sur 1100 à 1300 kilomètres selon l'itinéraire choisi, cela représenterait un coût de 40'000 à 60'000 euros par trajet.
La nouvelle liaison ferroviaire nocturne entre Bâle et Malmö est loin d'être rentable. Avec une subvention fédérale de 30'000 francs par trajet, elle ne parvient même pas à couvrir la moitié de ses coûts par ses propres recettes. Face à ces chiffres, les CFF refusent tout commentaire. Bâle-Malmö en train: plus cher qu'en avion
D'après l'étude du Ministère fédéral des transports allemand, la principale raison qui explique le manque de rentabilité des trains de nuit est déterminante: l'absence d'évolutivité.
Un lit ou une couchette dans un train de nuit ne peut être occupé qu'une seule fois par nuit, contrairement à un siège dans un train classique. De plus, un train de nuit peut transporter beaucoup moins de voyageurs qu'un train circulant en journée. En outre, les coûts de main-d'œuvre sont significativement plus importants pour les trains de nuit comparativement aux trains circulant en journée.
L'exploitation des trains de nuit nécessite beaucoup de personnel.
SABINA BOBST/TAMEDIA
Grâce aux subventions, les CFF n'auraient besoin de générer «que» 20'000 francs de recettes par trajet vers Malmö pour couvrir leurs coûts. Avec 140 couchettes et 40 lits par train de nuit, le prix des billets sera vraisemblablement supérieur à celui de l'avion. Cette différence s'explique surtout par le fait que les trains de nuit circulent rarement à pleine capacité. Selon l'étude du BMV, les trains de nuit affichent généralement un taux d'occupation d'environ 70%. Le parlement maintient les subventions
La loi CO₂ récemment révisée fournit la base légale pour les subventions des trains de nuit. Elle prévoit qu'un montant pouvant atteindre 30 millions de francs par an peut être dédié à la promotion des trains de nuit. Cet argent provient du trafic aérien, plus précisément des droits d'émission.
Bien que la loi n'ait été votée par le parlement qu'au printemps 2024, le Conseil fédéral envisageait de mettre fin aux subventions pour les trains de nuit dès l'automne 2024. Le gouvernement a proposé au parlement de supprimer intégralement les 30 millions de francs du budget 2025.
Le parlement n'a pas pleinement satisfait cette demande. Toutefois, il a drastiquement diminué le budget, le faisant passer de 30 à 10 millions de francs. Ces 10 millions doivent donc désormais être presque exclusivement consacrés à l'exploitation d'une unique ligne de train de nuit.
L'argent devrait continuer à affluer jusqu'en 2030, comme l'a annoncé la ministre des Finances Karin Keller-Sutter (PLR/SG) fin juin, lors de la présentation d'une nouvelle voilure du programme d'allégement budgétaire 2027.
Toutefois, il est vraisemblable que le parlement voudra reprendre la discussion sur les trains de nuit au plus tard lors des débats budgétaires de 2026, pendant la prochaine session d'hiver. Tandis que les Verts et le PS défendent les 30 millions de francs inscrits dans la loi CO₂, plusieurs élus de droite souhaitent éliminer cette subvention.
Quoi qu'il en soit, les CFF ont déjà élaboré des plans de secours pour d'autres liaisons. «Nous avons déposé plusieurs demandes auprès de l'Office fédéral des transports», conclut Sabrina Schellenberg. Ces requêtes seront réexaminées ultérieurement, après validation du budget 2026.
Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan
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