
Les autorités rapportent 57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide
Les autorités rapportent 57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide
(Gaza) La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé dimanche que 57 Palestiniens avaient été tués et des dizaines blessés par des « tirs israéliens » près d'un point de distribution d'aide humanitaire dans le nord du territoire palestinien ravagé par la guerre.
Agence France-Presse
Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 57 personnes avaient été tuées suite à « des tirs de l'occupation [Israël, NDLR] en direction de personnes attendant l'aide dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza ».
Sollicitée par l'AFP, l'armée a dit se renseigner sur les faits rapportés.
« Des milliers de personnes étaient rassemblées, toutes cherchant à obtenir de la farine », raconte Qassem Abou Khater, qui s'est rendu aux abords du point de distribution dès qu'il en a entendu parler.
« Les chars tiraient de manière aléatoire sur nous, et les tireurs d'élite de l'occupation [Israël, NDLR] ouvraient le feu comme s'ils chassaient des animaux sauvages dans une forêt », décrit-il.
Cet homme de 36 ans est originaire de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, et a été déplacé par les combats, avec sa famille. Il vit désormais à l'ouest de la ville de Gaza.
Il affirme avoir vu « des dizaines de personnes » mourir devant lui.
« On se pose la question : est-ce que je dois rentrer avec un blessé pour le sauver, ou avec un sac de farine pour sauver ma famille et mes enfants ? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits », se lamente-t-il.
PHOTO RAMADAN ABED, REUTERS
Des Palestiniens se rassemblent pour recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative au camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025.
Le Hamas a de son côté dénoncé un « massacre ».
Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
Appel à évacuer le centre de la bande de Gaza
L'armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer le centre de la bande de Gaza, annonçant une opération contre les combattants du Hamas dans un secteur du territoire palestinien « où elle n'avait encore jamais opéré ».
Dans un message sur X, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé les habitants et des déplacés palestiniens réfugiés dans la région de Deir al-Balah à évacuer le secteur dans l'immédiat.
Israël « étend ses activités » autour de Deir al-Balah, « y compris dans une zone où elle n'avait encore jamais opéré », a-t-il dit. Il a exhorté les civils à « se diriger vers le sud, vers la zone d'al-Mawasi » sur la côte « pour leur sécurité ».
L'armée israélienne a dit avoir intensifié ses opérations terrestres à Jabalia (Nord), où elle affirme avoir tué « des dizaines de terroristes » et démantelé des centaines d'« infrastructures terroristes », notamment des tunnels s'étendant sur 2,7 kilomètres à une profondeur de 20 mètres.
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43 minutes ago
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Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 93 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de « tirs de l'occupation [Israël, NDLR] sur des personnes attendant de l'aide » en différents points du territoire. Selon lui, 80 personnes ont notamment péri dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza (Nord). Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu'un de ses convois transportant de l'aide alimentaire était entré dimanche matin dans la bande de Gaza et avait rencontré, dans le secteur de Zikim, « d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs ». Le PAM a jugé « totalement inacceptable » toute violence contre ces civils. Sollicitée par l'AFP, l'armée a évoqué des « tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle », face à un regroupement de « milliers » de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile. 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Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits ! Qassem Abou Khater, habitant de la bande de Gaza La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de morts de nourrissons causés par « la faim et la malnutrition sévère », signalant au moins trois décès d'enfants au cours de la semaine dernière. « Nos enfants pleurent et crient pour avoir à manger. Ils s'endorment affamés », confie Ziad Mousleh, un père de famille de 45 ans qui explique ne plus trouver de quoi nourrir ses enfants. « Barbarie » de la guerre Dans ce contexte, l'armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d'évacuer. Des familles entières ont été vues transportant quelques affaires, ou entassées sur des charrettes tirées par des ânes, se dirigeant en direction du sud. « Ils nous ont lancé des tracts, et nous ne savons pas où nous allons », a déclaré à l'AFP un homme, Adi Abou Qinnas. 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Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP qu'au moins 67 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de « tirs de l'occupation [Israël, NDLR] sur des personnes attendant de l'aide au nord-ouest de la ville de Gaza », dans le nord du territoire palestinien. Dans le sud, cette organisation a fait état de six autres personnes tuées dimanche par les forces israéliennes près d'un centre de distribution d'aide au nord-ouest de Rafah, où des dizaines de personnes avaient péri la veille. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu'un de ses convois de 25 camions transportant de l'aide alimentaire était entré dimanche matin dans le nord de la bande de Gaza et avait « rencontré d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs ». Le PAM a jugé « totalement inacceptable » toute violence contre des civils cherchant à obtenir de l'aide humanitaire. Sollicitée par l'AFP, l'armée a évoqué des « tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle », face à un regroupement de « milliers » de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile. « Les enfants s'endorment affamés » Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. « Des milliers de personnes désespérées étaient rassemblées pour obtenir de la farine », raconte Qassem Abou Khater, qui s'était rendu à une distribution d'aide. PHOTO RAMADAN ABED, REUTERS Des Palestiniens se rassemblent pour recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative au camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025. « Les chars [israéliens] tiraient de manière aléatoire sur nous », dit cet homme de 36 ans qui affirme avoir vu « des dizaines de personnes » mourir devant lui. « La question était : est-ce que j'emporte un blessé pour le sauver, ou un sac de farine pour sauver ma famille ? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits ! », se lamente-t-il. La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par « la faim et la malnutrition sévère », signalant au moins trois décès d'enfants au cours de la semaine dernière. « Nos enfants pleurent et crient pour avoir à manger. Ils s'endorment affamés », confie Ziad Mousleh, un père de famille de 45 ans qui explique ne plus trouver de quoi nourrir ses enfants. « Barbarie » de la guerre Dans ce contexte, l'armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d'évacuer. Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a exhorté les civils à « se diriger vers le sud ». En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois. L'annonce israélienne a inquiété des familles d'otages retenus depuis le 7 octobre 2023, qui craignent que l'offensive israélienne ne mette en danger leurs proches. Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la « barbarie » de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien. « J'en appelle à la communauté internationale pour respecter le droit humanitaire et l'obligation de protéger les civils, ainsi que l'interdiction des punitions collectives, de l'usage de la force sans distinction et du déplacement forcé des populations », a-t-il ajouté. Le pape avait appelé vendredi à « redynamiser les négociations » indirectes en vue d'un cessez-le-feu, qui sont dans l'impasse. L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58 895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.


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